Calendar icon
Saturday 26 April, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Babacar Ndiaye : « Le Franc Cfa est déconnecté de nos réalités économiques et nos besoins en politique monétaire »

image

Babacar Ndiaye, Jeune ecrivain

Le jeune écrivain Babacar Ndiaye diplômé de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et qui a poursuivi ses études à l’Institut de Mathématiques Appliquées (IMA) à Angers et à l’Université Paris Dauphine en France.  Dans cet entretien, il soutient que le système éducatif du Sénégal, du Préscolaire à l’Université est un canal de transmission de « savoir » et non « savoir-faire » encore moins de « savoir-faire faire ». Mieux, il a formulé des recommandations pour changer la donne.  Il a jeté aussi un regard critique sur le Franc Cfa qui est à ses yeux complètement déconnecté de nos réalités économiques et de nos besoins en politique monétaire.

Qui est Babacar Ndiaye ?

Je suis un jeune sénégalais. Je suis statisticien, financier et actuaire de formation. J’ai passé une partie de mon cursus scolaire au Sénégal et l’autre en France. J’ai commencé ma carrière professionnelle au sein d’AXA Global P & C à Paris en 2010. Ensuite, j’ai rejoint des cabinets internationaux en France. Parallèlement, je dispensais des cours aux niveaux Master à l’Institut de Mathématiques Appliquées (IMA). En 2017, après 10 années en hexagone, j’ai décidé de rentrer au Sénégal pour contribuer de près à son développement.  

Qu’est-ce qui vous a motivé à écrire votre ouvrage ?

Je suis animé par un fort désir de contribuer au bien-être des Sénégalais. C’est ainsi que l’idée m’est venue de partager une vision et des propositions de solutions. Les thèmes suivants sont abordés dans ce livre intitulé « La France à fric » : monnaie et finance internationale, économie, système éducatif, santé, corruption, retraite et protection sociale.

 

Est-ce que ce n’est pas facile de concilier les métiers de statisticien et financier et celui d’écrivain ?

Je ne me considère pas comme écrivain, même si j’ai publié un premier ouvrage. Je ne suis qu’un simple citoyen soucieux de la marche actuelle du pays et désireux d’apporter sa modeste contribution. 

 Le système éducatif au Sénégal est abordé dans votre ouvrage. Qu’est-ce qui peut le justifier?

Le « système éducatif » constitue un des six thèmes développés dans le livre. Au Sénégal, il est confronté à d’énormes difficultés. Nous avons axé nos analyses et suggestions autour de 3 points fondamentaux. Il s’agit d’un système éducatif non approprié à notre structure démographique ; un problème de langue (déjà mentionné dans les documents publics, mais l’analyse mérite d’être poussée) ; des contenus et programmes non conformes à nos besoins et réalités.

 Quelle est la réponse que vous proposez par rapport à la structure démographique ? 

Le modèle diang diangalé a été proposé pour corriger l’inadéquation de notre système éducatif à notre structure démographique. En résumé, il est fondé sur une solidarité intergénérationnelle et une décentralisation de la transmission des connaissances comme déjà pratiqué dans les grands daara et centres éducatifs chrétiens, etc. (A préciser que ce modèle ne fait pas allusion au contenu du système éducatif mais uniquement à son organisation). 

A maturité, ce modèle permettrait d’éradiquer les grèves récurrentes. Par ailleurs, d’après une première estimation brute, les économies réalisables pourraient se chiffrer à plus de 100 milliards de franc CFA par an tout en assurant un meilleur résultat scolaire.

Quel est votre regard par rapport aux contenus des programmes ? 

Le continent africain est jeune et est en construction. Il doit être construit essentiellement par sa population. Pour cela, il faut que cette dernière soit formée à travers un système éducatif performant et approprié alliant à la fois transmission de « savoir » et de « savoir-faire » dès le bas âge. Au Sénégal, la majorité des écoles, du préscolaire au supérieur, sont des canaux de transmission de « savoir » et non de « savoir-faire », encore moins de « savoir-faire faire ». En d’autres termes, le système produit majoritairement des profils avec connaissances théoriques sans aucune pratique. Par ailleurs, l’esprit d'entrepreneuriat n’est pas inculqué durant le cursus scolaire, au contraire, c’est le modèle du salariat, inadapté en ce moment, qui l’est implicitement. 

