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Collaboration INP-PDCVR : booster la riziculture durable dans le bassin arachidier
il y a 5 mois
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Collaboration INP-PDCVR : booster la riziculture durable dans le bassin arachidier
Dans le cadre de la préservation de la santé des sols et de l’amélioration de la production rizicole au Sénégal, l’Institut National de Pédologie (INP) poursuit ses efforts en étroite collaboration avec le Projet de Développement de la Chaîne de Valeur du Riz (PDCVR). En tant que pivot dans la recherche en sciences des Sols et la promotion des bonnes pratiques de gestion durable des terres, l’INP multiplie les initiatives sur le terrain, notamment dans le bassin arachidier, une région stratégique pour la production agricole du pays. Une récente visite de l’INP dans les zones de Médina Guéyène (Kaolack) et Ouyal Sandé (Fatick) illustre cet engagement.Vers une production rizicole renforcée Mame Diarra Thiam, productrice et présidente d'une association de producteurs à Médina Guéyène, a partagé les progrès notables permis par le projet. Elle se félicite du soutien technique et matériel apporté, notamment en termes de semences de qualité et de fertilisants. «?Nous avons vu beaucoup d’amélioration dans ce projet et nous y trouvons notre compte. Parce que depuis le début du projet jusqu’à présent, on a eu beaucoup de connaissances et on a été appuyé. Quand on donne à un producteur de la bonne semence et de l’engrais, vous l’avez beaucoup aidé?», a-t-elle confié.Elle a ajouté que ce suivi a permis aux agriculteurs d’adapter leurs pratiques pour maximiser leur rendement. La productrice précise que les parcelles fertilisées avec un mélange de compost (Tossgui) et d’engrais chimique (NPK) ont offert les rendements les plus élevés, tandis que celles enrichies uniquement avec du compost viennent en seconde position. Elle estime que cette expérience pratique permettra aux producteurs d’optimiser l’usage des fertilisants, tant organiques que chimiques. Promouvoir la consommation du riz local Dans cette dynamique, le PDCVR prévoit également une stratégie pour encourager la consommation de riz produit localement.Aida Sall, opératrice semencière et multiplicatrice de semences, explique que le projet inclut un volet de sensibilisation dans les foyers. «?Par exemple, j’entre dans un foyer, je dis à madame X, je te donne 1L d’huile et à la récolte, tu me remets 3 kg de riz. On est en train de le tester cette année?», a-t-elle détaillé. Ce projet, financé pour cinq ans, ambitionne de renforcer la sécurité alimentaire tout en valorisant les produits locaux. Expérimentation sur la fertilisation organo-minérale. Le responsable de l’antenne centre du PDCVR, Mansour Diop, qui supervise les régions de Kaolack, Fatick, Thiès et Kafrine, salue les résultats de cette collaboration entre l’INP et les producteurs locaux pour améliorer la productivité rizicole. «?Nous sommes à une période de maturité du riz et on voit un bon comportement des cultures dû à l’intervention du PDCVR et de l’INP par rapport aux différents tests organo-minéraux qu’ils ont mis en place?», précise-t-il.Les dispositifs expérimentaux consistent en une combinaison de fertilisants organiques et chimiques testée sur quatre blocs de parcelles, dans le but de maximiser les rendements tout en préservant la fertilité des sols. Selon Médard Gning, délégué zonal de l’INP dans le bassin arachidier, cette approche vise aussi à minimiser les effets négatifs des fertilisants chimiques sur l’environnement. «?Les avantages de la fertilisation organo-minérale sont divers et nombreux mais nous pouvons noter que ça permet non seulement d’avoir un bon rendement mais aussi de maintenir la fertilité des sols, voire même de l’améliorer. Et ça n’a pas d’effet négatif sur la production ni sur l’environnement. On ne peut pas polluer, par exemple, les eaux à côté?», affirme-t-il.Vers une vulgarisation à grande échelle La collaboration entre l’INP et le PDCVR s’appuie également sur la synergie avec d’autres acteurs de la recherche agronomique, notamment l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA). Mansour Diop explique que «?le PDCVR est un projet qui axe son projet sur la synergie entre les différents acteurs. Nous, on a signé des partenariats avec l’INP, l’ISRA et d’autres structures qui interviennent dans le développement rural en particulier dans la riziculture pour pouvoir pousser l’efficacité de l’intervention et la pérennité des résultats que le projet va avoir?».Alors que le projet atteint une phase de maturité, les premiers résultats sont en cours de vulgarisation auprès des producteurs. «?On est presque qu’à la pré-vulgarisation des résultats que l’INP a obtenus avec l’appui du PDCVR afin de les vulgariser à grande échelle pour le développement de la riziculture dans la zone?», indique Mansour Diop. Grâce à cet appui, les producteurs peuvent désormais bénéficier de semences de qualité, d’engrais et d’équipements, ainsi que d’aménagements hydrauliques visant à contenir la salinisation et à mieux maîtriser l’irrigation des terres rizicoles. Des perspectives prometteuses Gnilane Ndiaye, productrice de riz à Ouyal Sandé, se montre optimiste quant à l’impact de ces efforts sur l’autosuffisance alimentaire en riz au Sénégal.Selon elle, «?si les conditions sont réunies, nous pourrons atteindre l’autosuffisance alimentaire en riz, au point que l’on pourrait même exporter notre riz?». Elle relève cependant l’importance d’un soutien matériel et d’une formation continue pour les jeunes agriculteurs, afin de renforcer la production nationale. En intégrant des pratiques agricoles durables et en favorisant la collaboration entre institutions, le PDCVR et l’INP posent ainsi les bases d’un développement agricole respectueux de l’environnement.Ce projet, au-delà des chiffres et des rendements, redonne espoir à une communauté agricole déterminée à relever le défi de l’autosuffisance. Au cœur de ces terres du bassin arachidier, les acteurs se battent pour que le Sénégal puisse, un jour, se nourrir de son propre riz, une ambition qui, selon les producteurs, n’a jamais semblé aussi proche.
