Le chef de l’Etat a dressé un tableau élogieux de sa gouvernance en 2022, au cours du discours à la nation du 31 décembre- avec à la clé- la transition du Sénégal d’un « État d’indigence à un État d’émergence ». Mais à en croire les économistes Meissa Babou et Idrissa Ba, ce constat semble bien loin de la réalité. En procédant à une brève définition de concepts, on comprend que l’indigence est un état de pauvreté et l’émergence, une notion basée sur une intégration rapide à l’économie mondiale d'un point de vue commercial et financier. Ainsi, reformuler les propos du Président de la République reviendrait à dire que sous son magistère, le Sénégal serait sorti des précipices du sous-développement et se serait placé sur la rampe de lancement en attendant son envol vers le développement. Pour étayer son assertion, le Président de la République a mis l’accent sur les efforts consentis par le gouvernement dans le social avec entre autres, la subvention des prix du carburant, du gaz et denrées de première nécessité à hauteur de plus de 750 milliards. Cependant, ces actions évoquées paraissent bien insuffisantes pour affirmer une sortie du Sénégal de l'État d’indigence à en croire Meissa Babou, enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. La faute, selon lui, à un sous-développement sectoriel accru. « Si on les prend un à un, on se rendra compte que toutes les souffrances se retrouvent dans le secteur primaire, argue-t-il. Les Sénégalais sont encore tous des nécessiteux. Je crois que c’est peut-être pour faire un bilan élogieux qu’il a utilisé ce mot mais les Sénégalais traversent des périodes extrêmement difficiles et donc cette situation d’indigence n’est pas encore terminée »Pourtant, au cours de la même adresse à la nation du 31 décembre 2022, le chef de l’Etat se réjouissait d’une augmentation du budget de la campagne agricole qui serait passé de 40 milliards de FCFA en 2019 à plus de 80 milliards en 2022. Des résultats qui ne convainquent pas aussi Idrissa Ba, économiste-consultant qui emboîte le pas à son confrère en estimant que le pays ne peut sortir d’un État d’indigence à condition de répondre à certains préalables. «Cette situation, jusqu’à présent, n’a pas connu de changements. Car le seul mécanisme qui aurait pu garantir ce changement serait la mise en place d’une forte politique économique d’industrialisation des secteurs 1 et 2 par la transformation des matières qu’ils génèrent et qui doivent satisfaire des demandes en lieu et place des produits importés »Émergence et balance commerciale déficitaire : Un alliage impossible Le 27 décembre 2022, la BCEAO a organisé la journée des comptes extérieurs du Sénégal. Au cours de cette rencontre, l’établissement public a annoncé un accroissement du déficit de la balance commerciale de l’ordre de 3,2% soit 1662,5 milliards. Une donnée que le Président de la République n’avait pas mentionnée dans son discours de peur sans doute d’apporter une contradiction à sa thèse de l’émergence du Sénégal. Parce que oui, l’un des facteurs de l’émergence les plus essentiels est le dynamisme de l’exportation. Là aussi, Meissa Babou fustige l’absence d’action concrète pour inverser cette tendance : « Le déficit commercial que nous vivons depuis 1969 est dû à une politique d’importation en tout. Que ça soit du côté alimentaire comme pour les matériaux de construction. Aucune politique n’a réellement été mise en place pour renverser cette tendance à part la Goana (NDLR:Grande Offensive agricole pour la nourriture et l’abondance, lancée en 2008 par le Président Abdoulaye Wade) qui est un échec. On constate qu’avec l’accroissement de la population une augmentation de ces importations et donc la balance commerciale continue d’être déficitaire et en progression ». Bien qu’entonnant le même son de cloche, Idrissa Ba estime que l’Etat devrait davantage accompagner les entrepreneurs locaux dans le but de créer une dynamique vertueuse basée sur le protectionnisme « Tout ceci ne pourra se réaliser si également l’Etat avec fermeté ne songe pas à protéger son économie qui a courroucé le système néolibéral ultra-capitaliste qui a une aversion totale du système protectionniste économique tel que préconisé par le consensus de Washington avec des acteurs qui le soutiennent telles que la Banque mondiale, le FMI, l’OMC, et l’Union européenne avec ses accords de