Après le diagnostic, passons aux propositions : 

·       inclure des enseignements pratiques en les mettant en lien avec les enseignements théoriques ;

·       à l’école primaire, penser à adopter (ou combiner avec) une approche holistique dans l’élaboration des cours et exercices. En effet, l'approche traditionnelle avec des matières parfois restrictives peut être un facteur de blocage pour certains apprenants. Par exemple, élaborer des exercices dont la résolution fait appel à plusieurs matières afin de déceler facilement les points forts des élèves en théorie et en pratique. 

·       enrôler et valoriser les ateliers techniques (mécaniciens, menuisiers, tailleurs, cordonniers, forgerons, etc.) pour les formations pratiques. Ces ateliers sont de véritables écoles.

·       financer, moderniser, équiper ces ateliers en contrepartie ;

·       enrôler et valoriser les daara, les centres éducatifs chrétiens, etc. et toute structure informelle dont la substance est jugée utile à la formation des jeunes conformément à nos besoins. Cela nécessite un approfondissement et entrera dans la deuxième phase de ce travail qui implique toutes les parties prenantes ;

·       financer, moderniser, équiper ces structures en contrepartie ;

·       enrôler et valoriser les écoles et centres de formations sportifs pour allier le sport avec un choix de disciplines variées (lutte, football, volley ball, hand ball, rugby, natation, etc.) pour permettre aux jeunes d’allier sport et étude à des proportions bien étudiées ;

·       financer, moderniser, équiper ces centres en contrepartie. Aménager les stades afin qu’ils soient de véritables écoles sport/étude en étant opérationnels tout le temps ;

·       orienter le programme vers l’enracinement d’abord, l’ouverture après. Concrètement, les programmes d’histoire et de géographie, par exemple doivent insister dans un premier temps sur la connaissance du pays et de ses figures telles que Cheikh Omar Foutiyou Tall, El Hadji Malick Sy, Cheikh Ahmadou Bamba, Cheikh Ibrahima Niass, Seydina Limamou Lahi, Cheikh Bou Kounta, etc. Des modèles d'entrepreneuriat doivent également inspirer notre jeunesse. Nous pensons à El Hadj Djily Mbaye, Ndiouga Kébé, Diallo Pithie, Aliou Sow (CSE), Bocar Samba Dièye, Serigne Mboup, Ndiaga Ndiaye, Abdoulaye Dia, etc ;

·       mieux exploiter les TIC pour certaines matières qui ne nécessitent pas forcément une présence physique permanente. Ce qui peut favoriser l’émergence de filières peu ou pas développées dans le pays telles que l’intelligence artificielle, la robotique, la physique médicale, l’actuariat, les data science, etc. à travers des enseignements à distance mettant en œuvre les compétences universitaires locales et de la diaspora.

 

L’apprentissage dans nos langues est souvent recommandé. Comment peut-on le rendre effectif ? 

A long terme, les dégâts causés par l’apprentissage en français sont incommensurables. Écrivant en français, je précise que je ne récuse pas l’apprentissage du français, mais en français. 

Tout pays a des génies. S’ils sont bien encadrés, un d’entre eux peut faire une invention qui révolutionne le pays pour des siècles. Toutefois, notre système éducatif, tel qu’il est conçu en ce moment, est en train de les noyer. Combien de génies par an ? À côté de combien d’inventions sommes-nous passés ? Combien nous coûtent toutes ces inventions ratées ? Nos enfants doivent pouvoir apprendre avec nos langues maternelles.

Quel est votre point de vue sur le franc CFA ?

Le franc CFA n’est pas notre monnaie, c’est une subdivision fixe d’une autre qu’est l’euro. Le francs CFA est  complètement déconnecté de nos réalités économiques et de nos besoins en politique monétaire. Par conséquent, nous, pays des zones franc CFA (UMOA et CEMAC), n’avons pas notre propre monnaie, ne menons pas notre propre politique monétaire, nous subissons. A défaut d’une monnaie unique mondiale qui serait l’idéal pour garantir une justice monétaire, nous devrions avoir notre propre monnaie. Toutefois, il s’agit d’un sujet sensible à aborder avec science et sans précipitation. 

Après la publication de ce livre, quelle est la suite ?

La prochaine étape consiste à proposer un programme politique chiffré, réaliste et en conformité avec nos réalités. Pour cela, nous sommes en train de mettre en place un mouvement dédié. 

