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[Focus] Harcèlements en milieu scolaire: Un drame social dans l’angle mort de l’attention des médias sénégalais !

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 Au Sénégal, quand on parle de harcèlement en milieu scolaire, on pense à l’agression sexuelle, impliquant le plus souvent les enseignants. Mais, beaucoup se rappellent avoir vu, subi ou entendu parler de brimades, d’insultes, de moqueries, d’humiliations voire de coups. Bref, des plaisanteries malveillantes dont continuent de souffrir nombre d’élèves garçons et filles. Seulement, ces actes aux conséquences désastreuses se situent, malheureusement, dans l’angle mort de l’attention journalistique. Seneweb essaie d’y voir plus clair. 
 
Treize (13) heures passées, ce lundi 27 mars 2023, les rues sont quasiment désertes au quartier Sud de Saint-Louis. Malgré un temps assez clément, seuls quelques ambulants et automobilistes sont dehors à cette heure. Ramadan oblige ! Non loin de la Gouvernance, un groupe de jeunes élèves, sacs au dos, gourdes et autres gadgets à la main, s’amusent et rigolent. Ils viennent de prendre leurs fêtes de Pâques et ce, jusqu’au 12 avril prochain. Mais de plus près, l’un d’eux se distingue. Libasse, environ 10 ans, est chahuté et brimé par ses camarades : « Leuk Sène, Gudu nopp » (Lapin, espèce aux longues oreilles), chantent-ils en chœur, à son endroit.
En réalité, ce petit élève est harcelé, tous les jours, par ses camarades de classe pour avoir des oreilles différentes de celles de ces derniers. « C’est ce que je vis tous les jours, je n’en peux plus », confie-t-il, les larmes aux joues. « C’est comme si je ne suis pas humain, comme eux », ajoute Libasse, l’air dépité.
Le cas de ce petit élève en classe de CE2 est pourtant bien préoccupant au sein sa famille établie à Pikine, dans le faubourg de la vieille ville. « Durant les premières années, il était très brillant, mais de plus en plus son niveau dégringole », témoigne, avec dépit, sa mère.  « Des fois, il ne veut pas du tout aller à l’école, il n’ose pas l’affirmer, mais on le lit à travers ses yeux, il est tout le temps stressé », ajoute Daba, mère de deux enfants.
« Trois à quatre cas traités par mois »
A noter, cependant, que dans cette famille, Libasse n’est pas le seul à vivre ce genre de harcèlement en milieu scolaire. Raby, sa tante, aujourd’hui employée dans une entreprise de la place, a failli abandonner les études pour les mêmes causes. « Je faisais la classe de sixième moyen au lycée de jeunes filles Ameth Fall. Mes camarades me surnommaient ‘’Yattu kell’’ (bâton) et se moquaient de moi tous les jours, surtout à l’heure de la récréation et à la descente », raconte cette mère de famille. Elle dit, toutefois, avoir toujours gardé son sang-froid en se concentrant sur ses cahiers jusqu’à l’obtention du baccalauréat. « On me jetait des papiers, me frappait à l’insu du professeur et récupérait même mes goûters, mais j’ai toujours eu les yeux et l’esprit sur mes leçons. Beaucoup parmi elles n’ont pas pu décrocher le bac, du moins cette année-là », nous dit Raby.   
A Saint-Louis, ces formes de malfaisances sont devenues récurrentes. Un Principal d’un Collège d’enseignement moyen (Cem) que nous avons contacté dit « traiter, parfois trois à quatre cas par mois » dans son établissement, précisant que « même des élèves, reconnus coupables de ces genres de faits, ont été exclus ». 
En réalité, les harcèlements et autres formes de violences sont enregistrés dans presque tous les établissements scolaires au Sénégal. A Dakar par exemple, une source établie au niveau de l’Inspection d’académie nous signale que « des dizaines d'élèves, plus particulièrement des filles, en sont victimes chaque année scolaire » dans le département. « Mais, ajoute notre interlocuteur, ces cas sont tous gérés en interne, au niveau des établissements », rappelant, dans la foulée, que « la plupart de ces cas sont notés au sein des collèges et des lycées ».  
Parmi ces victimes, Christian, Mandiouba et Pauline, tous des élèves âgés entre 6, 8 et 11 ans, vivant dans un immeuble assez peuplé à Hann Maristes. Rosalie, leur mère, confie que la « déformation » (des jambes arquées) de ses enfants leur cause beaucoup de préjudices. Cette dame, dont le mari est haut gradé de l’armée sénégalaise, dit avoir déménagé au moins à trois reprises pour les faire « fuir » les brimades et harcèlements dont ils sont victimes. « La première fois, c’était à Sacré-Cœur, Christian, le plus âgé, souffrait dans son école. Heureusement, ils sont très concentrés sur leurs études, sinon ça allait être pire », narre-t-elle. Elle s’empresse de signaler que ni leur père, ni elle-même ne traîne cette pathologie. « C’est la volonté divine, c’est Lui qui les a faits comme ça », confesse-t-elle.
Les Réseaux sociaux, terreau fertile pour le «cyber harcèlement»
Des témoignages reçus des acteurs de l’éducation et organisations de défenses de droits de l’enfance, établis entre Dakar et Saint-Louis, il nous revient que ces harcèlements en milieu scolaire, au-delà de ceux sous forme sexuelle, peuvent être des menaces physiques, des moqueries, de l’ostracisme, de la propagation de fausses rumeurs à l’encontre de la victime, des insultes, du racket, du vol avec violence entre camarades de classe. Pire, avec l’essor fulgurant de l’internet, notamment des réseaux sociaux, ces comportements dépassent, aujourd’hui, les murs des écoles et deviennent la plupart du temps anonymes. On parle de « cyber harcèlement ». D’ailleurs, « cette nouvelle forme de harcèlement observée sur la toile fait qu’il devient de plus en plus difficile pour les enfants d’échapper aux plaisanteries malveillantes et aux menaces de leurs camarades de classe puisque la plupart de ces jeunes ont une vie numérique qu’ils s’évertuent à entretenir », nous explique un collaborateur de l’Ong « Save The Children ».
