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[Focus] Cherté du mouton, absence de régulation dans la filière ovine… : Les véritables causes de la Tabas-crise !

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Cherté des moutons de Tabaski

La fête de l’Aïd El Kébir, communément appelée Tabaski, est devenue un véritable casse-tête pour les Sénégalais. Confrontés à la cherté du mouton du sacrifice, quasi-inaccessible pour la majorité des salariés et la totalité des smigards (personnes payés au Smig), les pères de familles sont livrés, pieds et poings liés, aux vendeurs par un Etat qui rechigne à réguler la filière ovine. 
 
Au Sénégal, Tabaski rime avec excès à tous les niveaux. A côté de l'achat des habillements et autres babioles - une priorité pour la gente féminine-, la cherté du mouton du sacrifice, l’élément le plus important de la fête, est un casse-tête pour la majorité des Sénégalais qui tirent le diable par la queue. En ces temps de reprise économique post-pandémie exacerbée par le conflit russo-ukrainien et ses corollaires (flambée des prix, rareté des produits), les Téfankés (courtiers) et autres rabatteurs trustent le marché du bétail au grand dam des pauvres gorgorlous qui ne savent plus où donner de la tête. D’année en année, le prix du bélier ne fait que grimper alors que le pouvoir d’achat n’a pas bougé d’un pouce. 
Surfant sur le désarroi des Sénégalais, ils (les vendeurs de moutons) cherchent à tirer profit au maximum de cette fête où toutes les folies semblent permises. De nos jours, il est quasiment impossible de trouver un mouton répondant aux standards musulmans à 100 000 francs CFA ou moins. Une situation inacceptable si l'on sait que le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) au Sénégal est de 63 000 francs CFA. Sur le terrain, le constat est amer au parking du Stade Léopold Sédar Senghor (et un peu partout au Sénégal) qui grouille sous les bêlements des moutons. L’odeur infecte des excréments des ovins ne repousse plus les chefs de familles sénégalais obnubilés par une seule chose : trouver un bon mouton à un prix abordable. Pour y arriver il faudra avoir les poches pleines et, plus important, savoir déjouer les coups de ‘’cornes’’ des vendeurs. 
Attendue comme des messies par certains pères de familles, ‘’l’armée du salut’’ en provenance du Mali semble défendre sa propre cause. En effet,  les éleveurs maliens, qui se sont installés au parking du stade Léopold Sédar Senghor, ont apparemment déjà tâté le pouls du marché et surfent sur la même vague que leurs compères sénégalais. Ibrahima Gaye, la quarantaine, l’a su à ses dépens.  Il est 19 heures au parking de LSS, ce dimanche 3 juillet 2022. Les dernières lumières crépusculaires du soleil s’éclipsent dans le noir, réduisant les chances pour Ibrahima de trouver un mouton. A côté d’un enclos de fortune, le jeune père de famille bataille ferme avec les vendeurs. Le marchandage électrique ressemble à une plaidoirie avec d’interminables objections. Au finish, le ‘’deal’’ n’est pas trouvé entre les deux. 
« Prêt Tabaski », quand les sénégalais s’endettent pour fêter l’Aïd 
« C’est trop cher ! Il m’a dit que le plus petit mouton coûtait 175 000 francs CFA. Les catégories de moutons que j’achetais, il y a un an ou deux ans, à 150 000 francs CFA coûtent entre 200 000 et 250 000 francs CFA. C’est totalement inadmissible ! Le rapport qualité/prix n’y est pas du tout entre ce qu’on nous propose et la somme qu’on doit débourser pour l’avoir. À ce rythme la fête de Tabaski sera une affaire de riche », lâche-t-il ruminant sa colère. 
En réalité, la Tabaski est réellement devenue une fête pour riches  sous nos cieux. Pour faire face aux innombrables dépenses en période de Tabaski, dont la plus onéreuses est sans nul doute l’achat du bélier du sacrifice, nombreux sont les Sénégalais qui vont s’endetter pour sacrifier à ce rite religieux qui pourtant n’est pas une obligation pour ceux qui n’en ont pas les moyens. Mais il faut dire que c’est devenu une question d’honneur pour nombre de Sénégalais prêts à remuer ciel et terre. 
Caissière dans une institution bancaire de la place, Fatou Binetou dévoile un secret bien gardé. « Beaucoup de Sénégalais font des prêts ‘’Tabaski’’ pour supporter les charges de la fête. Récemment des gens, qui ont déjà un prêt en cours, insistent pour avoir des prêts ‘’Tabaski’’ », confie-t-elle. La majorité d’entre eux le font pour avoir plus de marge de manœuvre aux foirails à bétails où les Téfankés dictent leur loi sous le regard un poil complice d’un Etat qui rechigne à réguler les prix dans ce secteur commercial pour avoir abandonné les éleveurs à leur propre sort. 