Auteur: Cheikh Oumar Gueye (Stagiaire)
ESABAT banner

Comments

  • image
    Amsa il y a 2 ans

    C'est une realite et une necessite d'avoir notre propre monnaie ou au contraire une monnaie regionale Africaine, en ce moment tres precis de l'histoire les deux narines de la France en Afrique qui sont la Cote d'Ivoire et le Senegal feront tout pour retader un tel evenement.

  • image
    Someone il y a 2 ans

    Le modèle éducatif proposé est très intéressant. Cependant ce qui nous manque actuellement, ce sont des révolutionnaires aux bonnes places pour concrétiser ces projets.

  • image
    Monnaiedesinge il y a 2 ans

    TOUT LE MONDE le sait depuis longtemps mais personne ne bouge. Michel ROUSSIN est venu ici en 1994 le dévaluer de 50% et depuis rien n'a bougé...le MALI était sorti du CFA avant de revenir. La monnaie c'est du sérieux pas de l'émotion! Nous importons tout tout! même l'oignon...donc il nous faut une monnaie crédible. Avis aux propositions sérieuses  

  • image
    Cayorman il y a 2 ans

    Merci Mr. Ndiaye, tres bonne contribution intellectuelle.  La solution est entre nos mains et pas dictee par les autres.

  • image
    Karim$ il y a 2 ans

    Voilà un braillant jeune homme qui n'aura aucune chance de travailler dans le gouvernement de Macky qui, lui, défend le franc CFA en plus d'avoir confié le contrôle total de notre économie à la France et de leur avoir offert notre pétrole, or, gaz, zircon etc. Mais Fort heureusement, ils ne leur reste que quelques mois à la tête de ce pays. Sois courageux jeune homme, rejoins Ousmane SONKO mou sell mi qui dépuis 2019 appelle à la fin du franc cfa. Quant aux doungourou qui continuent de soutenir Macky dans sa folie incompétente, vous aurez le droit d'aller vivre en Mauritanie à la chute de Macky. C'est un endroit où l'esclavage est encore pratiquée.

  • image
    Sama rew il y a 2 ans

    C tre beau d ns donne ce discour me ns devon en meme temps recreer les bases de notre development economique. Notre industrie est presque no existente et notre jeunesse a besoin de leaders pour leur insiter a croire au travail et a leducation. Education et Travail

  • image
    laSolution il y a 2 ans

    Après la publication de ce livre, quelle est la suite ? La prochaine étape consiste à proposer un programme politique chiffré, réaliste et en conformité avec nos réalités. Pour cela, nous sommes en train de mettre en place un mouvement dédié. 👍  

  • image
    il y a 2 ans

    Kattal sa ndeye feulé ! Jeune arrogant et prétentieux ! On ne t a pas attendu pour bâtir ce pays ! Le Cfa c est lui qui a financé tes études à perte et meme qui a financé ton baptême ! T ES EMBARQUE DANS UN COMBAT IDEOLOGIQUE A LA CON pilotée par ces merdiques de kémi séba et dembelé et dont tu n as ni les aboutissants et les tenants ! TOUCHE PAS A MON CFA Sinon tu n as aucune valeur à nos yeux   Point barre ! Sinon tu ne vaudras pas plus d un sou à mes yeux  !

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    Franc des COLONIES Françaises d'Afrique. Donc nous sommes toujours des colonies, des grands enfants. J'ai honte!! N'avez-vous pas honte?

  • image
    Djibson il y a 2 ans

    Ca allait jusqu'à bi mou citer modèles yi ak daaras yi. Et il a été malin en embrassant large. Si on rate des génies en faisant du français qui n'est pas langue maternelle langue de transmission de savoirs, alors que doit on penser de l'arabe des daaras ? Aucune cohérence.  Très superficiel en fin de compte, même s'il y a peut-être une bonne volonté derrière. 

  • image
    Cana il y a 2 ans

    Tout est dit, bravo jeune homme

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    Cherche une carapace, tu te feras insulter par les sénécolonisés adeptes du statu quo et grands amoureux du nécolonialisme malgré leur jeune age. De vrais harkis

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    réponse qui commence par une insulte avec une vulgarité et une violence dont seuls les faibles d'esprit on le secret; sans compter les raccourcis élémentaires très loin de la rigueur scientifique qui a conduit à cet ouvrage de notre compatriote.   Tu as du certainement du grandir avec l'insulte à la bouche. Ne blamons pas tes parents, ils ont certainement du bataillé fermme pour contenir ta vulgarité verbale mais en vain. C'est peut-etre le moment de leur rendre hommage pour leurs nobles efforts.  

