Un événement triste a frappé le secteur éducatif sénégalais. Un enseignant du nom de Samba Faye plus connu sous le nom de Bathie Faye a subitement perdu connaissance dans la salle avant de rendre l’âme. Le regretté disparu était directeur de l’école primaire de Ndiayenne Waly et natif de Kahone. Il était le secrétaire du centre d’examens par ailleurs CODEC de Keur Mboucky, une commune du département de Birkilane. Il a piqué une crise après avoir échangé avec les examinateurs au secrétariat abritant un centre d’examen du BFEM.
Samba Faye est réputé très sage et très professionnel dans le travail. Il exerçait en tant qu'enseignant de profession. Il est décrit par ses collègues comme un enseignant modèle, hors pair qui aimait son travail. Une foule immense a accompagné le défunt jusqu’à sa dernière demeure.
Auteur: Seynabou Diagne correspondante Kaolack
Comments
Reposez en paix M Faye. Hier ou avant-hier aussi, un autre membre du secteur éducatif avait perdu la vie dans les mêmes circonstances. La consultation médicale, la prévention, la formation aux gestes de "premier secours" (souvenez vous du décès de Papa Wemba lors d'un concert devant des centaines de spectateurs qui ne pouvaient rien faire parce que non initiées à ces gestes), la réactivité des secours... toutes ces choses qui font défaut chez nous. Nous allons encore nous contenter du "Ndogallu Yallah la" (C'est La Volonté du Bon Dieu). Si à chaque fois qu'un personne venait à perdre la vie on s'en arrêtait là, l'Humain n'aurait jamais fabriqué de médicaments, de solutions pharmaceutiques, d'appareils médicaux, de laboratoires biologiques... Il est temps de voir les choses autrement, puisque le même Bon Dieu nous a procurés un cerveau, ce n'est pas une question de foi.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Madame, votre titre est à changer. "Piquer une crise" est tout ce qu'il y a de péjoratif. Cela renvoie à l'énervement, à la colère et ce n'est pas le cas présentement. Dire "victime d'une crise" ne vous enlèverait rien dans votre récit. Tant qu'à utiliser le français, autant le faire de manière pas vulgaire et irrespectueux.
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En parlant de BFEM et donc dans le cadre de la langue française et du vocabulaire, "piquer une crise" renvoie à un accès de colère, ce qui n'est pas le cas ici. Le titre approprié, par respect pour le défunt et sa famille, serait plutôt "Suite à un malaise, un enseignant décède en plein examen du BFEM". Toutes nos sincères condoléances à la famille explorée !
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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