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Agriculture : baisse de 22% du prix de l’engrais

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Mabouba Diagne ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a annoncé, vendredi, à Dakar, une baisse de plus de 22% sur le prix des engrais pour la campagne agricole 2024-2025.
Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) a joué un rôle ‘’très actif (…) dans les préparatifs et dans le dépouillement de la sélection des fournisseurs d’engrais qui nous a permis de réduire cette année le prix des engrais de plus de 22% et 19% pour la filière tomate’’, a-t-il dit.
Le ministre de l’Agriculture prenait part au Conseil d’administration du CNCR.
M. Diagne a salué les efforts consentis par les autorités pour augmenter le budget des intrants porté à 120 milliards FCFA. ‘’Ce qui nous a permis non seulement de réduire les prix d’engrais de plus de 22% et d’augmenter la quantité de plus de 35 mille tonnes’’, a-t-il déclaré.
Selon lui, cette baisse des prix est le fruit d’une collaboration avec le CNCR et le ministère des Forces armées.
C’est dans ce sens, a-t-il dit, que des stratégies ont été élaborées en vue d’aboutir à l’augmentation des quantités de phosphate qui seront mises à la disposition des paysans. ‘’Ces 35 mille tonnes de phosphate seront distribuées gratuitement aux producteurs’’, a-t-il précisé, soulignant que le gouvernement a fait des efforts considérables pour soulager les charges des acteurs agricoles.
‘’Je me permets de réitérer l’importance pour tous les Sénégalais de se mettre au travail. Notre pays importe 1070 milliards de FCfa en denrées alimentaires contre un budget de 7 mille 42 milliards’’, a-t-il fait remarquer.
Ces chiffres montrent à suffisance la nécessité d’arriver à la souveraineté alimentaire prônée par les nouvelles autorités afin de lever la dépendance du Sénégal à l’importation des produits tels que le riz, le blé, l’huile, le lait, le sucre, les fruits et légumes, a-t-il expliqué.
Le gouvernement envisage d’organiser ‘’une journée de réflexion’’ avec les banques, les producteurs et les opérateurs en présence de ‘’la banque centrale qui joue un rôle extrêmement important dans la réglementation du système bancaire’’, a-t-il annoncé.
‘’Pour le financement du secteur agricole, j’ai déjà drafté la correspondance aux 30 banques du Sénégal et aux institutions de microfinance pour organiser une journée de réflexion’’, a-t-il assuré.
Il sera question de voir comment ‘’accompagner le secteur agricole’’, a expliqué le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.
Le président du conseil d’administration du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Nazirou Sall, a magnifié la tenue de cette rencontre avec le ministre ‘’pour la transformation et le développement des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques’’.
Il a salué les efforts des pouvoirs publics qui ont permis d’aboutir à la baisse des prix des engrais.
Nazirou Sall a réaffirmé son engagement à accompagner le gouvernement dans l’organisation du Conseil supérieur agro-sylvo-pastoral qui sera présidé par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
Il a informé le ministre de la volonté de son organisation d’entamer une réflexion ‘’sur le foncier agricole’’, rappelant les efforts du Cadre de réflexion et d’action sur le foncier du Sénégal (CRAFS) et de ”toutes les propositions” qui sont déjà sur la table du président de la République.
Auteur: Seneweb-News
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Comments

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    Machala il y a 11 mois

    Machala c'est de ça dont nous avons besoin. Des articles qui nous parlent de l'amélioration des conditions de vie de nos populations. Merci à pr au pm ainsi qu'à mR DIAGNE pour ces mesures salutaires. Moins de sensationnel svp cher journaliste 

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    il y a 11 mois

    C'est combien le nouveau prix ?

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    reply_author il y a 11 mois