Un secteur hors du contrôle de l’Etat
Analysant cette dynamique haussière qui échappe à tout contrôle de l’Etat dont le rôle est de réguler le jeu commercial dans tous les secteurs de l’économie, trois universitaires sénégalais se sont penchés sur la problématique pour apporter des éléments de réponses, dans une étude publiée en février 2019 en cotutelle avec l’Université de Montréal (Canada). Dans leurs travaux, Marie Ndèye Gnilane Diouf (Docteur en sciences économiques à l’Ucad), Pierre Mendy (Professeur à la Faseg, Ucad) et Alassane Bah (Professeur à l’école supérieure polytechnique de Dakar) soulignent d’emblée que « la filière ovine occupe une place importante et joue un rôle socio-économique très important ». 
« En 2014, poursuivent-ils, l'effectif des ovins est estimé à 6 294 000 têtes soit 38% du cheptel sénégalais (ANSD, 2018). La capitale Dakar représente le principal pôle de consommation et sa demande globale tire et oriente l'ensemble de la filière. Cependant, la région de Dakar n'a pas une vocation pastorale faute d'espace, mais néanmoins, la région est le principal centre de commercialisation et de consommation de moutons. La demande annuelle moyenne est estimée à 719 878 têtes ». 
Ainsi à l'approche de la fête de la Tabaski, la demande en moutons est exceptionnellement forte et ne cesse d'augmenter d'année en année. Pour répondre à cette demande sans cesse croissante, remarquent les universitaires, « des flux de moutons proviennent d'une part de l'intérieur du pays notamment de la zone sylvo-pastorale (Dahra, Linguère), de la zone nord (Matam, Ndioum, Ourossogui, Galoya) et de la zone est (Missirah, Tamba, Kahone, Kaolack) et d'autre part de l'extérieur du pays à travers le Mali et la Mauritanie (457 643 de moutons de Tabaski importés en 2017, source Direction de l’élevage) ». 
Ces transits pour approvisionner Dakar impliquent des charges supplémentaires et ont des répercussions sur les prix observés sur les marchés. A cela s’ajoutent des coûts de productions (aliments de bétails) très chers. A Dakar et sa périphérie, par exemple, les petits producteurs croulent sous les charges de production : le sac de foin coûte 6000 francs CFA, là où le sac d’aliments bétail communément appelé « ripasse » ou « mélange » s’est envolé et caracole à 15 000 francs CFA. 
La vente sur pied préconisée par les consuméristes 
Incapable d’influer sur les prix dans ces conditions, l’Etat invite les sénégalais à calibrer leurs besoins avec leur bourse. En des termes on ne peut plus clairs, le ministre de l’élevage Aly Saleh Diop remixe la vieille rengaine : « Il faut considérer l’élevage comme un secteur économique de plein exercice sur lequel nous attendons des points de croissance. Pour y arriver, il faut que les gens qui y sont, soient motivés pour y rester. En voulant acheter un produit, le consommateur va dans la boutique qui correspond à sa bourse. Pourquoi l’accepter pour des produits dits modernes et ne pas l’accepter pour des produits d’élevages parce que ce sont des produits ruraux ? Il faut qu’on change de paradigme pour revaloriser la filière ». 
Pour leur part, les associations de défense des consommateurs militent pour une approche beaucoup plus équitable qui puisse prendre en compte aussi bien les intérêts des vendeurs que ceux des acheteurs. Il s’agit de la vente des moutons de Tabaski au kilogramme sur pied. L’ancien député, Cheikhou Oumar Sy a été le premier à esquisser la solution. Dans un post sur sa page Facebook à la veille de la Tabaski 2020, il écrit : « Aux États-Unis nous achetions le mouton le plus cher à 200 dollars soit 120.000 F CFA. On pèse le mouton et on paye selon le poids et non la race. Ladoum, madoum, sadoum, à la fin de la journée il finit dans la marmite. Notre pays est marqué par l'excès dans toute chose ».
Un avis que partage le Président de l’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momar Ndao qui milite, lui-aussi, pour la vente du mouton sur pied. « Nous pensons que l’Etat doit trouver une formule qui permet de vendre le mouton au pied. C’est faisable. Nous pensons que les moutons doivent être vendus sur pied, avec des bascules au niveau des points de vente. Dans tous les pays organisés, le bétail est vendu sur pieds », avait-il soutenu. Comme c’est le cas, par exemple, au Maroc où le Kg sur pied tourne autour de 50 Dirham. Le mouton de 40 kg y coûte 2000 Dirham soit 126?271 francs CFA. Une solution qui, en plus de garantir un bon rapport qualité/prix, coupe également court aux interminables marchandages. 
Auteur: Thiebeu Ndiaye
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Comments