Un récent rapport de l’Unesco a révélé que plus de 30% des élèves du monde ont été victimes d’intimidation, « avec des conséquences dévastatrices sur les résultats scolaires, les abandons scolaires et la santé physique et mentale ». Une estimation de Plan International révèle, pour sa part, que 246 millions d’enfants et d’adolescents connaîtraient chaque année la violence dans et aux abords de l’école. Au même moment, dans l’enquête mondiale sur la Santé des élèves à l’école, réalisée par l’Organisation mondiale de la santé, le Sénégal est considéré comme l’un des pays les plus à risque de souffrir d’intimidation, particulièrement chez les filles, dont « les témoignages nous mettent en garde contre le harcèlement qu’elles subissent de la part de leurs camarades de classe et même des enseignants ».
L’enfant et la rubrique des faits divers
Malgré tout, le constat est unanime : ce genre de sujet n’est pas assez pris en compte dans le traitement médiatique au Sénégal. Pourtant, ce phénomène fait partie des « thèmes qui servent l’intérêt public », et dont fait état, notamment en son article 65, la loi N° 2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse.
L’affaire des élèves de Karang, dont la vidéo, virale sur les réseaux sociaux, est l’un des très rares cas de violences et actes de malfaisances dans les établissements scolaires, ayant fait la Une de la presse, ces dernières années. 
« Dans le cadre de l’exercice de leur mission d’information et d’éducation, nombre de journalistes relèguent au second plan la problématique de l’enfant au Sénégal. La question alimente la rubrique des faits divers et le traitement est réservé à quelques cas d’abus sévères », avaient d’ailleurs regretté des panélistes, lors d’un forum d’échange initié, il y a quelques mois, par Plan International, l’Institut Panos et le ministère en charge de la protection de l’enfance avec des professionnels des médias. 
« En tant que journaliste, je ne suis pas très fier de ce que nous faisons vis-à-vis des enfants, parce que le traitement médiatique de tout ce qui concerne les enfants est un vrai problème au Sénégal », s’écriait, de son côté, Adama Sow, directeur de la communication et non moins chargé de la protection des enfants de la Commission de protection des données personnelles (Cdp). Il s’est plaint, dans un entretien avec Emedia, du traitement réservé à la fille mineure violée et maltraitée à Diya dont on a montré le visage et les habits ensanglantés et du plus récent cas de la fille de Fatou Tampi qui a été, selon le professionnel des médias, jetée en pâture. Autant de faits qui ont poussé M. Sow à affirmer qu’il « y a une ligne jaune ou rouge que la presse sénégalaise ne doit plus franchir en matière de traitement de tout ce qui touche les enfants ». 
Alors pourquoi au Sénégal, cette problématique est, aujourd’hui, placée dans l’angle mort de l’attention journalistique ? La question semble ne pas trouver de réponse. Deux responsables de rédaction interrogés dans le cadre de ce papier (un rédacteur en chef et un directeur de l’information, à l'occurrence) ont tous « gentiment » décliné, préférant ne pas « s’y prononcer ». 
« Concilier l’éthique journalistique et les droits des enfants ». 
Journaliste et expert en droit des médias, Oumar Seck Ndiaye explique, pour sa part, cette situation par le fait que la question des enfants n’est pas un sujet ‘’sexy’’, qui n’attire pas beaucoup la foule et ne fait pas « vendre ». C’est pourquoi, fait-il croire, les enfants ne font la Une que quand ils sont dans des sujets de catastrophe. Et, « une fois que l’émotion passe, on tourne la page jusqu'à la prochaine actualité. Les enfants ne sont que de simples sujets qui sont abordés dans des faits divers. On les utilise pour manipuler les foules. Un instrument pour toucher les émotions », s’est-il désolé au cours d’un panel. M. Ndiaye a, à cet effet, indexé la faiblesse ou l’inexistence de productions destinées aux enfants. Dans la même veine, l’expert en droit des médias est d’avis que le rôle des journalistes dans la protection des enfants est de « concilier l’éthique journalistique et les droits des enfants ». 
Docteur en science du langage, Jean Sibadioumeg Diatta est du même avis. L’enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) dit avoir remarqué que du fait de la conjoncture économique, les médias mettent le plus le curseur sur les faits divers qui augmentent l’audimat et vendent les quotidiens et la presse en ligne. « Les sujets ayant trait aux conditions des enfants, couches vulnérables, n’intéressent pas suffisamment les médias. Nous sommes à l’ère du sensationnel et des faits politiques qui inondent les médias », observe-t-il, admettant, tout de même, que le harcèlement en milieu scolaire constitue un véritable fléau qui gangrène le secteur de l’éducation. « Les cas récurrents sont étouffés ou réglés à l’amiable ; ce qui fait que le phonème connaît un développement extraordinaire. Il faut être dans le milieu pour s’en rendre compte. Beaucoup d’enfants abandonnent le milieu scolaire à cause de ces harcèlements », ajoute l’universitaire.
Dr Diatta reconnaît, par ailleurs, le rôle « prépondérant » des médias qui, à travers des productions approfondies, posent le problème sur la place publique et proposent des pistes de solutions tant préventives que répressives. « On doit sortir le phénomène du domaine du tabou pour  le rendre public. Cela se fera grâce à la contribution des médias », plaide ainsi le communiquant, qui préconise la mise en place « d’un réseau d’acteurs de la presse spécialisés sur la question afin de porter le débat en le rendant public ». D’autant plus que, conclut-il, « les médias ont une mission d’éducation et de sensibilisation face à un fléau comme celui des violences qui touchent les enfants ». 
 
