Affaire Sonko contre Mame Mbaye Niang : ça chauffe au Rond-point Case-bi des Parcelles assainies
L’atmosphère est tendue aux Parcelles assainies, précisément au Rond-point Case-bi. «Personne ne peut traverser et les véhicules ne peuvent pas circuler parce que les jeunes ont brûlé énormément de pneus sur les lieux», signale la Rfm.
En effet, la circulation dans cette zone est bloquée depuis quelques heures. Des pneus ont, également, été brûlés sur quelques routes principales. Ces jeunes manifestent contre ce qu’ils considèrent comme une intimidation à l’encontre du leader de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko.
Ce dernier est actuellement au tribunal pour répondre du délit de diffamation au préjudice du ministre du Tourisme dans le dossier du Programme national des domaines agricoles communautaires (Prodac).
Auteur: Awa FAYE
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Macky est mauvais il veut brûler le Sénégal Comment veut il protéger le voleur Mame Mbaye Niang afin que Sonko ne soit pas condidat..
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
C'est maintenant ou jamais La communauté internationale a les yeux braqués sur le Sénégal. La plupart des groupes de presses internationaux ont des envoyés spéciaux aujourd'hui sur Dakar. La dictature de Macky Sall apparaît au grand jour. Si le pays brûle, le responsable ne sera rien d'autre que Macky Sall, sa famille et ses faucons.
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Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Dissolution du pastef et on avance
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Dissolution du pastef et on avance
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Fier des parcellois jamais en reste
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
La femme la plus haïe du Sénégal est arrivée sur la pointe des pieds, dans un lieu tenu secret à Dakar. Les traits tirés, vêtue d’une longue djellaba noire et d’un léger foulard mauve, son entrée tout en sobriété dans la pièce tranche avec le vacarme que suscite la simple évocation de son nom. Prononcez-le, « Adji Sarr », et, au Séngal, le visage de votre interlocuteur oscillera entre la raillerie, la rage, rarement l’indifférence ou la compassion. Pour certains de ses compatriotes, elle est la femme à abattre depuis qu’elle a accusé Ousmane Sonko, l’un des opposants les plus virulents au régime, de viols répétés.A tout juste 22 ans, Adji Sarr vit comme une prisonnière dans son propre pays. En témoignent ces trois policiers qui la suivent comme son ombre pour la protéger. Ou ses changements fréquents d’adresse (cinq en un an) et de numéro de téléphone. Cette vie en liberté surveillée a commencé en février 2021. Les tensions sociales, exacerbées par la crise sanitaire et économique, sont alors vives au Sénégal et le pays s’enflamme après l’arrestation d’Ousmane Sonko dans les semaines qui suivent les accusations. En cinq jours de violences, treize personnes perdent la vie. L’homme politique crie au complot, l’affaire privée se mue en affaire d’Etat.La jeune femme, que Le Monde a pu rencontrer à la mi-février 2022, raconte : « Tout un pays m’accuse d’être responsable de ces morts. C’est très lourd. Mais je ne veux plus rester silencieuse, je dois donner ma version des faits. » A l’été 2020, après de longues années à travailler comme bonne à tout faire chez une commerçante, elle est recrutée par un salon de massage, le Sweet Beauty Spa, situé dans un quartier résidentiel de Dakar. Adji Sarr assure n’y avoir pratiqué que des massages classiques – sans prestations sexuelles – jusqu’à sa rencontre avec Ousmane Sonko, qui l’aurait violée, selon elle, à cinq reprises entre juin 2020 et février 2021.« La première fois, au moment de se déshabiller pour le massage, il a déposé ses deux armes sur une table. Cela m’a intimidée. Après la prestation, il a réclamé un “plus”. J’ai refusé. Il a insisté et m’a violée. Il me répétait qu’il serait le futur président du Sénégal et que je n’avais pas intérêt à parler, que personne ne me croirait. »Dépeinte en « arriviste »Pourquoi être restée travailler dans ce salon, se demandent nombre de Sénégalais ? « Après le premier viol, sous le choc, j’ai fui dans mon village. Mais sans mon salaire de 60 000 francs CFA (92 euros), je ne pouvais plus payer les frais de santé de ma tante malade, qui m’a élevée. Et la gérante du salon m’avait promis que cela ne se reproduirait plus », se justifie-t-elle. Mais « le mec », comme elle l’appelle, serait revenu le 21 décembre 2020. « J’ai eu la peur de ma vie en ouvrant la porte. » D’après son récit, il la viole deux fois dans un bain à remous après un massage classique. En raison de son état – la jeune femme affirme avoir été incapable de s’asseoir pendant une semaine –, ses collègues l’auraient encouragée à porter plainte, ce qu’elle finira par faire, le 2 février 2021.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
