Un invité de marque à la station de Cambérène. Le Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Séni Diène a reçu, le Vice-président de la Banque Islamique de Développement (BID) chargé des opérations.

Le Vice-Président a eu une vue large sur le complexe décliné à travers un tableau synoptique. Le chef du projet Ibrahima Mendes a présenté la chaîne de traitement et les innovations technologiques. Après cette présentation, la délégation suit un itinéraire bordé de part et d’autre par des ouvrages comme les bio digesteurs, les épaisseurs…

Cette immersion si courte a révélé aux hôtes les aspects innovants de l’ouvrage. C’est une projection entre le présent et le futur en termes de traitement. « La BID a financé la construction de cette infrastructure. Elle est presque prête. Nous allons continuer à accompagner l’ONAS et le Gouvernement du Sénégal », a laissé le Vice-président de la Banque Islamique de Développement (BID), un partenaire stratégique avec qui l’ONAS entend poursuivre la coopération pour le financement d’autres projets structurants.

C’est un nouveau pôle de traitement qui est en train de voir le jour. Les technologies intégrées dans le système sortent l’ouvrage d’un cadre générique.

« La nouvelle station est dotée d’un système de traitement des odeurs, d’un dispositif de cogénération qui lui permet de couvrir 70 % de ses besoins en énergie électrique et d’une unité de traitement tertiaire d’une capacité de 11300m3/jour pour la valorisation des eaux épurées », a souligné le Directeur Général de l’ONAS, Séni Diène.

Un impact sur un million de personnes

Financé par la Banque Islamique de Développement (BID), le Projet d’Extension et de Modernisation de la station d’épuration de Cambérène qui aura des effets positifs en termes d’amélioration du cadre de vie dans une dizaine de communes, ouvre toutes les perspectives en matière de valorisation des sous-produits. « Avec ce pôle, nous jetons les bases d’une économie circulaire avec une capacité de production quotidienne de 11.300 m3 d’eau épurée réutilisable pour le maraîchage, l’arboriculture, l’horticulture, le BTP entre autres.

L’autre dérivé, c’est la boue stabilisée, un fertilisant bio qui pourrait révolutionner l’agriculture, l’horticulture sans dégrader le sol », a ajouté le Directeur Général de l’ONAS.