  • image
    Gorgui il y a 2 ans

    LA GRANDE-BRETAGNE AVAIT PLUS DE COLONIES EN AFRIQUE QUE LA FRANCE. TOUTES LES ANCIENNES COLONIES BRITANNIQUES ONT LEUR PROPRE MONNAIE, DISTINCTE DE CELLES DES AUTRES. CHAQUE ANCIENNE COLONIE BRITANNIQUE A SA PROPRE MONNAIE DISTINCTE DE CELLE DES AUTRES. POURTANT, AUCUNE D’ENTRE ELLES NE SE PORTE PLUS MAL QUE LE MALI, LE NIGER OU LE SENEGAL. IL EN EST DE MÊME DANS TOUS LES PAYS ASIATIQUES ANCIENNEMENT COLONISÉS ET DANS TOUS LES PAYS D’AMÉRIQUE DU SUD ET D’AMÉRIQUE CENTRALE. Même de microscopiques pays comme la Gambie, L’Erythrée ou Djibouti ont leur propre monnaie et leurs citoyens n’en meurent pas. Alors que nous, nous avons peur d’avoir notre propre monnaie parce que nous pensons que quelque chose va nous arriver, un malheur va nous arriver si nous nous affranchissons de la tutelle de la France et prenons notre indépendance. . Liste des pays africains ayant leur propre monnaie et qui ne se portent pas plus mal que nous sur le plan économique. Algerian dinarAlgeria Angolan kwanzaAngola Botswana pulaBotswana Burundian francBurundi Cape Verdean escudoCabo Verde Comorian francComoros Congolese francDemocratic Republic of the Congo DalasiGambia Djiboutian francDjibouti Egyptian poundEgypt Eritrean nakfaEritrea Ethiopian birrEthiopia Ghanaian cediGhana Guinean francGuinea Kenyan shillingKenya Lesotho lotiLesotho Liberian dollarLiberia Libyan dinarLibya LilangeniEswatini Malagasy ariaryMadagascar Malawian kwachaMalawi Mauritian rupeeMauritius Moroccan dirhamMorocco Mozambican meticalMozambique Namibian dollarNamibia Nigerian nairaNigeria OuguiyaMauritania RTGS DollarZimbabwe Rwandan francRwanda São Tomé and Príncipe dobraSao Tome and Principe Seychellois rupeeSeychelles Sierra Leonean leoneSierra Leone Somali shillingSomalia South African randSouth Africa South Sudanese poundSouth Sudan Sudanese poundSudan Tanzanian shillingTanzania Tunisian dinarTunisia Ugandan shillingUganda Zambian kwachaZambia TOUS LES PAYS DONT LA LISTE EST CI-DESSUS ONT PRIS LE RISQUE D’AVOIR LEUR PROPRE MONNAIE. SELON TOUTES LES STATISTIQUES DE TOUTES LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES, AUCUN D’ENTRE EUX NE SE PORTE PLUS MAL QUE LE NIGER, LE MALI OU LE SENEGAL. BIEN AU CONTRAIRE! SORTONS DU FRANC CFA! AYONS LE COURAGE D’ETRE LIBRES.

  • image
    L'extremiste il y a 2 ans

    Le pourquoi la Russie a gagné la guerre monetaire contre l'occident qui voulait detruire son economie ,c'est parcequ'elle est proprietaire de sa propre monnaie. Ce qui a vpermis aux russes d'en faire un bon usage pour contrer l'attaque terroriste occidentale.  Imaginez un peu si la Russie avait confier sa politique monetaire aux Usa !!!!  Le debat n'est pas technique. C'est une question de dignité d'abord puis de souverainete. Actuellement parceque l'Euro chutte nous subissons directement les consequences de leurs conneries avec la baisse de notre pouvoir d'achat. Bref, Comme aucun pays africain n'est rien sur toute la chaine monetaire occidentale , la France ne doit plus rien etre sur toute la chaine monetaire africaine. 

