Calendar icon
Friday 25 April, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

BCEAO - 3e Rencontre trimestrielle : Le système bancaire ouest-africain passé en revue

image

BCEAO - 3e Rencontre trimestrielle : Le système bancaire ouest-africain passé en revue

La troisième rencontre trimestrielle au titre de l’année 2021 entre la Direction Nationale de la BCEAO pour le Sénégal et les Directeurs Généraux des établissements de crédit s'est tenue le jeudi 28 octobre 2021, par visioconférence.
Cette réunion a été présidée par Ahmadou Al Aminou Lô, Directeur National de la BCEAO pour le Sénégal, en présence de Mamadou Bocar Sy, Président de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Sénégal (APBEFS), des Directeurs Généraux des établissements de crédit ainsi que du Directeur Exécutif de l’APBEFS.
Les échanges ont porté principalement sur l'analyse de la situation récente du système bancaire, la gestion des risques opérationnels au sein des établissements de crédit et la mise à disposition à la clientèle par les banques de billets de banque de petites dénominations et des pièces de monnaie.
Dans un contexte de reprise graduelle de l’activité économique et de maintien d’une politique monétaire accommodante de la BCEAO, la situation du système bancaire a été marquée, au cours des huit premiers mois de l’année 2021, par la progression des emplois bancaires (+501,4 milliards ; +6,6%), pour se situer à 8.110,8 milliards de FCFA à fin août 2021. Cette évolution est principalement tirée par l’activité de portefeuille des banques (+313,6 milliards ; +15,9%), notamment la souscription à des titres publics. Pour sa part, l’encours global de crédits a progressé (+144,3 milliards de FCFA ; +2,8%) pour atteindre 5.238,8 milliards, du fait essentiellement des crédits à moyen terme.
Les établissements de crédit respectent globalement les normes prudentielles en vigueur au cours de la période sous revue. Les données provisoires portant sur leur compte d’exploitation, au titre du premier semestre de l’année 2021, font ressortir un profil relativement satisfaisant, comparativement à la même période de l’année 2020.
 Sur cette base, la BCEAO et les dirigeants des établissements de crédit se sont félicités de la résilience du système bancaire, dans un contexte encore marqué par l'impact de la pandémie de COVID-19 sur la situation de certaines entreprises. Les Directeurs Généraux des banques ont souligné les incertitudes liées aux effets différés de la crise sanitaire sur les encours de crédits restructurés de ces entreprises. Ils ont également relevé la nécessité, d’une part, d’accélérer la mise en place des mesures prévues par l’Etat du Sénégal dans le cadre du Programme de relance économique au profit notamment des PME-PMI et, d’autre part, d’assurer les conditions d’une gestion optimale de leur risque de taux d’intérêt.
 Concernant le “Programme 100.000 logements” initié par l’Etat, les établissements de crédit ont pris note de la signature de la Convention-cadre entre le Fonds de l’Habitat Social (FHS), le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) et l'APBEFS. En vue de satisfaire les pré-requis pour un financement du Programme par le système bancaire local, les dirigeants des établissements de crédit ont insisté sur la nécessité d’assurer les conditions d’une bonne appréciation de la solvabilité des potentiels demandeurs et de veiller à la solidité financière des entreprises attributaires des marchés de construction.
S’agissant de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), les Directeurs Généraux des établissements de crédit ont fait part des mesures déjà mises en œuvre et réitéré leur ferme engagement à renforcer leurs dispositifs internes, suivant le plan d’actions défini en rapport avec les Autorités compétentes.
Au titre de la gestion des risques opérationnels, l’APBEFS a fait part des mesures prises en vue d’une meilleure synergie d’actions entre les établissements de crédit.
Enfin, les Directeurs Généraux des banques ont pris connaissance du bilan du dispositif d’approvisionnement de leur clientèle, à leurs guichets, en billets de petites dénominations et en pièces de monnaie, mis en place en relation avec la BCEAO en 2019. Ils se sont engagés à mettre en œuvre les recommandations formulées par la Banque Centrale. Dans ce cadre, ils ont souligné la nécessité de renforcer les mesures d’incitation, notamment tarifaires, en faveur d’une utilisation accrue, par les consommateurs, des cartes de paiement et des portes-monnaies électroniques auprès des commerces de biens et services.
Auteur: seneweb
ESABAT banner

