Le développement durable occupe une place de choix dans l’agenda national de transformation Vision Sénégal 2050. En effet, dans sa déclaration de politique générale tenue ce vendredi 27 décembre 2024, à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a annoncé que pour ce qui est du développement durable, « les actions de son gouvernement seront inscrites sous le sceau de la promotion d’une gestion durable des écosystèmes naturels et de la conduite d’une transition énergétique juste et équitable ».
Au regard de la transversalité de la problématique, Ousmane Sonko renseigne que des cellules de développement durable seront mises en place dans tous les départements ministériels.
Pour la gestion environnementale, Ousmane Sonko souligne qu’elle sera axée sur l’utilisation rationnelle des ressources naturelles et une veille permanente, afin de renforcer la résilience des écosystèmes.
Pour cela, il signale que son gouvernement va concevoir et mettre en œuvre un programme de conservation et de résilience des écosystèmes.
En plus de l’accélération de la mise en œuvre du programme de la Grande muraille verte, le Premier ministre annonce que le gouvernement va présenter devant la représentation nationale un projet de loi sur la biodiversité et il instituera de nouvelles aires protégées permettant de couvrir 30 % du territoire terrestre, marin et les zones humides du pays. De plus, chaque aire protégée sera dotée d’un plan d’aménagement et de conservation durable.
Ousmane Sonko signale, en outre, que la résilience aux risques climatiques et la durabilité environnementale se feront de manière inclusive. Et la promotion des modes de production et de consommation durables permettra de préserver la durabilité des ressources naturelles.
À cet effet, le Premier ministre révèle que la réforme de l’économie circulaire est inscrite dans l’agenda du gouvernement pour en faire un vecteur de propreté de nos villes et de nos campagnes. Cette réforme, ajoute-t-il, englobera la régulation et le financement de la collecte et du traitement durable des déchets. L’objectif est aussi de valoriser le potentiel d’emplois bien rémunérés qui existe dans ce secteur.
Plus globalement, il dira que le Sénégal respectera tous ses engagements internationaux, notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre. « Nous exploiterons les opportunités liées aux financements vert et bleu. Les capacités des acteurs de l’écosystème en matière d’élaboration de projets seront renforcées », a-t-il indiqué.
Pour le chef du gouvernement, le développement urbain jouera un rôle crucial en capitalisant sur le dividende de densité. Et à ce titre, Ousmane Sonko annonce que le gouvernement mettra en place les conditions pour doter les villes d'outils de planification et d'infrastructures résilientes susceptibles d’impulser l'émergence de territoires urbains et ruraux attractifs. Cette dynamique, soutient-il, sera soutenue par la création de pôles urbains à vocation au sein de chaque pôle territoire pour valoriser le potentiel d’urbanisation et à travers de nouveaux modèles urbains créateurs de richesses et d'emplois.
Auteur: Cheikhou AIDARA
Comments
Premier point : La grande muraille verte est indispensable au maintien de l'agriculture et de l'élevage et à l'augmentation de leur rentabilité dans une grande partie du pays mais il y a trop d'incivilités. A chaque initiative pour la réaliser le même problème se passe. Les arbres poussent, tout s'améliore, mais quand les arbres sont suffisamment grand et ont pris de la valeur ils sont coupés clandestinement et tous les efforts sont réduits à néant. Ce sont tous les éleveurs et agriculteurs qui souffrent alors. C'est ce qu'il se passe à chaque fois depuis 20 ans que la grande muraille verte tente d'être mise en place. Il ne peut pas y avoir de grande muraille verte sans surveillance contre les coupes illégale de bois car dans les régions arides tout ce qui est rare est précieux et le bois y est rare. Un autre problème est l'effet de concentration. J'ai remarqué que souvent au niveau des arbres il y avait une explosion de biodiversité et de rentabilité mais que lorsqu'on s'en éloigne l'effet disparaît. Il faudrait donc des politiques de reboisement plus au sud également. Et surtout arrêter de couper les arbres. Peut être envisager l'introduction d'autres espèces plus adaptées à la sécheresse.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Deuxième point : Pour le volet marin, il faut vraiment cibler la restauration des mangroves et des récifs car ces sont les frayères à poissons. Les alevins y grandissent. Sans restauration et préservation de ces écosystèmes il n'y aura plus de poissons adultes à pêcher.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Les gens pensent trop à court terme. Couper du bois ça rapporte beaucoup à peu de personnes aujourd'hui mais laisser les arbres ça rapporte encore plus sur le long terme et à tout le monde. Ça ils ne le comprennent pas. Ou quand ils le comprennent, ils ne pensent qu'à eux et s'en moquent.
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Rien de nouveau...
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