  • image
    Massamba il y a 2 ans

    Donc l'urgence est de dégager Macky Sall et Ouattara, si bien décrits plus haut par quelqu'un comme les NARINES de la France.

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    se portent ils mieux que le sénégal?

  • image
    Laye il y a 2 ans

    Bonne réflexion Babacarr. Nous avons besoin de ces gens qui creusent leur cerveau pour relever le défi du développement et non de ces insulteurs mal éduqués. Du courage et bonne continuation 

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    J'ai connu ensuiste perdu de vu en 2003 un Babacar Ndiaye au Lycée Moderne de Rufisque TS1. S'il sagit de lui, je me rappelle d'un gars brillant et tres sympathique.  

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    Donc tu vas pouvoir dormir tranquillement ce soir après ces insultes salaces que rien, absolument rien ne justifie à part la haine de soi.  Je comprends pourquoi un grand savant musulman disait que beaucoup se retrouveront en enfer juste pour avoir prononcé une phrase indicible sur quelqu'un. Si Mr Ndiaye ne te pardonne pas qui va te sauver?  Avec toi inutile d'argumenter, vu là tu as orienté le débat. Tu inspires pitié et dégoût.  

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    Mom la 

  • image
    reply_author il y a 2 ans

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    Seuls les patriotes ont développés leur pays. Y a pas d'exception, même pas une seule. Du Bostwana à Singapour, du japon aux Etats unis, seuls les patriotes sont rentrés dans l'histoire. 

  • image
    Tempo il y a 2 ans

    Bravo à Babacar NDIAYE.  Tu as fait du bon travail. Je tiens à faire ces précisions :  1 - L'Afrique de l'Ouest a sa propre monnaie, il s'appelle FCFA depuis 1948 et il s'appellera Eco bientôt. Le FCFA était une bonne idée, il y'a 70 ans parce qu'aucun des pays colonisés par la France n'avait plus de 3 millions d'habitants. Vous imaginez, si chaque pays (Sénégal, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, ...) avait sa monnaie en 1960 ce qui se passerait. Ça n'a aucun avantage. Le FCFA n'empêche pas les pays de la zone franc de se développer. Intellectuellement, c'est malhonnête d'imputer ses erreurs et ses échecs à la monnaie et à la France. Nos parents ont choisi de prendre leurs indépendances en 1960. Assumons ! Pendant 50 ans, les africains n'ont pas accusé la France, ni le FCFA. Ce débat est récent. Le problème majeur de ces pays, c'est le taux de croissance trop rapide de la population. Les États ne peuvent pas maîtriser et gérer cette masse d'enfants et de jeunes dont la plupart ne sont pas scolarisés ou le sont peu. Ces jeunes qui arrivent sur le marché du travail n'ont pas de qualification. *** L'Afrique doit d'abord réduire le taux de natalité si elle veut se développer ***. Cette vérité absolue doit être partagée largement. 2 - La langue française permet aux africains de communiquer. Si chaque pays avait une langue officielle qui n'est parlée que sur son territoire, cela empêcherait la communication avec les pays voisins. Là encore, le français était la solution. Il faut bien une langue commune, forte et internationale aux africains. Depuis, plus de 70 ans, cette langue est le français. Même la Guinée de Sékou Touré a conservé le français comme langue officielle. Sa monnaie propre le Syli est un désastre.  Dans n'importe quel marché d'Afrique, les gens parlent français et utilisent la même monnaie. C'est tant mieux.

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    Ce qui est triste avec ton comentaire cnest que tu crois avoir dit des choses intressantes alorsque tes conneries sont indescriptibles. Dire que le Fcfa n'empeche pas le developpement de l'Afrique c'est ne rien connaitre de la politique monnetaire....  

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    Le français dont tu fais la promotion ne sert absolument à rien dans un monde oû toutes les sciences parlent l'anglais. C'est une vraie perte de temps de continuer à utiliser le français. 

  • image
    Diome Eloi il y a 2 ans

    Chapeau Babacar et merci d'étayer ts ces très bonnes idées qui pourront aider celui qui viendra après Macky étant déjà périmer. Votre patriotisme ns sera utile en 2024 votre démarche est déjà un gain de Plus en attendant d'autres Intellectuels de même calibre comme vs. Vive l Sénégal et vive l'Afrique.