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    kayar il y a 2 ans

    Il n'y a aucune obligation à faire un sacrifice rituel, si on en a pas les moyens. 

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    Amala il y a 2 ans

    En dehors de la Tabaski les sénégalais consomment de la viande de mouton et ça coute cher, très cher meme. Il faut réguler ce secteur. Le prix droit etre fixé par rapport au poids.  Beaucoup de vendeurs ne viennent plus à Dakar et dans les autres capitales. Il s'arrettent à Xombole, Sandiara, lambaye etc et vendent de grosses quantités de moutons à des revendeurs occossionnels qui doublent presque le prix des moutons achetés à 100000 à xombole.  Ces revendeurs occasionnels payent-ils des taxes?   

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    Mgueye il y a 2 ans

    quand un secteur comme celui de l'élevage est aussi désorganisé et que lont ne dépend que de l'étranger ,ce sera trés dificile de réguler ! Quand la part du gain prime , on ne peut que constater les dégats! L'etat doit prendre ses responssabltés pour réglementer le secteur! les vendeurs de moutons qui exploitent les loumas, darals, ou espaces pubiques devront vendre leur  moutons  au poids ! prix au kilogramme. Concernant les Moutons de races, ils  devront etre resencer et authentifier , et peuvent se vendre en commun accord entre client et vendeur! Pour les moutons importés et locales les prix devront etre fixés par poids , les vendeurs qui refugent devront vendre chez eux pas dans l'espace publique ! * que tous ceux qui cherche à payer un mouton puissent le trouver !  * et que les vendeurs soient plus indulgent enver leurs freres clients  *Bonne fête.  

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    reply_author il y a 2 ans

    Le problème en est que à chaque Tabaski les meilleurs spécimens males sont abattus ce qui rend impossible toute perspective d'expansion pour l'elevage

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    il y a 2 ans

    quand y'a pas les moyens il ne faut pas acheter......... les sébégalais doivent comprendre la religions et arreter de se la jouer

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    reply_author il y a 2 ans

    Si les membres d'une famille choisissent de cotiser pour acheter un seul gros mouton à 250 ou 300 mille,ils ont la tabaski avec moins de stress du dépeçage.Et les vendeurs sauront raison garder.

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    TOUREM il y a 2 ans

    si ce n'etait que par rapport a la religion, il n'y aurait pas de probleme.c'est socialement que c'est compliqué

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    il y a 2 ans

    Quand on parcourt Dakar en ce moment on se croirait au Moyen-Àge  ça pue, ça hurle, ça défèque humains et bétail partout . Si les enturbannés qui sucent financièrement leurs talibés toute l'année étaient corrects, ils devraient dire que l'achat d'un mouton n'est pas indispensable et que d'autres viandes ( poulets ou autres) peut faire l'affaire. Comme dans les mariages, baptêmes le sénégalais se doit d'épater ses voisins quitte à s'endetter à l'année sans oublier les désiratas de ses femmes et la smala des gamins qui veulent tout-e.s avoir de nouveaux habits, jouets et il remet ça pour Noël .....Sénégalis émergent.....

