Un colloque international sur l’(agro)pastoralisme se tient au Sénégal du 12 au 14 novembre 2024 à Saly. Il est organisé pour la deuxième fois par le Pôle pastoralisme et zones sèches (PPZS) regroupe près de 200 personnes de quinze nationalités sur le thème " L’(agro)pastoralisme en Afrique : dynamiques en cours et perspectives, en préparation de l'année internationale des parcours et des pasteurs en préparation de l’Année internationale des parcours et des pasteurs (2026)". Des acteurs vont plancher sur les grands défis du secteur.
"L'agropastoralisme est en évolution continue. Au Sénégal, c'est très changeant. Ce qu'on connaissait comme pastoralisme a évolué vers des fermes d'intégration de plus en plus poussées entre agriculture et élevage. Malgré cette capacité d'évolution, l'agropastoralisme subit beaucoup de contraintes qui viennent de la situation politique, de l'aménagement des terres, des changements climatiques. Malgré tout cela, l'agropastoralisme survit et elle est en évolution permanente", a constaté Serena Ferrari, socioéconomiste, chercheuse au Cirad et membre du comité d'organisation.
Selon le colonel-major Babacar Dione, directeur des Eaux et forêts, chasses et conservation des sols, l'agropastoralisme est confronté à plusieurs défis et enjeux. "Des défis liés à la préservation des ressources pastorales. Au Sénégal, l'élevage est en majorité extensible et a besoin d'espace pastoral, de pâturage aussi bien aérien qu'herbacé pour permettre à cette activité de bien se développer. C'est pourquoi dans la zone nord, il y a des aires sylvo-pastorales. La forêt, c'est le restaurant du bétail ; il est nécessaire de la préserver. En luttant contre les feux de brousse, la coupe abusive, la déforestation, on préserve le pâturage", indique le colonel-major Dione.
Auteur: Khady NDOYE Correspondante Mbour
Comments
Le negre detruit Tout sur son passage!.....maudit
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
La coupe abusive et clandestine est le gros problème sur toute la zone où doit être installée la Grande Muraille Verte pour arrêter le désert. Les arbres plantés ne sont pas surveillés et rapidement ils sont coupés illégalement pour être vendus. Ce qui est rare dans ces zones est malheureusement précieux et se vend cher. Les gens sont plus intéressés par se remplir les poches d'argent aujourd'hui plutôt que par avoir un pays prospère demain. C'est trop triste.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Il faut une police pour surveiller tous les arbres plantés afin que les brigands ne les coupent pas et il faut aussi des peines très sévères. Il y a trop d'incivilité. C'est grave car dans cette histoire le risque est que plus rien ne puisse pousser et vivre dans ces endroits donc plus de culture, plus d'élevage possible. Le risque c'est la mort complète d'une partie du pays ni plus ni moins. Des hectares de désert ça ne fera vivre personne ! Il faut sévir !
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Hum! On dirait que l'auteur de ce machin ne l'a pas relie avant de le publier : c'est déroutant comme production.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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