partenariat économique non profitables aux pays sous-développés », ajoute-t-il en invitant les banques et institutions financières à apporter leur contribution dans cet élan. La croissance : L’arbre qui cache la forêt Parmi les bons points de l’année écoulée, selon Macky Sall, figure le taux de croissance qui devrait être établi à 4,8%. Un résultat qui devrait atteindre les 10% (une première) en 2023 grâce principalement au début de l’exploitation des ressources gazières et pétrolières. Pour corroborer ses dires, le Chef de l’Etat s’est, par ailleurs, appuyé sur le classement de World Economics reconnaissant « le Sénégal comme pays à la croissance la plus régulière sur la décennie 2011-2021 ». Mais ce point de satisfaction est à relativiser d’après Idrissa Ba qui rappelle que le secteur tertiaire joue un rôle important dans ces résultats, un secteur dominé par la présence d’entreprises internationales à l’exemple d’Orange, Wave, les banques et les assurances. « Nous rappelons aussi que Walt Rostow préconise que les capitaux étrangers doivent être sollicités en dernier recours, évoque Idrissa Ba. Et que les banques industrielles ou agricoles sénégalaises sous la garantie de l’Etat, doivent financer les entreprises sénégalaises pour les processus d’industrialisation des secteurs 1 et 2 dont les potentiels sont énormes en matière de création de richesses et de plus-value et garantissent des emplois fixes, et absorbent toutes les demandes ». Pour l’enseignant-chercheur, Meissa Babou, la croissance à deux chiffres (10%) annoncée par le président n’est pas pour autant synonyme d’une amélioration des conditions de vie des Sénégalais du fait qu’elle provient en partie de l’exploitation pétrolière et gazière et des investissements offshore. « Toutes choses qui font que le taux peut être effectivement à deux chiffres mais ça sera une croissance qui ne crée pas de l’emploi. C’est donc une croissance qui n’est pas du tout inclusive et qui peut nous passer sous le nez à l’exception des taxes engrangées par l’Etat », explique-t-il. Afin de tirer pleinement profit de ces ressources naturelles, Idrissa Ba préconise une gestion axée autour du patriotisme économique : « Toutes ces richesses naturelles doivent obéir à un seul mode de gestion, d’exploitation, par la création d’entreprises nationales sénégalaises dirigées par des sénégalais détenant 51% des actions, 29% des actions à offrir à des Sénégalais nantis, et les 20% restants à des investisseurs étrangers éventuels pour leur apport technologique ».Il ajoute : « Mais au préalable, tout ceci doit être garanti par une politique économique à partir d’une souveraineté et une indépendance réelle d’une manière inaliénable et imprescriptible par des clauses de protection et de sauvegarde que l’on doit matérialiser par des alinéas pour encadrer l’article 98 de la Constitution qui tronque réellement la souveraineté du Sénégal dans tous les secteurs (économique, social, culturel...) ».En somme, 2023 pourrait bien être une année de tous les records sur le plan de la croissance mais les retombées directes sur la population devront attendre à condition, au préalable, que les jalons de cet objectif soient d’ores et déjà posés.
Auteur: Moustapha TOUMBOU
Comments
Très bonne contribution de votre part! Le Sénégal n'est qu' a l'introduction de son histoire et à la capacité d'arriver à l'emergence avec un président visionniaire et intègre. Allons nous inscrire sur les listes électorales pour écrire notre histoire. Vivement 2024!!! Qu Allah nous protège
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Un bon article felictations sénéweb pour avoir éclairé les sénégalais. Ce sont ces genres d'articles que les citoyens ont besoin pour se faire une idée des politiques publiques. Bonne continuation.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Melissa Babou mom je ne tiens pas compte de ses avis en tant qu'economiste. Il manque d'objectivité et n'aime pas le président.Quand à Idrissa Ba mon sentiment est qu'il fait partie des econopopuliStes surgi des flancs droits du Pastef
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Macky sall construit du beton...ça tout le monde peut le faire.... le plus nul des hommes politiques peut aller emprunter de l'argent et faire construire un stade par des chinois. pendant ce temps, les senegalais ont faim, ne se soignent pas, etc....
