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Ligue des champions : le PSG est-il meilleur depuis qu'il est débarrassé de Mbappé ?

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Ligue des champions : le PSG est-il meilleur depuis qu'il est débarrassé de Mbappé ?

"Je préfère avoir quatre joueurs qui marquent 12 buts chacun plutôt qu'un qui en marque 40. Ça fait plus de buts." Quand Kylian Mbappé a quitté le PSG l’été dernier, l'entraîneur Luis Enrique a pris la nouvelle avec philosophie.

Six mois plus tard, l'histoire semble avoir donné raison à l'Espagnol. Après un départ hésitant en Ligue des champions, avec un manque d’efficacité offensive, Paris a enchaîné trois victoires convaincantes, avec à chaque fois plus de trois buts inscrits. Leur dernière sortie, face à Brest en match de barrage aller, s'est terminée sur le score de 3 à 0, leur assurant quasiment une place en huitièmes de finales face à Liverpool ou Barcelone.

Dans le même temps, la domination parisienne sur la Ligue 1 reste intacte. Quelques jours avant le match contre Brest, les Parisiens ont facilement disposé de Monaco (4-1). Son dauphin dans le championnat français, l'OM, est déjà relégué à 10 points et avait été humilié par Paris au Vélodrome (3-0). En France, il y a tout simplement le PSG et les autres. Autant dire qu'il semble bien parti pour conquérir son 11e titre de Ligue 1 depuis le rachat par QSI.

Mais le seul objectif qui compte pour Paris est la Ligue des champions. Et dans une équipe habituée aux déconvenues à l'image de la remontada de 2017, les supporters ne doivent jamais s'enflammer.

La seule victoire européenne notable des Parisiens – une remontée palpitante 4 à 2 après avoir été menés par Manchester City – s'est faite contre une équipe en fin de cycle qui est devenue la souffre-douleur des clubs européens et anglais cette saison.

Pour les barrages, le PSG a eu le droit à un beau tirage au sort. Un duel franco-français contre Brest, l'une des sensations de la Ligue des champions mais qui n'a pas battu Paris depuis 1985. Avant le match aller, les Parisiens étaient sur une série impressionnante de 30 matchs sans défaite contre les Finistériens sur une période de 40 ans. Au mois de janvier, Paris les avait dévoré 5 à 2 en Ligue 1.

Ousmane Dembélé dans la forme de sa vie

Face à ces deux adversaires, le bourreau avait un nom et un visage souriant : Ousmane Dembélé. À 27 ans, le natif de Vernon est dans la forme de sa vie et fait taire ses détracteurs.

Longtemps moqué pour ses soi-disant pieds carrés, l'attaquant s'est transformé en machine à marquer, totalisant 18 buts lors de ses 11 derniers matchs. Il a même inscrit deux triplés en quatre jours : face à Stuttgart le 29 janvier puis Brest le 1er février.

Après six saisons décevantes à Barcelone – où il a été acheté pour une somme colossale de 135 millions d'euros avant d'être vendu au PSG pour moins de la moitié –, Dembélé s'épanouit enfin à Paris sous la direction de Luis Enrique. Précédemment cantonné sur l'aile, il jouit cette saison d'une plus grande liberté offensive à la faveur du départ de Mbappé. On lui laisse davantage la latitude de repiquer dans l'axe et ça paie au moment du dernier geste.

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"Je peux jouer n'importe où : numéro 10, ailier, faux neuf. C'est cette liberté qui me permet de m'exprimer pleinement," a récemment déclaré Dembélé au quotidien sportif espagnol Marca.

"Il faudrait lui demander ce qu'il a mangé à Noël", a plaisanté Luis Enrique après le match contre Brest, louant au passage la force mentale de l'attaquant. "Pour ceux qui connaissent Ousmane et le voient s'entraîner, nous constatons qu'il est plein de confiance."

"Il était déjà bon la saison dernière et en 2025, il est encore meilleur. C'est un plaisir quand on a tant de joueurs en pleine confiance", précise son entraîneur.

Moins de paillettes, autant de buts

Après 18 mois à son poste et deux mercatos réalisés selon son désir, l'entraîneur espagnol dispose désormais d'un effectif à sa main, capable de suivre son plan de jeu, basé sur la possession, des mouvements rapides et un pressing étouffant.

Les noms des joueurs sont peut-être moins clinquants que par le passé, mais le PSG continue pourtant de dépenser plus que ses rivaux. Cet hiver, le club de la capitale a attiré le Géorgien Khvicha Kvaratskhelia pour 70 millions d'euros en provenance du Napoli. Et ce dernier donne déjà pleine satisfaction.

Luis Enrique voulait quatre attaquants à douze buts ? Il en a déjà deux. Outre Ousmane Dembélé, Bradley Barcola a déjà trouvé le chemin des filets 15 fois cette saison. Gonçalo n'est qu'à 8 buts mais il fait figure de "super-sub" précieux dans les plans de Luis Enrique.

Derrière les attaquants, les noms des milieux Lee Kang-In et Désiré Doué font moins rêver que ceux de Marco Verratti ou Adrien Rabiot. Mais la guerre des egos qui a longtemps miné le club semble apaisé.

Jusqu'ici jouer le PSG signifiait se concentrer sur la neutralisation de Mbappé. Désormais, la menace vient de partout. Ce qui complique la tâche des autres équipes, analyse l'Équipe.

"S'ils sont moins adroits voire moins doués que leurs illustres prédécesseurs, et qu'il y a pas mal de déperdition, ce panorama offensif dessine une menace plurielle et variée, qui rend l'attaque plus difficile à cerner et à maîtriser", écrit le journal français.

L'entraîneur de Brest partage son analyse : "En tant qu'équipe, je pense qu'ils sont beaucoup plus forts que la saison dernière," explique Eric Roy, qui fait même de Paris un des favoris pour soulever le trophée de la Ligue des champions cette année.

Auteur: France 24
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Comments

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    francedudem il y a 2 mois

    Mpabbe ou pas le psg n'a pas la capacité de gagner la ligue des champions . c'est le cas de toutes les équipes françaises

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