    Urée 10000 le sac de 50kg Dap 12500 le même sac

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    azele il y a 11 mois

    Depuis l’accession au pouvoir du PASTEF, marquée par une victoire éclatante dès le premier tour et portée par une écrasante majorité de jeunes Sénégalais, un phénomène nouveau se manifeste. Le camp de l’APR, ancien parti au pouvoir, se caractérise par un mutisme notable, surtout de la part de ses dirigeants. En revanche, les voix qui s’élèvent proviennent principalement de la presse. Les opposants d'aujourd'hui sont devenus les journalistes et les animateurs de talk-shows, tels qu'Assane Gueye, Mamoudou Ibra Kane, Aissatou Diop Fall, Maimouna Ndour Faye et le groupe Sen TV. Il est bien connu que cette frange de la presse a été financée et entretenue par les anciens tenants du pouvoir. Privés désormais de ce que j’appelle leurs receleurs, ils ont revêtu les habits d'opposants irréductibles. On pourrait accepter que cette presse joue son rôle classique de veille et d’alerte, mais ce n'est pas le cas. Au contraire, nous assistons à une entreprise de diabolisation extraordinaire des nouvelles autorités et à une déformation sans limite de leurs discours. Un exemple contemporain de ce type de déstabilisation par la presse peut être observé au Venezuela. Là-bas, des chaînes de télévision et des journaux ont joué un rôle clé dans les tentatives de coup d'État contre Hugo Chávez en 2002, en manipulant l'information et en soutenant l'opposition. Les conséquences furent désastreuses : perte de confiance publique, répression gouvernementale contre les médias, violence accrue, et une profonde instabilité politique et économique. Il est extrêmement lâche que les anciennes autorités se cachent derrière ces nouveaux types d'esclaves qui portent leur plume. Le cas du groupe de Youssou Ndour, par exemple, mérite une mention spéciale dans cette entreprise de haine. Devenu un vil comploteur et maître chanteur, Youssou Ndour utilise son influence contre les autorités de son propre pays. Face à cela, je demande deux choses : La justice doit jouer son rôle. Ce n'est pas parce que les nouvelles autorités prônent la rupture que le Sénégal doit devenir un no man’s land où l’on peut impunément insulter le président Diomaye et surtout le Premier ministre Ousmane Sonko. Insulter quotidiennement les autorités et s'en tirer à si bon compte est, à mon avis, trop facile. Cela ne représente pas la vitalité de la démocratie, mais simplement l'anarchie. Si la situation continue, les jeunes patriotes du PASTEF risquent de régler eux-mêmes le problème, ce qui pourrait avoir des conséquences imprévisibles. Déjà, des voix sur les réseaux sociaux appellent clairement à cette action. J’en appelle au nouveau ministre de la Justice, Ousmane Diagne, de jouer pleinement son rôle. Depuis sa nomination, il semble tétanisé par l’ampleur des saccages économiques et des crimes de sang, et en réponse, c’est le calme plat. Réagissez. Nous sommes à un tournant décisif. La démocratie sénégalaise ne peut pas se permettre de sombrer dans le chaos à cause de quelques journalistes et anciens dirigeants incapables d'accepter leur défaite. Il est temps que la justice et les autorités agissent pour préserver la stabilité et l'intégrité de notre nation. Comme l'a si bien dit Joseph Pulitzer : "Une presse cynique, mercenaire, démoralisée et dégradée produira à son tour un peuple cynique, mercenaire, démoralisé et dégradé." Il est crucial que la presse se contente de son rôle d'observateur impartial et évite de devenir un porte-drapeau pour des lobbies, des groupes d'influence, voire des intérêts étrangers. Des indiscrétions suggèrent que cette presse a reçu un financement considérable de la part de pays étrangers, poussant pour que ces derniers remportent des marchés au Sénégal. Cela ne peut qu'accentuer les tensions et compromettre la souveraineté nationale. Ndongo Leye Zone B le 18/05//24 Email : diagne_99@yahoo.fr  

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    il y a 11 mois

    Le montant de l'importation en denrées alimentaires et le budget du Sénégal n'ont pas de relation dans ce contexte. Puisque le montant des dépenses d'importation n'est pas decaissé par l'état mais par les commerçants. Au contraire l'état même y gagne des frais de port, de douane et autres taxes et impôts. Ce qui veut dire même que dans ce budget de 7 mille milliards y figure la participation d'une partie de ce montant d'importation énuméré.

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    Karim-USA il y a 11 mois

    Un ministre qui travaille ! Bravo à lui ! C’est ça le nouveau Sénégal !  On s’est battu pour un meilleur Sénégal et voilà le résultat ! Que Dieu nous aide pour ma suite ! Amiiine 

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    reply_author il y a 11 mois

    Le pouvoir doit soutenir des journalistes comme Momar Diongue Serigne Saliou Gueye, des chroniqueurs comme Cheikh ousmane,le groupe Walf etc.Le plus dangereux des journalistes alimentaires c'est Babacar Fiona avec son lii quotidien

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    il y a 11 mois

    Mensonge. La réalité c'est que le prix des engrais a baissé sur le marché international. Et puis est ce le rôle de L'Etat se s'occuper du prix des intrants agricoles. On n'est plus en 1960 , mais en 2024!

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    Paysans il y a 11 mois

    Doyna war année bi manta bakh  ops yi danio grave---/

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    Paysans il y a 11 mois

    Doyna war année bi manta bakh  ops yi danio grave---/

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    il y a 11 mois

    UN GROS KON....."Notre pays importe 1070 milliards de FCfa en denrées alimentaires contre un budget de 7 mille 42 milliards’’, a-t-il fait REMARQUÉÉÉÉ." Ces sont des particuliers ou des entreprises qui importent essentiellement pauvre âne bâté ...

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    il y a 11 mois

    Sorry clavier : remarquER

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    il y a 11 mois

    Ce ministre aime trop le show.... un travail bien fait se verra sur le résultat pas besoin de spéculer tous les jours sur les intentions et projets : passer à l'acte et on verra sur le résultat est bon ou pas. j'ai l'impression qu'à chaque action il en fait un peu trop j'espère juste que les agriculteurs ne vont pas le contredire à l'issue de la campagne.  

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    Jajeuf il y a 11 mois

    Il faut que les nouvelles autorités comment à sévir car on ne peut pas laisser des gens battus aux élections et qui refusent d'accepter leur défaite accompagnés par des journalistes corrompus insultent le Président et son Premier Ministre en toute impunité. La rupture ne signifie pas l'anarchie et il faut que cela cesse.

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    Bathie il y a 11 mois

    Quel prix de l'engrais a baissé ? C'est celui subventionné par l'état et distribué au paysan? En dehors de l'hivernage, ces prix sont ils ceux sur le marché ? J'en doute! Le prix en baisse est celui déjà subventionné par l'état du Sénégal. Si je vais au magasin d'engrais, je n'y trouverai pas ces prix!!

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