Programme de résilience agricole : 10 500 bénéficiaires à Kolda et Sédhiou
458 797 ménages agricoles font l’agriculture sous pluie. Les campagnes agricoles sont généralement caractérisées par un début difficile, des pauses pluviométriques très longues par endroit, une pluviométrie relativement bonne entre les mois d’août et de septembre. La variabilité des pluies dans le temps et dans l’espace constitue une menace sérieuse de la poursuite de l’activité principale génératrice de revenus de ces ménages et les expose à des risques d’insécurité alimentaire. Le Projet résilience agricole est une réponse viable aux problèmes évoqués plus haut.
En effet la Direction Générale de la Protection Sociale Nationale (DGPSN) avait mis en place une phase pilote d’un programme de résilience agricole. Dans le cadre de ce pilote, des séances de sensibilisation, de coaching et de suivi de la production ont été offertes à près de 4 000 ménages agricoles dans les régions de Kaolack et Kaffrine. Une évaluation indépendante de cette première phase projet a confirmé la pertinence du RNU dans le ciblage des ménages agricoles pauvres et vulnérables bénéficiaires d’intrants. Cependant, elle a recommandé une assistance financière pour leur faciliter l’accès aux intrants et au petit matériel agricole.
« Le projet a été étendu en 2021, aux régions de Kolda et Sédhiou, pour un total de 10 500 bénéficiaires. Dans cette phase une assistance financière a été offerte aux ménages agricoles du RNU pour leur faciliter l’accès aux intrants subventionnés », selon le ministre du Développement communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale. La DGPSN, selon lui, cherche aujourd’hui à multiplier les options pour amorcer une dynamique de création de richesse pour les ménages les plus vulnérables du secteur primaire, afin de réduire la pauvreté sur le long terme. C’est dans ce cadre que la troisième phase du projet a été étendu aux ménages agro sylvo-pastoraux et halieutiques, avec l’appui de la Banque mondiale dans le cadre des financements accordés pour la mise en œuvre du Projet d’appui aux filets sociaux (PAFS) et du Projet d’appui à la Protection sociale adaptative (PAPSA). La cible globale est d’environ 25 000 ménages répartis dans 06 régions du pays, dont Saint-Louis, Louga, Matam, Kédougou, Sédhiou et Tambacounda.
La mise en œuvre du projet de résilience agricole, est assurée par la DGPSN assistée par les services du développement communautaire. Au niveau régional, les Gouverneurs seront chargés d’impliquer les différents services techniques déconcentrés (Agriculture, Pêche, Elevage, Développement communautaire, etc.) concernés par l’opérationnalisation du projet de résilience Agricole. Au niveau départemental, les équipes régionales composées des Coordinateurs régionaux, des Directeurs régionaux du Développement communautaire (DRDC), des responsables des services techniques régionaux et leurs démembrements au niveau des départements animeront les CDD sous la présidence des Préfets. Le processus de ciblage sera finalisé à travers des enquêtes de vérification des informations des ménages extraits du RNU, de leur confirmation à participer au projet .
Auteur: Yandé Diop
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Juste des mensonges pour amadouer la mal gouvernance.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Le président de la République Macky Sall serait pris par une sorte d’ivresse du pouvoir. La figure de proue de la société civile sénégalaise, sur la question du mandat, juge « irrationnelle » la posture de Macky Sall. Il a dit, répété et écrit qu’il était à son second et dernier mandat. La constitution est claire dans l’esprit comme dans la lettre : ‘Nul ne peut faire plus de deux mandat consécutifs’. Alors vouloir nous faire croire qu’il a droit à un deuxième quinquennat, c’est nous prendre pour des demeurés. C’est inacceptable. C’est totalement irrationnel. Du point de vue de l’interprétation, on pourrait dire que monsieur Macky Sall est tombé sous l’effet de la drogue qu’est l’exercice du pouvoir. Le pouvoir est une drogue très dangereuse qui rend fou », Cette ivresse du pouvoir est, selon moi, la résultante de ce je qualifie « d’hyper-présidentialisme monarchisant » dans lequel, celui qui exerce le pouvoir se prend pour la « projection de Dieu sur terre ». « Macky Sall a, lui-même, dit que les textes sont très clairs sur la question du 3e mandat et qu’il suffit d’être démocrate pour les respecter. Donc, la situation actuelle prouve qu’on est dans une démocratie sans démocrates. (…) Macky Sall se prend pour la projection orthogonale de Dieu sur terre, avec des pouvoirs de vie et de mort sur tout le monde. C’est un hyper-présidentialisme monarchisant qui est en train de s’ériger dans notre pays et ça a des conséquences négatives », Voici un état qui utilise les moyens de L'Etat qui appartiennent a tous les Senegalais pour matter ses opposants. Prenons nos responsabilités pour dégager ce pouvoir ivre de notre carte politique. Un simple citoyen senegalais.
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