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Kaolack : le vieux de 66 ans tue son fils aîné et le jette dans un puits avec l’aide du…

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Si le verdict de la chambre criminelle de Kaolack est maintenu et qu’ils vont au bout de leur peine prononcée ce lundi, Cheikh Sarr et son fils Moustapha auront, respectivement, 77 ans et 46 ans au moment de sortir de prison. Ils ont été reconnus coupables et condamnés à 15 ans ferme pour le meurtre de Babou Sarr, fils aîné du premier et donc grand-frère du second. Placés en détention préventive en février 2019, il leur reste donc 11 ans à purger. Ils auraient payé plus cher si le juge avait suivi le réquisitoire du procureur, qui avait demandé contre eux la réclusion criminelle à perpétuité.L’Observateur, qui a couvert l’audience, rapporte que les faits incriminés remontent au 25 février 2019 à Keur Ndéné Ndao, dans la commune de Gandiaye (région de Kaolack). À 21 heures, Babou Sarr, revenu au domicile familial après une partie de thé avec ses amis, s’en prend à son père, Cheikh Sarr. Les relations entre les deux hommes sont exécrables.Les esprits s’échauffent, le ton monte. Babou Sarr s’empare d’un coupe-coupe et fonce sur le sexagénaire. Ce dernier se réfugie dans sa chambre. Son fils aîné le poursuit, mais se heurte à l’opposition de son frère, Moustapha, qui lui assène un violent coup de gourdin aux jambes.Sonné, Babou Sarr s’affale au sol. Son père surgit, armé lui aussi d’un gourdin. Cheikh Sarr et Moustapha s’acharnent sur la victime qui, assommé, se vide de son sang. Croyant Babou Sarr mort, les deux meurtriers le jettent dans un puits d'un village voisin, Diomkel.Manque de bol, ils sont repérés dans la pénombre par Moustapha Ndiaye, oncle de la victime et conducteur de moto Jakarta de son état. Alerté par les gémissements de son neveu, poussés du fond du puits, ce dernier appelle les sapeurs-pompiers de Kaolack.Les soldats du feu réussissent à extraire Babou Sarr du puits et le conduisent à l’hôpital El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack. Avant de succomber à ses blessures, la victime parvient à conter sa mésaventure à son oncle.Le lendemain, Cheikh Sarr se confesse auprès du chef de village. Mais à la suggestion de ce dernier de se constituer prisonnier, le père de la victime s’oppose. Il reviendra à Moustapha Ndiaye de saisir la gendarmerie.À la barre, Cheikh Sarr a tenté de justifier son acte en déclarant qu’il était constamment victime de menaces de mort de la part de son fils aîné. Moustapha a, lui, légitimé son implication par sa volonté de protéger son père de son grand-frère.
Auteur: Seneweb News
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Comments

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    il y a 1 an

    C tragique, tout cela émane de macky qui  Gère le sénégalais de manière violente  Les rendant violent à leur tour. 

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    il y a 1 an

    C tragique, tout cela émane de macky qui  Gère le sénégalais de manière violente  Les rendant violent à leur tour. 

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    reply_author il y a 1 an

    Hum, tu exagères. 

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    reply_author il y a 1 an

    Gnak khorim AK gnak yar AK yabatè nga def. Macky Sall mo gueune sa baye

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    kamy lass il y a 1 an

    mdr tu es vraiment marrant toi comme si les meurtres n'existaient pas au sénégal avant que maky ne soit prési

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    il y a 1 an

    La violence au Senegal est née avec la venue de Sonko et son pastef

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    il y a 1 an

    La violence au Senegal est née avec la venue de Sonko et son pastef

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    il y a 1 an

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    il y a 1 an

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    il y a 1 an

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    il y a 1 an

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    886 il y a 1 an

    C est notre tissu social qui se defait petit a petit .

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    il y a 1 an

    C'est tragique comme histoire de famille. Hier nos sages anciens auraient analysés cette situation et tiré des conclusions sur comment régler autrement ce type de conflit. Aujourd'hui on a les moutons Pastef qui bêlent "c'est la faute à Macky" et les moutons APR-BBY qui bêlent "c'est dû à Sonko". Triste.

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    reply_author il y a 1 an

    décidément . 

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    Moom il y a 1 an

    Verdict trop sévère. Sans l'intervention de son petit frère, le défunt aurait tué son père, ce qui serait encore grave. C'est une légitime défense et il fallait seulement les condamner avec sursis.  

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    reply_author il y a 1 an

    Lorsque j'ai vu ce weeked de nombreuses agences bancaire et stations services se barricader avec des barres grilles et barre de fer, j'ai eu un pincement de coeur. On dirait que nous sommes en  Somalie.

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