Effets psychologiques 
Quoi qu’il en soit, les conséquences des violences et harcèlements scolaires pèsent sur l’âme de l’élève et du futur adulte. A court terme, le décrochage scolaire ou l’absentéisme, la désocialisation, l’anxiété, la dépression, ou des idées suicidaires. « Ma fille fait l’objet de moqueries et de railleries d’un de ses camarades. Quand un jour elle rentre de l’école et me dit maman, je veux changer d’école, j’ai prévenu le directeur de l'école. L’élève en question a été convoqué. Aujourd’hui ma fille est en perte de confiance et en manque de concentration », confie Mariam Sidibé, mère de famille, habitant Médina. Selon elle, sa fille a le tort d’avoir des yeux à l’envers.
Aussi, d’après le psychologue Ndiawar Wade, « des conséquences peuvent se faire ressentir tout au long de la vie de la victime et sur le développement psychologique et moral de sa personnalité comme l’estime de soi, la honte, le découragement, le sentiment de culpabilité et d’insécurité ou la difficulté à aller vers les autres ». 
Il déclare, par ailleurs, que le harceleur n’est pas non plus épargné. « A la limite, il peut souffrir du manque d’empathie, d’un étroit rapport à la violence, de la marginalisation, de l’échec scolaire, de la délinquance, des troubles sociaux et de la dépression ».
Auteur: Aminata SARR
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Comments