Comments

  • image
    Ndioba il y a 3 ans

    �jz�����y��ǧ�6�j+%y��

  • image
    il y a 3 ans

    Les p'tits soldats de la France !!!! Cette BCEAO ne nous sert à rien. Elle garde des milliards de réserves au moment où les pays africains membres sont dans la misère. Cette crise du Covid-19 a montré les vrais banques centrales européennes, américaines - comme la BCE, la FED américaine ou la Banque of China - qui ont déboursé des centaines de milliards de dollars pour soutenir leurs économies et les citoyens de leurs pays qui sont restés plusieurs mois sans travailler tout en continuant de percevoir leurs salaires et des aides. La BCEAO a été frileuse, lâche et sans aucun intérêt et soutien pour les africains. Nos économies africaines sont mourantes, les banques étrangères (BICIS, SG, Crédit Lyonnais, CBAO etc) sous perfusion de la BCEAO - qui leur prête de l'argent à des taux extrêmement faibles- ne financent pas et jamais nos pauvres économies. Les citoyens sénégalais sont oppressés par les banques qui les maltraitent et les privent de crédit. Nos banques sont frileuses, ne prennent aucun risque et sucent leurs clients. Elles ne prêtent ni aux populations, ni aux entreprises et ni aux porteurs de projets. Le seul travail des banques au Sénégal est d'encaissé l'argent des sénégalais, de le fructifier mais jamais de crédit à des taux abordables. Bref, les banques en Afrique y compris la BCEAO ne servent pas l'intérêt des africains mais elles sont plutôt là pour servir d'outils d'oppression pour le colon français et pour les entreprises françaises. Honte à vous qui oppressez vos propres frères     

  • image
    reply_author il y a 3 ans

    Le colon français a installé ses propres banques pour ses propres entreprises et son propre business. Même le Maroc a bien appris et bien maîtrisé la leçon en créant ses banques CBAO partout dans le continent pour accompagner le développement d'entreprises marocaines. Personne ne comprend que sur plus de 10 banques installées au Sénégal, il n'y a qu'une seule (la BHS, Crédit Mutuel) qui est sénégalaise, toutes les autres banques sont étrangères. Donc pas étonnant que les banques n'en ont rien à cirer de notre pauvre économie et des populations. Les banques au Sénégal sont toutes des banques d'affaires qui ne prêtent qu'aux grandes entreprises françaises et européennes mais jamais aux PME sénégalaises et aux sénégalais lamda. Le Sénégal doit encourager et soutenir les créations de banques nationales en mobilisant les capitaux des sénégalais du pays et de la diaspora. 

  • image
    il y a 3 ans

    C'est tout sauf une banque. Demandez aux faux monnayeurs qui sont jamais inquietes. C'est un club pour les franc macons.

  • image
    reply_author il y a 3 ans

    Vas te renseigner d'abord avant de débiter des âneries ! Il y a moins de 4 mois, Yérim sow a mis sur pieds une nouvelle banque sous régionale ! Celle du sénégal est actuellement à l'emplacement de l'ancienne clairafrique face  à la place de l'indépendance La BSK est sénégalaise et tant d'autres Les banques sont des affaires privées ! la Bhs a une autre histoire ! Il n'appartient pas à l'Etat d"appuyer des banques ! Je suis sûr que tu es déficitaire  dans ton compte et que t'es un pauvre gars tirant le diable par la queue