  • image
    Diome Eloi il y a 2 ans

    Chapeau Babacar et merci d'étayer ts ces très bonnes idées qui pourront aider celui qui viendra après Macky étant déjà périmer. Votre patriotisme ns sera utile en 2024 votre démarche est déjà un gain de Plus en attendant d'autres Intellectuels de même calibre comme vs. Vive l Sénégal et vive l'Afrique.

  • image
    Massamba il y a 2 ans

    Il est important qu'on se libére du Franc CFA qu'on ait notre propre monaie. Mais çà se prépare ce genre changement. Lutter contre la corruotion, criminaliser le trafic de faux billet, lutter contre le detournement de fond public.  Vous voyez ce qui se passe au Liban actuellement, les consequences d'une mal gouvernance. Avec le genre de gouvernzment que nous avons, c'est ce qu'on risque si on avait notre propre monnaie. 

  • image
    il y a 2 ans

    C'est pas demain laveille pour avoir une monnaie autre que le cfa  Faut pas rêver éveiller   

  • image
    il y a 2 ans

    Qu'il aille au Mali... Pas sur qu'il soit bien recu.   Le président de la République du Mali a un salaire brut à l’engagement de 3.515.521 Franc CFA et une indemnité mensuelle forfaitaire de 2.636.640 FCA soit un salaire brut mensuel de 6.152.162 Franc CFA (6 millions…) 😄

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    vous avez bien compris ...moi j ai honte ... de cette monnaie de singe et de nos pseudo dirigeants marionnettes de la France

  • image
    Guilaye Diagne il y a 2 ans

    Mach'Allah Professeur ! À travers cet entretien, je comprends de mieux en mieux votre démarche intellectuelle basé sur la connaissance approfondie d'ici et d'ailleurs car ayant fréquenté des milieux différents sur tous les aspects évoqués dans votre livre. Toutes nos félicitations pour cette approche constructive et participative au bon développement du pays. Et nous souhaitons que vos suggestions et solutions ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd. Diadieuf Mon Grand

  • image
    il y a 2 ans

    Vive le changement, le pays doit essayer du nouveau. Vivement un changement total en 2024.

  • image
    il y a 2 ans

    Toutes mes félicitations jeune frère. Rufisque est fière de toi. 

  • image
    reply_author il y a 2 ans

    Tu es pardonné(e)

  • image
    il y a 2 ans

    B­o­­n­j­­o­­­u­­r, j­e m'a­p­p­­e­lle Alisia, j'ai 21 ans) Dé­­bu­t du mo­­­dèle S­­E­­X­­E 18+) J'a­­­ime êt­­re photo­­grap­­hiée n­­u­e) Veuil­­lez noter me­­s phot­­os à l'adr­­­esse su­­iva­nte ->> W­­­W­­­W­­.­X­2­­­1.­­F­­U­­­N

  • image
    il y a 2 ans

    B­o­­­n­­­j­­­o­u­­r, j­­e m'a­­p­­p­­e­lle Alisia, j'ai 21 a­­ns) Dé­­­bu­t du mo­­­dè­­le S­­E­­­X­­E 18+) J'a­­ime êt­­re pho­to­­grap­­­hi­­­ée n­­­u­­­e) V­­­e­­u­i­­l­lez no­ter me­­s phot­os à l'adr­­­esse su­i­­­va­­­nte -- W­­W­­­W­­.­­­X­2­1.­­­F­­­U­N id04259068

  • image
    il y a 2 ans

    B­o­­­n­­j­o­­u­­­r, j­e m'a­p­­­p­­e­­­lle Alisa, j'ai 21 a­­ns) Dé­­bu­­­t du mo­­dè­le S­­­E­X­­E 18+) J'a­­­ime êt­­­re pho­­­to­­­grap­hi­­ée n­u­­e) V­e­­­u­i­­­l­­­lez no­ter me­s phot­os à l'adr­­esse su­­i­va­nte - W­­W­­W­­.­X­­2­­1.­­F­­­U­­­N id06855677

  • image
    C est lui il y a 1 an

    The Best, à suivre 

  • image
    Changement il y a 1 an

    Babacar Ndiaye, bayiléne khél bou bah

  • image
    Président Babacar Ndiaye il y a 1 an

    www.masse.sn 

  • image
    il y a 1 an

    Félicitations Babacar Ndiaye tes propositions ont contribué, il faut continuer. 

Participer à la Discussion