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Casamance : Le cymbium ("yette") menacé de disparition

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Le cymbium olla, plus connu sous le nom wolof de "yette", est un des fruits de mer traditionnels préférés des Sénégalais est en voie de disparition. 
En effet, dans la capitale méridionale du pays, en particulier à Kafountine, dans le département de Bignona, plus de 250 pirogues s'activent dans la pêche de cette espèce. 
Face à cette surpêche, les acteurs ont eu la volonté de mettre en place des mécanismes de gestion de cette ressource halieutique avec un plan d'aménagement. Ce, pour sauver les nombreux emplois générés par la pêche du "yette".
 Aujourd’hui, le cymbium est en danger d'extinction, principalement en raison d'un manque d'organisation dans le secteur de la pêche, selon Abdoulaye Demba, coordonnateur du Conseil local de la pêche artisanale (CLPA) de Kafountine.
« Il y a des plongeurs qui viennent d’autres localités avec des systèmes d'appareil à ramasser le cymbium.  Ce que nous interdisons catégoriquement parce que si ça continue, cela risque d’accélérer la disparition de l'espèce », dit-il sur les ondes d'iRadio.
Le "yette",  reconnu pour son importance économique et sociale, nécessite des mesures de protection, insiste le coordonnateur du CLPA. « Au-delà des femmes qui gagnent leurs vies grâce à cette ressource, il y a des hommes qui ont créé des unités de transformation via l'exportation et ils y font des recettes. Et à chaque unité, il y a 10 à 15 jeunes qui s'activent autour et qui ont des revenus », relate Abdoulaye Demba.
En réponse aux inquiétudes des pêcheurs de Kafountine, le projet CNREM a élaboré un plan d'aménagement visant à évaluer la population du cymbium dans son habitat naturel depuis la période de reproduction jusqu'à la mortalité.
« Nous avons discuté avec l'ensemble des acteurs et les services de l'État sur les mécanismes de gestion durable de cette espèce. Cela prend en compte toute sa zone de vie, sa biologie, mais aussi son comportement au niveau même de son écosystème de vie. Un plan d’aménagement qui constitue une lueur d'espoir pour la préservation de l'espèce et la prospérité des pêcheurs locaux qui dépendent étroitement de cette ressource pour leur subsistance », rassure Momar Mbaye, spécialiste en développement social des projets College of Natural Resources and Environmental Management (CNREM).
 
Auteur: Absa DIONGUE
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Comments

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    il y a 11 mois

    L'africain ne sait que détruire.  L'état doit intervenir pour préserver cette espèce dans le cadre d'une exploitation durable.   

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    il y a 11 mois

    L'africain ne sait que détruire.  L'état doit intervenir pour préserver cette espèce dans le cadre d'une exploitation durable.   

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    Gallas il y a 11 mois

    YETT MENEU MI, na disparaitre loumou deugueu ma khoko wakh, APR rek la tané

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    CEEDO il y a 11 mois

    AH NON PAS LE  YET CATASTROPHE THIEB SANS YET DA NAYE WAROU SONKO CA DOIT ETRE UNE PRIORITE DES PRIORITES REUNION D URGENCE SOS YET EN PERDITION GAYI DEFE LENE SI AYE NIANE BOK

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    reply_author il y a 11 mois

    en tout cas moi quand je mange le thieppe, dans ma poignée de riz, manaame samaa dannkeu bi, dinaa amme dieune, khogne, soupommé, niambi, carotte, guedj akk yette méneu mi et ça je le fais depuis les années 70, si le yétte disparaît de ma poignée de riz, je ne voterai plus jamais diomaye ou sonko, kone naak vous êtes prévenus, falaa yemme.

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    il y a 11 mois

    Oh pas ça ! 1 soupe kandji sans yétte je n'en veux pas 

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    Salam il y a 11 mois

    "En voie de disparition"? Par quelle etude scientifique? On ne se leve pas un beau jour pour declarer qu'une espece est en voie de disparition. Plus de rigueur waay mes chers journalistes dans la traitement de l'information. Salam 

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    il y a 11 mois

    Attendons le PROJET que SONKO a promis d'écrire pour octobre !

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    reply_author il y a 11 mois

    S'il y a vraiment deux choses que je n'aime pas dans la cuisine sénégalaise, ce sont bien le yett et le soupou kandja.

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    reply_author il y a 11 mois

    Le gouvernement, les pêcheurs et les scientiques doivent se pencher sur cette situation de toute urgence!

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    reply_author il y a 11 mois

    Nous on mange çà bien même!

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    il y a 11 mois

    Quel est l’objectif de cette information dont la source scientifique (si elle existe) mériterait d’être citée. Si une éventuelle disparition du yett doit nous interpeler sur le plan écologique, sur le plan nutritionnel je ne vois pas en quoi cela nous impacterait. Quelle quantité de yett un sénégalais consomme-t-il par an, en moyenne ? Nos fonds de mer raclés par les bateaux étrangers m’inquiètent beaucoup plus.

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    reply_author il y a 11 mois

    Il devrait dire raréfaction du yééte 

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    il y a 11 mois

    Ouf, on nous pompe l'air avec la Casamance du matin au soir! Le " yeet" n'a qu'à disparaître, le monde ne le saura même pas. Pauvre pays!

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    reply_author il y a 11 mois

    Les journalistes doivent bien écrire le wolof. On n'écrit pas ce qu'on veut.

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