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    il y a 2 ans

    Les méthodes du système capitaliste doivent être laissés de côté par l'état. La privatisation sauvage fera toujours souffrir les plus pauvres. Le système communiste avait beaucoup d'avantages dans l'équilibre social. Pourquoi l'état ne crée t-il pas lui même des structures régionales d'élevage ou il peut embaucher plusieurs milliers de jeunes pour travailler avec rigueur avec un salaire fixe et des gratifications pour les plus productifs? Notre pays doit il importer du cuir,avec tout ce que nous avons comme fêtes qui procurent tellement de peaux de bêtes (Tabaski,magal,gamou,thiant)

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    reply_author il y a 2 ans

    L'aliment de bétail coûte très cher. Le sac de ngogne qui coûtait 1500Fcfa est aujourd'hui à 5000Fcfa.le prix du ripasse est multiplié par 3.  Ne s'attendez pas à ce que quelqu'un achète un mouton à 80 000, dépense 150 000 pour le nourrir pendant un an pour après vous le revendre à 120 000. Faut pas rêver.  Vous aimez gaspiller votre argent dans des futilités et quand arrive le moment de s'acquitter de vos obligations pour créer à la cherté des prix. Soit vous y mettez le prix pour acheter votre mouton,  soit vous acceptez de ne pas fêter la tabaski oubien vous achetez des chèvres.  Denguen di diaay beug noce ak gnoodi linguen meunoul, topp sen diabar yii gnoulen di depenselo ci aay anniversaires aki khew youdoul farata,  assumez.

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    reply_author il y a 2 ans

    Boleci khalee bou djiguen bougnou guiss ak taate bou reuy beug ko dokhaane. Motakh dinagnou yagga diooy cherté prix khaar yi ak louace bi.

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    bilie le kid il y a 2 ans

    comment faire, khalé you djeguène yii dagnou toye khepp, lalle , lalate bagnou danou

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    bilie le kid il y a 2 ans

    comment faire, khalé you djeguène yii dagnou toye khepp, lalle , lalate bagnou danou

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    bili le kid il y a 2 ans

    moi je prefere donner le prix du mouton à ma copine collegienne, c'est ma femme qui achète le mouton,  la vie est bellissima, niaw!!!!!!!

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    Marty il y a 2 ans

    "De nos jours, il est quasiment impossible de trouver un mouton répondant aux standards musulmans à 100 000 francs CFA ou moins. Une situation inacceptable si l'on sait que le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) au Sénégal est de 63 000 francs CFA" C'est comme si  on disait en France qu'il est impossible de trouver un mouton à 1200 euros (787 000fcfa) or en France les mouton c'est 200 euros 1200euro = le salaire minimum Sénégal est un pays special

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    Latchiri mbaldi il y a 2 ans

    Il n'appartient pas à l'Etat d'élever des animaux pour sa population. L'élevage est une activité privée. Tout le monde est censé pouvoir le pratiquer. Le rôle de l'Etat c'est de mettre en place des stratégies pour faciliter l'accès aux montons. Cependant il n'appartient pas à L'Etat de fixer les prix des animaux. Dans aucun pays il n'existe des lois pour imposer à un éleveur un prix pour son anal. Il faut prendre vos responsabilités et les assumer. L'Etat ne peut pas se mettre à votre place dans le contexte d'une action qui vous incombe. C'est bien dommage. Au Sénégal on attend tout de l'Etat.7

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    reply_author il y a 2 ans

    Bien vue le sénégalais aime des futilités, tu vois un père de famille qui a plus de 50 ans dépenser beaucoup d’argent  pour son anniversaire ou celui de sa femme mais quand vient l’heure du farata il passe son temps a pleurnicher

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    reply_author il y a 2 ans

