Roberto Carlos : Entre vestiaire, rituels insolites et souvenirs impérissables
Comme beaucoup de grands champions, Roberto Carlos avait aussi ses rituels. Avant chaque match, il appelait sa mère, un geste simple, mais vital pour entrer en confiance. Il portait volontairement un maillot plus grand que sa taille, qu’il retaillait ensuite lui-même, offrant parfois certaines pièces à ses proches. Des habitudes insolites qui, selon lui, faisaient partie de son équilibre.
À la jeune génération, la légende brésilienne délivre un message clair : respect des entraîneurs, camaraderie avec ses coéquipiers, discipline et honnêteté. Des valeurs qui, à ses yeux, dépassent le football et forgent des hommes intègres. “Il faut aussi jouer avec le sourire, comme le font les Brésiliens, les Sénégalais et de nombreux Africains”, ajoute-t-il, insistant sur la joie comme moteur du jeu.
Parmi ses souvenirs les plus marquants, deux moments reviennent avec émotion : la victoire du Real Madrid en finale de Ligue des Champions face à la Juventus, après 32 ans d’attente, et le sacre du Brésil face à l’Allemagne lors de la Coupe du monde 2002. “Des instants gravés à jamais, faits de fierté et d’émotion pure”, dit-il avec nostalgie.
Entre confidences, rituels surprenants et anecdotes de vestiaire, le témoignage de Roberto Carlos offre une plongée rare dans les coulisses d’une équipe devenue légende.Cette rencontre a eu lieu à l’occasion de la cérémonie Afrika Banque, en partenariat avec le Real Madrid, où l’ancien latéral gauche madrilène était invité d’honneur.
Commentaires (1)
Je ne l’amais pas mais je reconnais qu’il était un excellent joueur !
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