Auteur: Moustapha TOUMBOU
Comments
Badara Gadiaga doit presenter ses excuses a toute la Nation Senegalaise. Dans sa confrontation avec Boubacar Camara dans Jakaarlo, Il a ose qualifier le President Diomaye et Ousmane Sonko de “ Boys”. A t il besoin qu’on lui rappelle que le President Diomaye a ete elu par les senegalais. Que Diomaye est le chef supreme des armees senegalaises. Que c’est Diomaye qui commande tous les generaux qui sont tenus de s’executer sur ses orders. Badara Gadiaga est alle tres loin et audela de Badara Gadiaga, la TFM est lourdement complice et responsible. Si on permet a un Cretin Cretinise comme Badara Gadiaga de qualifier lePresident de la republique de “ Boy” alors c’est le debut d’un bordel mediatique dans ce pays. Le Procureur devra s’auto-saisir et demander a Badara Gadiaga d’ou il tient cette liberte de traiter le President de la Republique de “ Boy”. Boubacar Camara lui a tres poliment signifier que “ Fi Boy amafou”. Mais il a continuer de les qualifier de “Boys” . Voila ce que ca donne quand on met les mediocres devant juste parcequ’ils aboient plus haut et plus fort que les autres.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Au travail Nous attendons que ces gens fassent plus que leurs précédents.
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Je souffre d'hépatite B chronique depuis plus de 10 ans, ce qui a entraîné une cirrhose du foie. Je cherchais un remède naturel que j'ai obtenu grâce à l'aide des herbes du docteur Nelson Salim. Je suis tombé sur ses annonces sur ce blog avec une série de témoignages de ses précédents patients guéris d'un cancer du côlon. J'ai décidé d'essayer le spécialiste des plantes médicinales et j'ai passé une commande de ses suppléments à base de plantes pour l'hépatite B et la cirrhose du foie, que j'ai reçus à mon adresse via DHL - service dans les 4 jours, et avec ses instructions, j'ai utilisé le produit pendant 21 jours. . Après avoir terminé les traitements à base de plantes selon les directives de l'herboriste, j'ai fait un test d'hépatite et mon résultat était négatif sans aucune trace de virus dans mon sang avec une charge virale complètement réduite à 40 et mon scanner du foie a montré de bonnes fonctions et fonctionne parfaitement. Je le recommande à toute personne ayant ; Diabète, cancers, désintoxication complète du corps, VPH, EBV, fibromes, gale, arthrite, coagulation sanguine, prostate, virus de l'herpès et épidémie, dysfonction érectile, cholestérol, BPCO, maladie de Lyme, asthme, psoriasis, infection à levures. Ses infos. E-mail; drnelsonsalim10@gmail.com Ou envoyez un texte WhatsApp directement sur ; +1551-349-3414
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Bonjour monsieur le rédacteur de cette belle synergie de ces partenaires et techniciens pour l'atteinte de l' autosuffisance alimentaire en riz au Sénégal. Oui c'est possible. Nous de la société coopérative agricole Kankaba de Marsassoum scoopk dans la région de SÉDHIOU, nous nous adonnons avec les moyens de bords à la culture du riz depuis 3 ans. Malgré les sollicitations au niveau des autorités administratives comme locales, nous n'avons jamais bénéficier de quoi que ce soit. D' ailleurs c'est pour quoi cet article m'a plu en tant Président de cette structure. Si vraiment je pourrais avoir vos coordonnées (tel.email...) afin que nous puissions échanger. Mon e-mail est le suivant.m: traoremahamadou63@gmail.com tel:776352357. Merci beaucoup. Je reste à votre écoute.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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