    120 à 150 euros 78000 à 100000 fr tu peux avoir un mouton en france 

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    Nkhson il y a 2 ans

    Gérer, c'est avant tout prévoir et puis au lieu de solutions conjoncturels du "taff yeungeul", il faudrait opérer à des solutions structurelles, pour solutionner durablement une crise et ses effets. Il est aberrant de dépendre perpétuellement de l'extérieur, surtout en ce qui concerne les produits alimentaires. Le pays dispose d'assez de sols cultivables et d'eaux de surface comme d'eaux souterraines. Au lieu de mettre en place des institutions futiles budgétivores, il faudrait plutôt par pragmatisme et par esprit patriotique, reverser ces fonds dans le secteur silvo pastorale. On ne peut éluder cette logique qui veut que tout développement humain, commence d'abord par la satisfaction d'une sécurité et d'une autosuffisance alimentaire. De plus nos dirigeants n'apprennent jamais de leurs erreurs, la crise de covid-19 avait engendré une situation de quasi famine dans le pays. Cela aurait dû les inviter à booster les cultures vivrières, dont le riz, le mil, le maïs, le blé de l'arachide mais aussi développer l'élevage et la pêche. Malheureusement, il n'en est rien, à la place on nous sert la politique politicienne, la démagogie, avec une supposée politique agricole visant l'autosuffisance alimentaire. Dès lors on comprend mieux que les priorités soient ailleurs, que la prise en charge des vraies préoccupations des masses populaires. En définitive, il y'a un constat amer d'échec de la politique économique et sociale du régime de M Sall, plus enclin à assurer la bamboula de ses partisans. C'est ainsi que la pauvreté s'est exacerbée, tandis que les secteurs de la santé et de l'éducation au plus mal, accusent des déficits criards. On vit une situation de crise multiforme qui touche pratiquement tous les domaines de la vie nationale. Lorsque la médiocrité, l'incompétence, le clientélisme politique demeurent les seuls critères de nomination à des postes de responsabilités, au sein du gouvernement et de l'administration, cela ne peut que produire la contre-performance et l'échec. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que les sénégalais excédés par cette situation inédite, découlant plus d’un manque de volonté politique, ne croient plus au MACKY et à ses solutions à l’emporte-pièce. Par conséquent, il relève d’une attitude suicidaire pour ce dernier de prétendre à un 3e mandat. En tout état de cause, les sénégalais ne lui concéderont aucune marge de manœuvre visant à atteindre ses objectifs surréalistes, absolument déraisonnables. Cela malgré les vociférations de ses sbires et autres larbins, dopés sans doute par le pouvoir et ses délices.

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    Nkhson il y a 2 ans

    Gérer, c'est avant tout prévoir et puis au lieu de solutions conjoncturels du "taff yeungeul", il faudrait opérer à des solutions structurelles, pour solutionner durablement une crise et ses effets. Il est aberrant de dépendre perpétuellement de l'extérieur, surtout en ce qui concerne les produits alimentaires. Le pays dispose d'assez de sols cultivables et d'eaux de surface comme d'eaux souterraines. Au lieu de mettre en place des institutions futiles budgétivores, il faudrait plutôt par pragmatisme et par esprit patriotique, reverser ces fonds dans le secteur silvo pastorale. On ne peut éluder cette logique qui veut que tout développement humain, commence d'abord par la satisfaction d'une sécurité et d'une autosuffisance alimentaire. De plus nos dirigeants n'apprennent jamais de leurs erreurs, la crise de covid-19 avait engendré une situation de quasi famine dans le pays. Cela aurait dû les inviter à booster les cultures vivrières, dont le riz, le mil, le maïs, le blé de l'arachide mais aussi développer l'élevage et la pêche. Malheureusement, il n'en est rien, à la place on nous sert la politique politicienne, la démagogie, avec une supposée politique agricole visant l'autosuffisance alimentaire. Dès lors on comprend mieux que les priorités soient ailleurs, que la prise en charge des vraies préoccupations des masses populaires. En définitive, il y'a un constat amer d'échec de la politique économique et sociale du régime de M Sall, plus enclin à assurer la bamboula de ses partisans. C'est ainsi que la pauvreté s'est exacerbée, tandis que les secteurs de la santé et de l'éducation au plus mal, accusent des déficits criards. On vit une situation de crise multiforme qui touche pratiquement tous les domaines de la vie nationale. Lorsque la médiocrité, l'incompétence, le clientélisme politique demeurent les seuls critères de nomination à des postes de responsabilités, au sein du gouvernement et de l'administration, cela ne peut que produire la contre-performance et l'échec. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que les sénégalais excédés par cette situation inédite, découlant plus d’un manque de volonté politique, ne croient plus au MACKY et à ses solutions à l’emporte-pièce. Par conséquent, il relève d’une attitude suicidaire pour ce dernier de prétendre à un 3e mandat. En tout état de cause, les sénégalais ne lui concéderont aucune marge de manœuvre visant à atteindre ses objectifs surréalistes, absolument déraisonnables. Cela malgré les vociférations de ses sbires et autres larbins, dopés sans doute par le pouvoir et ses délices.

