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Tuesday 06 May, 2025
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Qu’est-ce qu’un cheveu en bonne santé ?

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Qu’ils soient lisses ou crépus, blonds ou noirs, bouclés ou raides, les cheveux se comptent en moyenne entre 100 000 à 200 000 et sont de longueur variable. Avec une croissance moyenne d’un centimètre par mois, il peut y avoir une grande différence d’âge entre la racine du cheveu et sa pointe. Ainsi, le bout d’un cheveu long de 24 cm sera âgé de 2 ans, et aura subi en moyenne 700 lavages ! Pas étonnant que les pointes arborent des traces d’usure…
Le cheveu : un signe de bonne santé
Normalement, la cuticule, la couche externe constituée « d’écailles », doit refléter la lumière et avoir une apparence lisse, de sorte à limiter les frictions avec les autres cheveux. Il ne faut pas que le cheveu soit trop poreux : c’est souvent le cas des cheveux abîmés, qui se gorgent d’eau. Mouillés, les cheveux peuvent voir leur poids augmenter de 12 à 18% ! Rien de plus normal, toutefois, que l’apparition de quelques fourches sur les longueurs et d’une couleur un peu terne. Ce que les médecins dermatologues regardent pour savoir si les cheveux sont en bonne santé, c’est si chaque follicule produit un cheveu solide, brillant, souple et si le cuir chevelu est sain. 
Au-delà des considérations esthétiques, les cheveux peuvent en effet refléter l’état de santé de l’organisme entier. Ainsi, des chutes de cheveux trop importantes, des cheveux trop cassants ou trop fins, ou un changement brutal de la nature des cheveux, peuvent être le signe d’un trouble hormonal, psychologique ou d’une intoxication médicamenteuse. Il faut donc être attentif et consulter un dermatologue en cas d’inquiétude.
Les cheveux : des « éponges » à toxiques
Ce n’est pas pour rien que la police s’intéresse aux cheveux pour enquêter sur la consommation de drogues, l’empoisonnement ou la prise de produits dopants. Les cheveux sont de véritables témoins de l’exposition aux produits toxiques. On peut y déceler la trace de médicaments, de drogues, de polluants, de métaux lourds, de pesticides… Et ce, même 90 jours après l’exposition ! Par exemple, des expositions à l’arsenic, au mercure ou au cadmium sont fréquemment décelées par les analyses capillaires.
Bien que cela ne se « voit » pas en inspectant visuellement les cheveux, des analyses peuvent apporter la preuve d'un éventuel empoisonnement environnemental ou autre. L’enquête Apache, menée en France en 2013, a par exemple révélé que les salariés viticoles avaient 11 fois plus de résidus de pesticides dans les cheveux que les témoins habitant loin des vignes.
Auteur: Webnews
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