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    Witness il y a 2 ans

    Tellement vrai.  On se souvient du primaire, on a une sœur qui souffre d'un handicap et les élèves se moquaient d'elle à chaque déscente alors on se préparait à se battre à chaque descente jusqu'à qu'ils arrêtent.  Ce problème existe vraiment dans nos écoles mais que vous vous il y'a des adultes méchant et mesquins mais il y'a des enfants qui ne sont pas des anges mais alors pas du tout. 

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    AHMED il y a 2 ans

    Un article trés interressant qui me redonne la force de lire et de commenter. Bravo et toutes mes félicitations.

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    il y a 2 ans

    La plupart des harcéleurs sont des militants de Pastef aujourd'hui 

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    il y a 2 ans

    Voilà un vrai sujet qui mérite d’être abordé et je vous félicite de l'avoir mis à l'ordre du jour. De par mon ma profession, je peux vous affirmer que le harcèlement est un vrai fléau chez les petits et les adolescents. Je vis dans un pays où, malgré un vrai arsenal juridique et de vrais plans de lutte contre ce phénomène, cela fait d’énormes dégâts. Dépêchons nous d’éduquer nos petits avant que cela ne devienne encore plus grave.

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    guimba il y a 2 ans

    Un très bon article qui doit inspirer les journalistes mais aussi les ministéres en charge de l'éducation pour sauver des enfants mais aussi des enseignants qui sont chahutés par des éléves un très bon sujet machallah félicitations sinon diminuez les sujets politiques qui nous tympanise.

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    reply_author il y a 2 ans

    tu es vraiment un grand imbécile frustré et obsessionnel, ça se soigne à coup de bâton !

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    reply_author il y a 2 ans

    tu es vraiment un grand imbécile frustré et obsessionnel, ça se soigne à coup de bâton !

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    reply_author il y a 2 ans

    les petits recopient ce que font les grands enfants adultes , comme les chiens enragés ils ne lâchent jamais leur os !

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    Abdou il y a 2 ans

    Enfin un article qui me fait penser qu'on a toujours des hommes de média sur qui nous pouvons compter pour montrer les vrais tares de la sociétés... Nous en avions marres de sujets de faits divers et de politique politicienne tous les jours!

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    il y a 2 ans

    Un article qui vaut la peine ! Un vrai problème sociétale ! Ma fille s'est fait harcelée par ses copines de classe, et par son maître d'école , elle rentrait a la maison en pleurs , complétement démolie ! Non seulement ils sont méchants mais quelques-uns véhiculent les idées de leurs parents en stigmatisant tout ce qui ne leur ressemble pas ! Je l'ai su bien plus tard malheureusement..elle a souffert en silence elle avait peur.. on aurait règle ça vous ses copines malheureuses et certainement très jalouses et vous le maître d'école honte à vous ! Déverser votre bille et votre mal être sur une enfant ! Je devrais même vous citer !  Mettez un suivi psychologique dans les écoles svp 

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    reply_author il y a 2 ans

    piqûre de rappel dans qq années rien n'aura changer  au fait dans les foyers polygames ....un article serait le bienvenu pour la jalousie et les coups bas dans cette catégorie, le "maître des lieux" reste au-dessus de la mêlée.....