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Voilà un article qui nous apporte au moins un plus! BRAVO!
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Je ne dis pas qu'on est tous sortis de l'indigence, cependant si chaque président avait fait avant lui ce que Macky Sall a fait,on ne serait pas là où nous sommes. Je pense pour ma part que sur le plan économique, le Sénégal est sur la bonne voie. 10 ans de croissance continue autour de 6,5 % ce n'est pas rien, les meilleurs exemples dans ce domaine, c'est la Chine et la Turquie pour les pays qui au cours de leur trajectoire vont vers l'émergence. La Turquie peut être pour nous un exemple et il me semble que nous sommes proche de ce cas de figure. Ce n'est pas pas chaque homme politique qui se réveille qui peut conduire un peuple vers un destin meilleur. Il faut se méfier de ce postulat facile. Quand on ne peut même pas élaborer un programme, il est légitime qu'on se méfie de ce qui pourrait naître d'une conduite malhabile des affaires de la nation.
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Mentir n'est pas bon.
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en moyenne de croissance le sénégal est 3eme en afrique pendant ces 10 ans. bravo macky c'est toi en 2024
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Tout ce qui prouve que ces professeurs ont raison est le fait les sénégalais tournent le dos à Macky d'lélection en élection.
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Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
seneweb , vous auriez pu titrer les économistes du PASTEF .
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
C'est vrai économie du pastef de bas étage. Ces énergumènes qui ont accaparé la communication au Sénégal et qui trompe le peuple à longueur de journée au point de rendre folle notre elite prise par la vague et la peur d'être insultée, est incapable de diriger ce pays. Écoutez les interventions industrielles de chacun d'eux sur le plan économique surtout, mais aussi sur tous les autres aspects de la vie sociale chez nous et vous vous rendez compte, à commencer par le gourou que vous avez là à une clique de populistes peu armés
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
DIRE LA VERITE A MACKY SALL macky.sall@sec.gouv.sn
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Le vacarme assourdissant alimenté par divers groupes agissant en proximité ou à l’intérieur du pouvoir, et sans retenue, sur ou autour de la validité d’un 3ème mandat du Président Sall en 2024, a de quoi surprendre et inquiéter. Surprendre, parce qu’à bon droit les citoyens honnêtes avaient cru qu’un tel débat appartenait à l’histoire politique du Sénégal des années 2010 à 2012. Surtout que ce débat sur le « 3ème mandat » portait à l’époque, non point sur la possibilité pour le Président de la République de faire plus de deux mandats, mais sur l’interprétation du champ d’application de la nouvelle règle constitutionnelle de 2001, quant aux mandats devant être comptabilisés. En effet, le 1er mandat du Président Wade avait été acquis sous la Constitution de 1963, qui ne comportait aucune limitation du nombre de mandats que pouvait faire un Président de la République. Cette question avait été fort bien tranchée par le Conseil Constitutionnel dans sa décision en date du 29 janvier 2012. Au surplus, le Président Sall lui-même, a soumis en 2016 au référendum, une réforme constitutionnelle (loi du 5 avril 2016) qui ne remettait pas du tout la limitation du nombre de mandats à deux. Celleci comportait une innovation consistant à réécrire l’article 27 de la Constitution, présentée par l’initiateur lui-même, comme devant mettre fin à toute controverse sur l’obligation à s’en tenir à deux mandats. CLARIFIONS ! Qu’était-il dit dans l’article 27 de la Constitution sous sa version de 2001 ? 1 - La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans. Le mandat est renouvelable une seule fois. 2 - Cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire. Que dit l’actuel article 27 sous sa reformulation nouvelle ? 