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    Voyons ! il y a 2 ans

    Le (s) senegalais (es) aiment beaucoup se montrer et montrer aux autres ce que l'on a et est pas. Voilà le problème au tour des grandes fêtes comme la tabaski

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    reply_author il y a 2 ans

    Pourquoi l'état ne peut pas élever des betes.Il y'a des notions qu'on nous fait avaler des tremes comme:"l'état n'a pas vocation à.....",Exectement comme le serinent BM et aitres FMi....Et on  ferme la possibilité sur certaines voies.Pourtant,ça peut nous réussir....

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    il y a 2 ans

    Quand il s’agit de la tabaski vous n’avez pas les moyens mais s’il faut organiser un grand baptême ou mariage qui dure deux jours vous vous savez toujours trouver les moyens, bayi lén thikhane

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    Deug il y a 2 ans

    Le Sénégalais amoul yeurmandé. Très égoiste! Il veut tirer profit pour lui-même à la plus petite occasion. Le taximan la nuit ou quand il pleut devient un monstre, l'éleveur prend le relais en période de fête, l'étudiant une fois sa bourse acquise se fout du reste, le politicien une fois élu se prend pour Dieu, le marabout se donne tous les droits, les activistes une fois devant le fait accompli disparaissent (où sont les Auchan dégage?), l'enseignant ne s'occupe que de son salaire, le président est jaloux de son fauteuil. Pauvre pays!

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    reply_author il y a 2 ans

    cela ne se passe pas comme ça. ils auront de la viande mais pas de tabaski.  

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    il y a 2 ans

    vous politisez tout, l'Eat n'a pas vocation à élever des moutons encore moins d'en fixer les prix. Il ne peut que mettre en place un dispositif destiné à rendre accessibles les moyens pour ceux qui veulent entreprendre. Le Sénégal ne peut échapper à la conjoncture mondiale. Au Mali ce n'est pas l'Etat qui élève, ce sont les citoyens maliens, qui quelques fois n'ont pas les moyens des sénégalais,mais sont plus travailleurs. Au même moment le sénégalais pense que l'Etat doit tout lui procurer et à des conditions qui n'existent nulle part. Arrêtons de vivre au dessus de nos moyens et consacrons nous à l'essentiel.

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    il y a 2 ans

    wallahi le goorgorlou sénégalais est très fatigué fatigué n'est même pas le terme adéquat .Il faut aider le goorgorlou faut les aider faut les aider .Demander à un goorgorlou de ne pas fêter la tabaski parce qu'il en a pas les moyens c'est vraiment sadique .Il ya certes la religion mais il ya surtout les enfants qui attendent avec impatience le mouton .C'est l'un des rares moments où la famille mange de la viande Vraiment on doit revoir le système actuel qui  est inhumain 

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    il y a 2 ans

    Finalement c quoi le rôle de l'Etat si comme le dit l'autre il aurait vocation à être paresseux sous nos cieux. Expérimentons des solutions nouvelles. 

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    il y a 2 ans

    Pourquoi chacun de nous ne pense pas acheter un mouton a 30 mille et l'elever a la maison pendant un an. Moi c'est ce que je fais chaque annee et lorsque les autres sont sous pression, moi je suis zen. En temps de crise, il faut etre ingenieux et creatif.

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    il y a 2 ans

    La vérité est que nous vivons au dessus de nos moyens et c est cela le vrai problème, Tabaski ou pas.Mais bon au pays du guistal tout est permis

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    reply_author il y a 2 ans

    tabaski n'est pas une farata ,olalala l'islam est tres mal compris au senegal

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    reply_author il y a 2 ans

    tabaski n'est pas une farata ,olalala l'islam est tres mal compris au senegal

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    Karim$ il y a 2 ans

    Ça fait 10 ans que nous subissons l’incompétence du gouvernement, avec des pertes énormes ! Té koufi manifesté, il risque de mourir avant le mouton de Tabaski. Le vampire du palais aime le sang. 