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    reply_author il y a 2 ans

    Oui le probleme existe dans toutes les ecoles et tous les pays du monde.Les enfants peuvent etre des monstres dehors et parfois ca na rien a voir avec l'education d parents. En tout cas,nhesitez pas a former vos propres enfants,a leur donner de la confiance,a leur parler,discuter avc eux a la descente,les observer parfw kan vs les deposez,debarquer plus tot par surprise pr les recup etc..Parfois nos enfants peuvent etre le harceleur sans kin le sache. Mani ,passez plus de temps avc.

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    reply_author il y a 2 ans

    Ca s est passe ou svp? 

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    Article pertinent il y a 2 ans

    Les gens n'en parlent pas, mais le harcèlement est un fléau qui infecte le milieu scolaire 

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    Éleve il y a 2 ans

    Je suis élève et je suis harcelée par mes camarades. Il faut le vivre pour comprendre 

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    il y a 2 ans

    Documents de cours et d'exercices corrigés disponibles pour tout les niveaux ( 6eme à la terminale ) et dans les différentes matières ( Math , Pc , Svt , Français , HG , Philo , Espagnol    Documents pour ENA Douanes police greffe gendarmerie......   syll.cheikhfama84@yahoo.com

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    reply_author il y a 2 ans

    en general les adultes mechants ont des foyers qui tolerent ce genre de comportements et donc des enfants qui perpetuent cette violence!

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    reply_author il y a 2 ans

    vraiment! seneweb quand ils font bien il faut qu'on leur dise! 

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    reply_author il y a 2 ans

    vraiment! seneweb quand ils font bien il faut qu'on leur dise! 

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    reply_author il y a 2 ans

    Il faut les dénoncer au proviseur.  On t'aurait bien conseillé de leur casser la gueule mais mieux vo la jouer intelligament 

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    il y a 2 ans

    Article très intéressante .Ces cas existé dans certains établissements scolaires maintenant C est aux directeurs de écoles et aux responsables de veiller sur ces pratiques avec l implication des acteurs communautaires ( cge ,ape ,ame) Il y aussi les enseignements apprentissages comme l activité vivre ensemble avec les contenus : les respect des autres ,le respect des handicapés, le respect de la différence physique, ethnique, religieuses,la solidarité .....) qu il faut bien inculquer et encrer chez les enfants particulièrement les élèves.Je me rappelle à l école le dernier des évaluations était hier de l école à l maison il faut bannir tout ça ne jamais humilier un enfant 

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    reply_author il y a 2 ans

    je me suis fait harceler par des groupes de nullards au collége mais il y'a une justice sur terre J'ai réussi et eux non et quand je viens profiter du soleil d'été du pays ils me vénérent pour quelque billet de banque lol les écoles devraient sensibiliser les jeunes et les encourager à dénoncer ces actes d'intimidation  

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    il y a 2 ans

    Mon univers me fait rencontrer, à longueur d’années, des situations de harcèlement entre adolescents et j’ai fini par comprendre une chose : un enfant n’est jamais un monstre, même si certains le deviennent. Quand vous arrivez à toucher le cœur d’un enfant avec une flèche non empoisonnée, vous tirez le meilleur de lui. Les ados ont la particularité de savoir créer des situations compliquées mais ils savent aussi démonter les systèmes qu’ils ont créés. Quand vous prenez le temps de leur expliquer et surtout de les écouter, dans les cas de harcèlement, ils vous font sortir de la situation beaucoup plus vite que les querelles d’adultes qui, en général, ne font qu’envenimer les situations par procès interposés. L’enseignement moral et civique a encore plus d’avenir chez nous par les temps qui courent.

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    Deft il y a 2 ans

    Demandez aux enfants bègues, par exemple, le calvaire des moqueries qu'ils vivent. L'effet psychologique les perturbe à vie. Manque de confiance, fermeture, peur, manque d'ambition, pas entreprenant, etc

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    harcellement il y a 2 ans

    ce sont des hommes hétérosexuels qui font ça? Vraiment, cette catégorie est très dangereuse :-)

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    il y a 2 ans

      Cet article, il n'y a pas besoin de revenir sur son utilité, cela a été dit et redit. Le phénomène doit intéresser tout le monde car votre enfant, votre frère ou sœur peut en être victime ou auteur. Une fois de plus, nous pouvons constater que tout ce qui touche à l'enfance laisse les sénégalais de marbre. Ce n'est guère que la troisième fois que vous essayez, avec le même article, de sensibiliser mais rien à faire, les adultes sont aphones, aveugles. Ils préfèrent disserter sur la politique quotidienne, le sport (que j'aime bien) et le people avec son lot de vulgarité et d'inutilité.

