La maire de Paris, Anne Hidalgo, portant un masque, le 9 avril 2020 à Paris.
La question de la responsabilité juridiqueLes édiles demandent aussi au président de la République "de ne pas faire reposer sur les maires la responsabilité juridique, politique et morale de la réouverture des écoles", alors que des parlementaires envisagent des initiatives pour mieux protéger juridiquement les maires. En effet, rien n'empêcherait aujourd'hui des parents de porter plainte contre le maire de sa ville si son enfant contractait le covid-19 à l'école. "La souplesse et l'adaptation aux conditions locales sont nécessaires, et les maires souhaitent bien évidemment être associés à cette concertation (...). Mais le désengagement de l'État de ses responsabilités en matière éducative et sanitaire, en pleine crise et alors que l'état d'urgence va être prorogé, est inimaginable", pointent-ils."Prioriser clairement les enfants""Nombreux sont ceux qui n'ont pas encore d'informations sur les enseignants qui seraient disponibles pour nos écoles, sur le nombre d'animateurs qui pourront être disponibles pour le périscolaire, ni même des effectifs des élèves à accueillir", déplorent les maires franciliens. Ainsi, les élus appellent le gouvernement à "prioriser clairement les enfants qui pourront/devront reprendre le chemin de l'école en Île-de-France en tenant compte du contexte familial de chaque enfant".Plusieurs syndicats de l'enseignement avaient déjà dénoncé ces derniers jours une date de réouverture arbitraire, la principale organisation du primaire SNUipp-FSU regrettant qu'elle n'ait été validée par aucune autorité médicale.@AMIF_asso@villeetbanlieue Une Tribune de maire d Ile de Frnace que j ai cosignéhttps://t.co/gYOXGv4OmV
— Philippe RIO (@prio91350) May 3, 2020
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