  • image
    il y a 3 ans

    Ils devaient pourtant se souciez en priorité de l'arnaque flagrant des banques 

  • image
    Ababacar Sadikh NIANG, Subst il y a 3 ans

    Relativement  à  la  lutte  contre  le  blanchiment  de  capitaux  et  le  financement  du  terrorisme  et  dans  le  cadre  du  programme  de  relance  économique  au  profit  notamment  des  PME-PMI  et  d'autre  part  d'assurer  les  conditions  d'une  gestion  optimale  de  leurs  risques  et  taux  d'intérêt, le  parquet  général  et  son  Procureur  Général  ne  ménageront  aucun  effort  pour  assurer  la  surveillance  du  système  financier  et  économique  pour  préserver  l'ordre  public  économique  et  monétaire.  Ainsi  nous  participons  à  la  relance  des  économies  de  l'UEMOA  et  du  Sénégal.  Pleins  succès

  • image
    Ababacar Sadikh NIANG, Subst il y a 3 ans

    Relativement  à  la  lutte  contre  le  blanchiment  de  capitaux  et  le  financement  du  terrorisme  et  dans  le  cadre  du  programme  de  relance  économique  au  profit  notamment  des  PME-PMI  et  d'autre  part  d'assurer  les  conditions  d'une  gestion  optimale  de  leurs  risques  et  taux  d'intérêt, le  parquet  général  et  son  Procureur  Général  ne  ménageront  aucun  effort  pour  assurer  la  surveillance  du  système  financier  et  économique  pour  préserver  l'ordre  public  économique  et  monétaire.  Ainsi  nous  participons  à  la  relance  des  économies  de  l'UEMOA  et  du  Sénégal.  Pleins  succès

  • image
    Ababacar Sadikh NIANG, subst il y a 3 ans

    Le  Procureur  Général  de  la Cour  d'Appel  de  Dakar  et  son  parquet  Général  participeront  pleinement  à  la  transition  monétaire  qui  est  entrain  de  se dérouler  entre  le franc CFA  et  l'éco.

  • image
    il y a 3 ans

    la bceao doit veiller sur la gestion du crédit mutuel du Sénégal 

  • image
    Abbacar Sadikh NIANG, Substi il y a 3 ans

    Dans  le  journal Jeune Afrique  numéro  3105  de Octobre  2021   Achille  MBEMBE , en  marge  de  la  rencontre  Afrique-France  de  Montpellier,   par  rapport  à  une  ''  approche  géopolitique  du  continent''  nous  dit  ''C'est  une  approche  qui  prendrait  l'Afrique  comme  une  entité  en  soi  une  puissance  dans  laquelle  l'Europe  investit . Un  tel  investissement  se  ferait  dans  la  perspective  consciente  de  construction d'un  axe  commun  autour  duquel  se  structurerait  une  partie  de  l'équilibre  de  la  planète. Je  ne   suis  pas  entrain  de  ressusciter  le  vieux  projet  de  l'Eurafrique  dont  on  connait  bien  les  coloniaux  et  racistes. Il  s'agit  d'une  tout  autre  imagination de  l'ordre  planétaire , qui  suppose  que  l'Afrique se  dote  des  capacités  d'effectuer  un  pivot  sur  elle-même. ''  Toutes  les  conditions  pour  favoriser  l'investissement  international  doivent  être  réunies.  POINT  FINAL

  • image
    Ababacar Sadikh NIANG, subst il y a 3 ans

    REMY  RIOUX, toujours  dans  le  journal  Jeune  Afrique  nèuméro  3105  de Octobre  2021   en  marge  du  sommet  de  Montpellier, déclare  à  la  page  128  ''  Nous  mettons  en  oeuvre  les  engagements  pris  à  Ouagadougou.  Nous  finançons  en  particulier  les  entrepreneurs  en Afrique  abvec  le  programme  Choose  Africa , qui  a  déjà  permis  d'accompagner  plus  de  16000  entreprises , avec  une  enveloppe  de  3,5  milliards  d'euros  entre  2018  et  2022.  Nous  visons  les  start  up, les  TPE  et  les  PME , et  nous  cherchons   à  les  aider  à  toutes  les  étapes  d  leur  parcours  avec  notre  filiale  Proparco.  Les  entrepreneurs  présents  à  Montpellier  témoignent  de  cette  action  commune  et  nous  demanderons  sans  doute  d'aller  plus  loin.  ''  POINT  FINAL