1 - La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans. 2 - Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs A la vérité, cette formulation est directement empruntée à la Constitution française, en son article 6, issu de la réforme constitutionnelle Sarkozy en 2008, qui entendait mettre un terme à la pluralité des mandats de cinq ans (réforme constitutionnelle de 2000, instaurant le quinquennat sans limitation du nombre des mandats). Cette formule qui a l’allure d’un principe est plus claire et plus simple pour le commun des mortels. Mais elle ne mettait aucunement fin à une écriture nébuleuse ou controversée de la règle de la Constitution de 2001, parce qu’il n’y avait aucun doute sur le sens de celle-ci. Que dit enfin le Conseil Constitutionnel en sa décision du 29 janvier 2012 ? (V. Recueil des Décisions du Conseil Constitutionnel-janvier 1993-mars 2019-edit 2020). Citons : «Si la Constitution de 2001 a vocation à recevoir une application immédiate, le constituant peut en décider autrement comme en atteste l’article 104, qui met hors du champ d’application de cette nouvelle Constitution un mandat acquis sous l’empire de la Constitution de 1963 ; par suite un tel mandat ne peut servir de décompte référentiel ni être pris en compte pour la mise en œuvre de dispositions de l’article 27 de la Constitution 2001 limitant le nombre de mandats à deux». En français plus accessible aux profanes, le Conseil Constitutionnel dit ceci : 1- Il est vrai que la nouvelle Constitution de 2001 limite le nombre de mandats que peut exercer un Président de la République à deux. 2- Mais pour décompter ces deux mandats dans les circonstances de la cause, on ne saurait inclure dans le décompte le mandat qu’avait acquis le Président de la République sous l’empire de la Constitution de 1963 qui ne comportait aucune règle de limitation. 3- Une solution contraire n’aurait été possible que si le constituant l’avait clairement indiqué dans la nouvelle constitution. Or tel n’avait pas été le cas. Et d’ailleurs c’est la solution d’exclusion que celle-ci entérinait dans l’article 104. RESUMONS : 1- La réforme constitutionnelle initiée par le Président Sall n’a pas eu pour vocation de mettre fin à la Constitution de 2001. Elle y apporte des innovations selon l’exposé de ses motifs, comme la restauration du quinquennat. Elle laisse intacte la limitation du nombre des mandats présidentiels à deux mais en reformule son expression juridique: «Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs». On rappelle que le président Wade avait restauré le septennat en 2008 par voie législative (loi constitutionnelle n° 2008-66 du 21 octobre 2008) tout en prenant la précaution de faire mentionner dans le nouvel article 27 que « la présente modification ne s’applique pas au mandat du Président de la République en exercice au moment de son adoption ». C’est une technique de prolongation du mandat tout en conservant la limitation des mandats. Elle n’est pas tout à fait honnête sans être illégale. 2 - C’est au final le nombre de mandats effectués qui seul entre en ligne de compte. La durée (7 ou 5 ou 10) importe peu. S’il en était autrement, tout Président calculateur pourrait ruiner le principe même de la limitation des mandats. Il lui suffirait de faire ce qu’a fait le Président Wade en 2008. Inquiéter, parce qu’il semble exister désormais dans notre pays, des politiciens et non politiciens déterminés à ruiner le fondement politique de notre société : la Constitution. Au gré de leurs intérêts ou des intérêts qu’ils servent, ils proposent des lectures fantaisistes ou biaisées de tel ou tel article. Certains soutiennent même que la volonté du peuple, exprimée dans les rues par des manifestations ou émeutes, est plus forte que la Constitution. Un responsable d’un petit parti, méconnaissable, a soutenu sur un plateau de télévision qu’en 2024, les cartes pourraient être rebattues par des émeutes. (Il dit faire partie de la majorité présidentielle). Les inquiétudes sont d’autant plus fortes que certains députés soutiennent, sans être démentis, que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui est une loi