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    il y a 2 ans

    Au Senegal c l etre humain qui n a aucune valeur du tout..Allez voir l etat de vos hopitaux et comment les malades y sont traites..surtout ceux sans moyens..c la misère au sens propre du terme..La honte. 

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    il y a 2 ans

    Le sujet traité est-il plus ou moins important que celui qui nous parle de consommation de dattes? Vous comprenez ce que je veux dire?

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    il y a 2 ans

    mobbing comme on dit en anglais oui c vrai cest tres senegalis le gruoupe qui sen prend lachement a une personne qui ose sortir de la dictaure collective

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    il y a 2 ans

    Le harcèlement à l'école n'a rien à voir avec le journalism ou la presse. C un problème de suivi parental en étroite collaboration avec l'institution scolaire. La majeur partie des parents ne mettent jamais les pieds à l'école pour s'enquerir du comportement de leur enfant . Toute école doit avoir un comité de conseillers parmis les enseignants ,chargé de gérer ces genres de situation.....malheureusement. parent,enseignant;école,association parents d'élève  doivent travailler main dans la main pour le bien être des enfants  

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    reply_author il y a 2 ans

    Enfin seneweb nous presente un article intéressant et serieux. C'est un fléau très grave qui se vit dans les pays du monde mais ailleurs en occident par exemple l'état ou les gouvernements font beaucoup d'efforts aussi bien dans le milieu scolaire que dans la presse pour non seulement sensibiliser mais surtout prendre des mesures disciplinaires qui vont de la convocation des parents jusqu'à l'exclusion de l'école. Mon fils est au primaire au Canada mais à l'ouverture des classes dans les documents remis par l'école il y'en a un qui exclusivement de l'harcellement et des sanctions qui en découlent. Personnellement j'ai subit cet harcèlement au dahra en plus d'être violé à l'âge de 6 ans par une fille qui en avait environ 18. Donc, aujourd'hui psychologiquement j'en ressens les conséquences même dans ma vie sexuelle. Je pense qu'il faut aussi faire des articles sur les viol des jeunes garçons par des filles plus âgées ou même des femmes 

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    BRAVO il y a 2 ans

    Tres bon article. quand jetais enfant ( javais entre 9 et 11 ans jai fait tout mon cursus aux Maristes et il y avait  des groupes, les enfants des Ministres et les enfants de la classe Moyenne et biensur les pauvres ( les enfants dont les parents travaillaient a la cantine de l'ecole, ils etaient qq fois balayeurs, surveillants etc) moi j'etais dans le groupe des enfants de Classe Moyenne ( Mon pere etait entrepreneur, et ma mere etait Professeur a l'Universite de Dakar) nous habitions au Point E. Les enfants des Ministres etaient adules par les cons sauf moi car a la maison on nous avait appris a etre fieres, ne jamais faire le Siboro, et de bien travailler a l'ecole. Jetais dans la meme classe avec le certain Yerim Sow. ceci cest dans les annees fin 70 debut 80. Les enfants riches etaient tres arrogants.. ils demandaient auz autres d'etre leur  NDOUGOUROUSS.. moi je refusais, et ils me faisaient subir des mechancetes.. Ils m'appelaient Pauvre alors que moi mes parents gagnaient proprement leur vie, alors leurs parents etaient Minsitres Voleurs. Dans le bus rouge qui nous remmenait a la maison et nous deposait, on m'insultait, et tout, un jour je me suis levee, et je me suis battue avec un garcon, j'etais fachee, je l'ai tabasse d'une maniere car j'en avais assez. Je vous dis que  beaucoup de ces enfants de Ministres, Ambassadeurs et employes de la Banque Centrale.. je les ai cherche sur Facebook, ils n'ont pas reussi. Aujourdhui je suis tres contente et fiere la ou je suis.. Ces enfants s'habillaient chers et chics, ils etaeint ensemble pendant la recreation et si tu voulais etre dans leur groupe, il fallait etre comme un esclave, ils t'envoyaient acheter le goute de Pain saucison, jambon, mergez qui se vendaient, les anciens des Maristes sauront cetait au temps de Mr. Cabrita et de Mr. Bruyas, Mr. Lopez. et du surveillant Adama.  Le bullying cest une realite. et ca peut causer des sequelles pour la vie si on n'est pas forte.. jai vu des eleves qui etaient oblige d'aller dans d'autres ecoles car a Sainte Marie il y a bien ce phenomene. les professeurs et surveillants ne sont pas au courant car ce sont des choses qui se passent quand ils ne sont pas presents. Les enfants peuvent etre mechants et mesquins.  Dans la vie il ne faut jamais accepter d'etre victime. Bat toi, depuis ce jour, tous ces enfants de gros bonnets, ministres voleurs des annees 80 ont eu peur de moi.  En colonie de vacances aussi meme chose, tu retrouves les memes tetes qui te font du mal, et te disent du mal. Refuses. Meme les adultes le font dans les lieuz de travail. Pas seulement a l'ecole et avec les enfants.