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    Ibrahima il y a 2 ans

    J'ai eu une hépatite B chronique avec une charge virale de 200 pendant plus de 5 ans et on m'a recommandé d'utiliser des médicaments à base de lamivudine qui ont entraîné une cirrhose du foie.  Je suis tombé sur ses annonces sur ce site de blog avec une série de témoignages de ses anciens patients qui ont été guéris de différentes maladies.  J'ai décidé d'essayer le phytothérapeute et j'ai passé une commande pour ses suppléments à base de plantes pour l'hépatite B et la cirrhose du foie, que j'ai reçus à mon adresse via DHL - service dans les 4 jours, et avec ses instructions, j'ai utilisé le produit pendant 21 jours  .  Après avoir terminé les traitements à base de plantes selon les directives du phytothérapeute, j'ai effectué un test d'hépatite et mon résultat était négatif, sans aucune trace du virus dans mon sang et mon foie scanné a montré de bonnes fonctions.  Je le recommande à tous ceux qui ont;  Diabète, cancers, désintoxication complète du corps, HPV, EBV, fibrome, gale, arthrite, coagulation sanguine, prostate, virus de l'herpès et épidémie, dysfonction érectile, cholestérol, MPOC, maladie de Lyme, asthme, psoriasis, infection à levures.  Ses infos.  E-mail;  drnelsonsalim10@gmail.com  Texte WhatsApp : +212711099960.

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    reply_author il y a 2 ans

    La plupart des sénégalais n'ont pas de maison pour y élever un mouton,  ce sont des locataires d'appartements et ils n'ont aucun espace pour garder même une poule

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    N'achetez pas !! il y a 2 ans

    Si 90% des moutons ne trouvent pas preneurs et retournent au bercaille en camion, ils changeront leurs fusils d'épaule.

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    Achetez 5 kg viande il y a 2 ans

    Et régalez vous en famille. Bonne fête de D'Aïd al Kebir !

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    il y a 2 ans

    Le ministere de l'agricuture doit etablir une delivrance de license de mouton afin de recuperer des taxe et imposer le pesage des mouton selon le prix du kg de la viande sur le marche local..cela limiterai l'exces cause par la tabaski et son cortege de frustation chez le goorgolu senegalais

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    il y a 2 ans

    B­o­n­­j­­o­­­u­­­r, j­­­e m'a­­­p­­­p­e­­lle Alisia, j'ai 21 ans) Dé­­bu­­t du mo­­dèle S­­­E­­­X­E 18+) J'a­­ime êt­­re photo­­grap­­hiée n­­u­e) Veuil­lez noter me­­s phot­­­os à l'adr­­­esse su­­­iva­­­nte >>> W­­­W­­W­­­.­­X­2­­1.­­­F­­U­­­N

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    il y a 2 ans

    B­­o­­n­­j­­­o­u­­r, j­­­e m'a­­p­­­p­e­­lle Alissia, j'ai 21 a­­­ns) Dé­bu­­t du mo­­­dè­­le S­­E­­X­­E 18+) J'a­ime êt­­re pho­­­to­grap­hi­ée n­­u­e) V­­e­­­u­­i­­­l­lez no­ter me­s phot­­os à l'adr­­­esse su­­i­va­­­nte - W­W­W­­.­­X­2­1.­­­F­­­U­­­N id01714010

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    il y a 2 ans

    B­­­o­n­j­­o­u­­r, j­­e m'a­­p­p­­e­­­lle Alisa, j'ai 21 a­ns) Dé­­­bu­­­t du mo­­dè­­le S­E­­X­­E 18+) J'a­ime êt­re pho­to­grap­hi­ée n­­u­­­e) V­­­e­­­u­i­l­­­lez no­­­ter me­s phot­os à l'adr­­­esse su­­i­va­­nte >> W­­W­W­­­.­X­2­1.­­­F­­U­­­N id05397577

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