organique, et qui a été distribué aux députés à la session d’ouverture de l’Assemblée nationale, n’est plus en vigueur. Et que dire sur cette remarque d’une ministre, que j’ai toujours tenue en estime, selon laquelle « la Constitution permet au Président de faire un 3ème mandat mais politiquement et moralement, il ne peut pas » ? Comme si le sens et la portée de l’article 27 de la Constitution n’étaient pas assez clairs pour dispenser de toute interprétation, comme l’a souvent rappelé la Cour de Cassation française dans le droit des conflits de lois. Un bref rappel historique des conditions dans lesquelles le combat pour la démocratisation de la vie publique et contre les systèmes de gouvernement à vie (ou presque) a abouti à l’adoption , par consensus de tous les acteurs politiques en 1991 et 1992, de la première plus grande réforme consensuelle assortie de résolutions et/ou recommandations portant sur les principes de limitation du nombre de mandats présidentiels, de réduction de la durée de ces mandats et enfin de l’interdiction du cumul des fonctions de chef d’État et de chef de parti politique, mérite d’être souligné et rappelé. Outre les nouvelles règles du code électoral stricto sensu, ces trois questions ont été en effet longuement et passionnément débattues au sein de la Commission nationale de Réforme du Code électoral créée par le Président Abdou Diouf en 1991 (7 mai 1991). Pour rappel, cette Commission avait pour Président feu Keba Mbaye, assisté de feu Youssoupha Ndiaye, magistrat, feu Alioune Badara Sène, avocat, et des professeurs Abdel Kader Boye et Tafsir Malick Ndiaye. Tous les partis politiques reconnus en étaient membres, en raison de deux plénipotentiaires par parti. Pour nous singulariser et mettre en relief notre rôle au sein de la Commission, nous autres personnalités indépendantes, ayant pour mission d’impulser, de diriger les travaux, et d’écrire les textes, le Président Kéba Mbaye a créé le terme de Commission cellulaire (sous-entendu de la grande Commission). Après adoption de tous les textes devant constituer l’armature du nouveau Code électoral, les Commissaires ont adopté trois recommandations portant: 1- Sur la limitation des mandats présidentiels à deux ; 2- Sur la réduction de la durée du mandat à cinq ans avec la réserve du parti socialiste qui demandait que cette réforme soit reportée après l’élection présidentielle de 1993 ; 3- Sur l’interdiction du cumul des fonctions de chef de parti politique et de chef d’État, le Président Abdou Diouf ayant accepté de transformer sa fonction en Président de parti (Mais on sait que Wade était contre cette interdiction qui était pourtant consacrée par la Constitution de 1963 mais jamais appliquée). C’est donc dire que ces questions ne sont pas nouvelles et avaient reçu un consensus de toute la classe politique. Les remettre en question serait un grand recul. Le Président Wade a fait traduire dans la Constitution de 2001 les deux premières résolutions : limitation des mandats à deux et quinquennat. Mais a systématiquement refusé d’admettre l’interdiction du cumul des fonctions de chef d’Etat et de chef de parti. En résumé, on peut légitimement se poser la question de savoir sur quel argument juridique pertinent pourraient se fonder les partisans du 3ème mandat, pour faire croire que le Président Sall pourrait composter allègrement un billet non valide et prendre le train en marche de l’élection présidentielle de 2024 ? Comment croire que les membres du Conseil Constitutionnel pourraient valider un tel billet sans renier leur propre jurisprudence et sans violer les dispositions claires de la Constitution ? MACKY SALL FACE A SON DESTIN ET A CELUI DU SENEGAL Il faut faire attention. Le Sénégal n’est pas la Guinée. Et le Président Sall peut se frayer une sortie autre que celle de Alpha Condé. Il est face à son destin. A lui de choisir : ou imposer l’épreuve de force où il a tout à perdre, ou se hisser au rang de garant de l’unité nationale et de la paix civile en prenant courageusement les mesures correctives ou de sauvegarde de l’Unité nationale et de la paix civile. La société