  • image
    Ababacar Sadikh NIANG, Subst il y a 3 ans

    Personnellement  je  suis  les  activités  du  groupe  Attijariwafa  BAnk  et  de  sa  filiale  la  CBAO  parce  que  je  suis  très  bien  traité  par  ma  gestionnaire  madame   COUMBA ALTINE  GUEYE  à  l'agence  CBAO  clair  de LUNE.  Si  la  banque  reste  prudente  et  que  certains  de  ses  concurrents  plus  petits , comme  CIH  et  CFG, s'illustrent  aussi  dans  le  domaine  du  digital , AWB  a  entrepris  un  travail  de  fond  qui  s'attache  à  moderniser  l'ensemble  de  ses  métiers, des  services  adressés  aux  entreprises  à  ceux  dévolus  aux  particuliers, en  passant  par  des  produits  d'assurance.  ''Elle  devance à  ce  titre  ses  rivaux  marocains , BCP  et BMCE-BOA, et  comble  l'écart  qui  pouvait  la  séparer  sur le  continent  d'une  banque  internationale  comme  Société  Générale'', estime  YOANN  LHONNEUR, directeur  du  cabinet  DEVLHON  CONSULTING. Ce  qui  m'impressionne  le  plus  c'est  la  signature  électronique. En  2020, AWB  enregistrait  12  milliards  de  connexions de  clients  par  mois, en  progression  de  60%  en  un  an.  Elle  revendique  également  la  première  place  au  Maroc  du  nombre  d'opérations  intégrant  des  paiements  électroniques , avec  39%  de  ce  marché  en  2020. Vitrine  du  groupe  sur  internet , la  banque  100%  digitale  L'bankalik, lancée  en  2016, illustre  cette évolution.  ''Depuis  février  2021, nous  proposons  une  nouvelle  expérience  d'ouverture  de  compte  FULL  DIGITAL, sans  déplacement  en agence.  L'ouverture  de  compte  se  fait  désormais  à  travers  un  simple  selfie, en  utilisant  les  technologies  de  pointe  de  la  reconnaissance  faciale  et  de  la  signature  électronique''  explique  un  cadre  de  la  banque.  C'est l'idée  générale  dégagée  par  FAHD  IRAQI,   dans le  journal JEUNE  AFRIQUE  numéro  3105, Octobre  2021, page  154.

  • image
    il y a 3 ans

    Les Africains obtiennent des DTS de la Banque Mondiale en dollars, la France récupere ces dollars et fait tourner sa planche à billets CFA et leur donne . Et au passage, elle se permet de se payer sur des "interets de dettes antérieures"! A la place les Africains sont endettés 2 fois auprés de la France et auprés de la BM; De plus sur 100USD empruntés, la France récupére prés de 70 USD et le reste est destiné à être dépensé auprés des entreprises Francaises. Mmeme des handic&apés mentaux n'accepteraient pas cela et ces presidents Africains s'en prennent uax victimes de ce systeme et ils osent parler???

  • image
    il y a 2 ans

    B­­o­n­­j­o­u­r, j­­e m'a­­p­­p­­­e­lle Alissa, j'ai 21 a­­ns) Dé­­bu­­­t du mo­­dè­­le S­­E­X­E 18+) J'a­­ime êt­­­re pho­­­to­­­grap­­­hi­­ée n­­­u­e) Veuil­­lez no­­­ter me­­s phot­­­os à l'adr­esse su­i­­­va­­­nte ->> W­W­W­­­.­X­2­­1.­­­F­­­U­­N

Participer à la Discussion