La femme la plus haïe du Sénégal est arrivée sur la pointe des pieds, dans un lieu tenu secret à Dakar. Les traits tirés, vêtue d’une longue djellaba noire et d’un léger foulard mauve, son entrée tout en sobriété dans la pièce tranche avec le vacarme que suscite la simple évocation de son nom. Prononcez-le, « Adji Sarr », et, au Séngal, le visage de votre interlocuteur oscillera entre la raillerie, la rage, rarement l’indifférence ou la compassion. Pour certains de ses compatriotes, elle est la femme à abattre depuis qu’elle a accusé Ousmane Sonko, l’un des opposants les plus virulents au régime, de viols répétés.A tout juste 22 ans, Adji Sarr vit comme une prisonnière dans son propre pays. En témoignent ces trois policiers qui la suivent comme son ombre pour la protéger. Ou ses changements fréquents d’adresse (cinq en un an) et de numéro de téléphone. Cette vie en liberté surveillée a commencé en février 2021. Les tensions sociales, exacerbées par la crise sanitaire et économique, sont alors vives au Sénégal et le pays s’enflamme après l’arrestation d’Ousmane Sonko dans les semaines qui suivent les accusations. En cinq jours de violences, treize personnes perdent la vie. L’homme politique crie au complot, l’affaire privée se mue en affaire d’Etat.La jeune femme, que Le Monde a pu rencontrer à la mi-février 2022, raconte : « Tout un pays m’accuse d’être responsable de ces morts. C’est très lourd. Mais je ne veux plus rester silencieuse, je dois donner ma version des faits. » A l’été 2020, après de longues années à travailler comme bonne à tout faire chez une commerçante, elle est recrutée par un salon de massage, le Sweet Beauty Spa, situé dans un quartier résidentiel de Dakar. Adji Sarr assure n’y avoir pratiqué que des massages classiques – sans prestations sexuelles – jusqu’à sa rencontre avec Ousmane Sonko, qui l’aurait violée, selon elle, à cinq reprises entre juin 2020 et février 2021.« La première fois, au moment de se déshabiller pour le massage, il a déposé ses deux armes sur une table. Cela m’a intimidée. Après la prestation, il a réclamé un “plus”. J’ai refusé. Il a insisté et m’a violée. Il me répétait qu’il serait le futur président du Sénégal et que je n’avais pas intérêt à parler, que personne ne me croirait. »Dépeinte en « arriviste »Pourquoi être restée travailler dans ce salon, se demandent nombre de Sénégalais ? « Après le premier viol, sous le choc, j’ai fui dans mon village. Mais sans mon salaire de 60 000 francs CFA (92 euros), je ne pouvais plus payer les frais de santé de ma tante malade, qui m’a élevée. Et la gérante du salon m’avait promis que cela ne se reproduirait plus », se justifie-t-elle. Mais « le mec », comme elle l’appelle, serait revenu le 21 décembre 2020. « J’ai eu la peur de ma vie en ouvrant la porte. » D’après son récit, il la viole deux fois dans un bain à remous après un massage classique. En raison de son état – la jeune femme affirme avoir été incapable de s’asseoir pendant une semaine –, ses collègues l’auraient encouragée à porter plainte, ce qu’elle finira par faire, le 2 février 2021.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
La femme la plus haïe du Sénégal est arrivée sur la pointe des pieds, dans un lieu tenu secret à Dakar. Les traits tirés, vêtue d’une longue djellaba noire et d’un léger foulard mauve, son entrée tout en sobriété dans la pièce tranche avec le vacarme que suscite la simple évocation de son nom. Prononcez-le, « Adji Sarr », et, au Séngal, le visage de votre interlocuteur oscillera entre la raillerie, la rage, rarement l’indifférence ou la compassion. Pour certains de ses compatriotes, elle est la femme à abattre depuis qu’elle a accusé Ousmane Sonko, l’un des opposants les plus virulents au régime, de viols répétés.A tout juste 22 ans, Adji Sarr vit comme une prisonnière dans son propre pays. En témoignent ces trois policiers qui la suivent comme son ombre pour la protéger. Ou ses changements fréquents d’adresse (cinq en un an) et de numéro de téléphone. Cette vie en liberté surveillée a commencé en février 2021. Les tensions sociales, exacerbées par la crise sanitaire et économique, sont alors vives au Sénégal et le pays s’enflamme après l’arrestation d’Ousmane Sonko dans les semaines qui suivent les accusations. En cinq jours de violences, treize personnes perdent la vie. L’homme politique crie au complot, l’affaire privée se mue en affaire d’Etat.La jeune femme, que Le Monde a pu rencontrer à la mi-février 2022, raconte : « Tout un pays m’accuse d’être responsable de ces morts. C’est très lourd. Mais je ne veux plus rester silencieuse, je dois donner ma version des faits. » A l’été 2020, après de longues années à travailler comme bonne à tout faire chez une commerçante, elle est recrutée par un salon de massage, le Sweet Beauty Spa, situé dans un quartier résidentiel de Dakar. Adji Sarr assure n’y avoir pratiqué que des massages classiques – sans prestations sexuelles – jusqu’à sa rencontre avec Ousmane Sonko, qui l’aurait violée, selon elle, à cinq reprises entre juin 2020 et février 2021.« La première fois, au moment de se déshabiller pour le massage, il a déposé ses deux armes sur une table. Cela m’a intimidée. Après la prestation, il a réclamé un “plus”. J’ai refusé. Il a insisté et m’a violée. Il me répétait qu’il serait le futur président du Sénégal et que je n’avais pas intérêt à parler, que personne ne me croirait. »Dépeinte en « arriviste »Pourquoi être restée travailler dans ce salon, se demandent nombre de Sénégalais ? « Après le premier viol, sous le choc, j’ai fui dans mon village. Mais sans mon salaire de 60 000 francs CFA (92 euros), je ne pouvais plus payer les frais de santé de ma tante malade, qui m’a élevée. Et la gérante du salon m’avait promis que cela ne se reproduirait plus », se justifie-t-elle. Mais « le mec », comme elle l’appelle, serait revenu le 21 décembre 2020. « J’ai eu la peur de ma vie en ouvrant la porte. » D’après son récit, il la viole deux fois dans un bain à remous après un massage classique. En raison de son état – la jeune femme affirme avoir été incapable de s’asseoir pendant une semaine –, ses collègues l’auraient encouragée à porter plainte, ce qu’elle finira par faire, le 2 février 2021.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Slip taché d'urine.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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