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    reply_author il y a 2 ans

      On peut témoigner sans citer de noms, sinon cela ressemble à une forme de harcèlement de vengeance. Tous les « fils de » ne sont pas forcément pourris. Philippe Senghor avait la réputation d'être bien élevé, gentil et sympathique. Dans votre «malheur», vous avez eu la chance d'être une génération qui n'a pas grandi avec les réseaux sociaux qui sont un amplificateur désastreux du harcèlement chez les ados. Si votre enfant possède un portable, ce n'est pas lui manquer confiance que de contrôler, de temps en temps, son téléphone. Un autre moyen de contrôle est d'accompagner sa progéniture, de temps en temps, quand il va à l'école. S'il vous donne l'impression d'avoir la boule au ventre devant l'école, inquiétez-vous et parlez-en avec le responsable de l'école et ses professeurs. Même si tout se passe normalement pour lui, si vous discutez souvent, il peut vous mettre au courant de la situation d'autres enfants qui souffrent et là ne le gardez pas pour vous. Dans pareils cas, « parler » ce n'est pas « balancer », c'est sauver !

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    il y a 2 ans

    Cette forme de harcèlement ça existe partout même dans les familles. Et c souvent les ratés et les nullards  qui terrorisent les gens. La solution est de ne jamais se laisser faire . Porter plainte ou recruter des nervis rek et vous aurez la paix. Ne sous estimez pas le harcèlement cela peut détruire une vie. 

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    parlez du chantage il y a 1 an

    faut parler du harcèlement, des abus et des chantages sexuels dont les élèves et étudiantes sont l'objet de la part des professeurs et des maîtres d'école. c'est un fléau honteux dont personne ne parle

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    parlez du chantage il y a 1 an

    faut parler du harcèlement, des abus et des chantages sexuels dont les élèves et étudiantes sont l'objet de la part des professeurs et des maîtres d'école. c'est un fléau honteux dont personne ne parle

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    reply_author il y a 1 an

    faut parler du harcèlement, des abus et des chantages sexuels dont les élèves et étudiantes sont l'objet de la part des professeurs et des maîtres d'école. c'est un fléau honteux dont personne ne parle

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    reply_author il y a 1 an

    faut parler du harcèlement, des abus et des chantages sexuels dont les élèves et étudiantes sont l'objet de la part des professeurs et des maîtres d'école. c'est un fléau honteux dont personne ne parle

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    reply_author il y a 1 an

    SVP faut parler du harcèlement, des abus et des chantages sexuels dont les élèves et étudiantes sont l'objet de la part des professeurs et des maîtres d'école. c'est un fléau honteux dont personne ne parle

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    reply_author il y a 1 an

    SVP faut parler du harcèlement, des abus et des chantages sexuels dont les élèves et étudiantes sont l'objet de la part des professeurs et des maîtres d'école. c'est un fléau honteux dont personne ne parle

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