Les femmes du village de MBoula, chef-lieu de la commune située dans le département de Linguère, ne vont pas prendre part à la journée qui leur est dédiée ce 8 mars.
Et pour cause ! Le seul forage de la localité, tombé en panne depuis plusieurs mois, plonge les populations dans une soif sans précédent.
À l’instar de plusieurs localités du Djoloff où la Journée internationale de la femme sera célébrée aujourd'hui, à Mboula, les femmes ont vivement exprimé leur désarroi face à cette situation très difficile que vivent les populations et le bétail.
Pour étancher leur soif, les femmes se rendent au village de Mboynane, distant de 7 km de Mboula, où bien elles utilisent l’eau du puits.
Tirer de l’eau dans ce puits profond de plus 60 m et vieux de depuis plus de 30 ans, a fini d’user les paumes de leurs mains.
«Nous vivons le calvaire ici à Mboula. On se lève à 6 h pour se rendre à Mboynane. Le seul puits du village ne peut pas alimenter toute la population en eau potable. C’est vraiment dur. Nous perdons énormément de temps autour du puits à titrer le liquide précieux», a indiqué Seynni Lèye, porte-parole des femmes de Mboula.
Auteur: Lamine Ndiaye (Correspondant Linguère)
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Sous développement mettina. Du courage braves femmes.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
le ministre de l'hydraulique doit régler ce problème au plus vite
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