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Wednesday 30 April, 2025
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La Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance contre les discours haineux et les violences électorales

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La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) condamne avec la dernière énergie les violences qui ont émaillé la campagne électorale des élections législatives anticipées du 17 novembre 2017. Les membres du PFPC appellent les acteurs politiques à éviter des discours haineux et qui sont à la base de ces violences.
 
« Au-delà de tout le travail effectué par la plateforme, nous avons initié ce point de presse d’abord pour déplorer avec la dernière énergie, les actes ignobles et d’une grande barbarie qui se sont produits dans notre pays, puis appeler les partis politiques et coalitions de partis à l’apaisement dans le discours, et à œuvrer pour que ces derniers jours de la campagne électorale se passent dans la paix le calme et ma sérénité », a exhorté la présidente du conseil d’administration de la  PFPC, Ndèye Marie Thiam Diédhiou.
La plateforme des femmes pour la paix en Casamance en appelle au sens de responsabilité des populations et des responsables des institutions chargées de la conduite du processus électoral.
Dans la déclaration par lue par Ndèye Marie Thiam, les femmes de la plateforme regrettent la violence qui a prévalu en cette période de campagne. « La violence, qu'elle soit physique, psychologique ou verbale, est une dégradation inacceptable de la dignité humaine. Elle engendre la douleur, le traumatisme et la souffrance, non seulement pour ceux qui en sont victimes, mais aussi pour les communautés et la société dans son ensemble. Elle brise les liens sociaux, détruit la confiance et crée un cycle de peur et de désespoir. Ces actes ne devraient jamais être promus », a déclaré la présidente du conseil d’administration de la PFPC.  Selon elle, Ils sont (ces actes), le reflet d'une perte d'humanité et d'empathie, où la compréhension et la compassion laissent place à la brutalité.
« Le Sénégal, vitrine de la démocratie en Afrique, se place aujourd’hui à la croisée des chemins à quelques jours de la date historique du 17 novembre 2024, jour de l'élection législative anticipée », a affirmé Ndèye Marie Thiam lors de ce face-à-face avec la presse. 
La présidente de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance affirme que la structure qu’elle dirige « est plus que jamais engagée à dénoncer ces agissements qui risquent de porter un coup dur à notre pays. Et cela, huit mois seulement après la belle transition démocratique que les acteurs politiques ont offerte au monde ». 
Elle exhorte tous les Sénégalais à dénoncer ces violences et pour des élections paisibles. « Nous devons toutes et tous nous lever contre ces violences électorales, en exigeant justice pour les victimes et en soutenant des politiques qui proposent des solutions pacifiques, […]. Nous avons le devoir collectif de garantir un processus électoral serein, respectueux et sans violence », a indiqué Ndèye Marie Thiam Diédhiou dans sa déclaration.
Dans le cadre de cet engagement pour des élections paisibles et sans violence, la plateforme a initié, depuis des jours, des activités de sensibilisation des populations pour une participation massive à ces joutes électorales et sans violence. Des journalistes et acteurs de la société civile et autres jeunes ont été invités par la PFPC à une journée de réflexion pour des élections législatives sans violence et une sensibilisation des jeunes à voter massivement.
 
Ci-dessus la déclaration de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance lue par la présidente du conseil d’administration, Mme Ndèye Marie Thiam.
 
Auteur: Max Euclide KANFANY Seneweb Ziguinchor
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Comments

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    Goudiaby il y a 5 mois

    Parlez-en à SOBÉ SOUROI SWEET SONKO, le gourou national

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    Goudiaby il y a 5 mois

    Parlez-en à SOBÉ SOUROI SWEET SONKO, le gourou national

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    reply_author il y a 5 mois

    Goudiaby topal fêlé avec tes histoires revolues

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    reply_author il y a 5 mois

    On doit protéger le Sénégal donner du travail aux jeunes sénégalais parce le guinéen quand il ouvre son commerce il ne travaille qu’avec des guinéens depuis le fournisseur à sandaga en passant par le livreur auto et moto jusqu’à la boutique même chose pour les vendeurs de fruits ils gèrent toute la chaîne par pure égocentrisme et communautarisme. On le dénonce par force par A ou B on va régler ce problème

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    Chang il y a 5 mois

    Histoires révolues NON NON NON DANGUINE BOU AME AVC APRÈS AVOIR TIRÉ TON COUP TCHIM TCHIM QUELLE ÉDUCATION?

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