sénégalaise est en crise profonde : crise morale, crise politique, crise sociale, crise des institutions. Elle connaît des fractures profondes qui doivent être lucidement analysées et courageusement traitées. Notre système démocratique est en panne et connaît même des régressions : l’exercice des libertés publiques est souvent un vain mot. La prison est devenue une variable d’ajustement politique. Notre justice est défaillante et peine à s’affranchir des contraintes politiques au plan pénal. Notre système éducatif est lui-même en crise à tous les niveaux d’enseignement. Une explosion à caractère politique et social, du type de celui de mars 2021 ou d’un autre type aussi grave n’est pas à écarter Avant même de faire des conjectures sur ce que le gaz ou le pétrole allaient rapporter au budget du Sénégal il faut, à très court terme, que le Président de la République en exercice, chef de l’État, garant de l’unité nationale et de la paix civile et sociale, se fasse violence et s’élève au-dessus des passions et ne perde pas de vue que le pouvoir dure un temps et ne doit être exercé que dans l’intérêt général. Et cet intérêt général commande qu’il fasse des compromis et prépare dans de bonnes conditions la plus importante échéance politique de 2024, l’élection présidentielle La démocratie n’est après tout que l’art de faire des compromis, comme le Président Abdou Diouf a eu à le faire à deux reprises, en discutant avec son principal challenger et en formant par deux fois des gouvernements d’union nationale qui ont permis la confection du premier code électoral consensuel du Sénégal en 1992. Les mesures d’apaisement qui nous paraissent aller dans ce sens sont de deux ordres : Les unes sont individuelles et les autres portent sur les conditions d’une bonne élection. Les mesures d’amnistie intéressant particulièrement des leaders politiques tels que Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade doivent très rapidement être traduites en actes législatifs pour que l’élection de 2024 soit ouverte. La libération de tous les prisonniers dont les détentions sont totalement ou partiellement liées à des motifs politiques ou sont les conséquences de prise de position politique doit être effective. L’emprisonnement de deux députés du Pur, suite à une bagarre dans l’enceinte de l’Assemblée nationale au cours d’une séance de celle-ci, et impliquant une femme députée ne paraît pas tout à fait conforme au droit. En dehors de toute passion, ce cas relève de la police intérieure de l’Assemblée réglementée par le règlement intérieur de l’Assemblée en son chapitre XIV, articles 53 à 59 (Pour autant que ce règlement intérieur est applicable). «Dans les cas exceptionnels susceptibles de bloquer les travaux tels que : injures, invectives, menaces, bagarre ou agressions, le Président de l’Assemblée nationale peut prononcer l’expulsion temporaire de l’Assemblée». A rapprocher de l’article 53 alinéa 3 : «En cas de crime ou de délit, il fait dresser un procès-verbal et saisit immédiatement le Procureur de la République. Il en rend compte au Bureau de l’Assemblée nationale». Mais pour que le procureur puisse engager une procédure pénale dans ce cas, il doit demander la levée de l’immunité parlementaire de ces députés. En effet ces dispositions de police intérieure sont à distinguer des dispositions du chapitre XIII relatif à l’immunité et plus précisément de l’alinéa 3 du chapitre XIII qui fait référence au cas de flagrant délit ou (fuite) pour délit ou crime commis par le député en dehors de l’Assemblée (dans la vie civile). L’Assemblée a-t-elle levé l’immunité des deux députés ? J’en doute. Le Président de l’Assemblée n’aurait-il pas pu s’en tenir aux sanctions qu’il tient de son pouvoir de police, quitte à ce qu’une solution autre puisse être trouvée dans le cadre de l’Assemblée ? Je le crois. Enfin, et cela ne relève ni de l’Assemblée nationale et ni du Président de la République, le juge d’instruction de l’affaire dite Sweet-Beauty opposant M. Ousmane Sonko et la dame Adj Sarr, alléguant de viols répétitifs sur sa personne dans le cadre de son lieu de travail qui s’avère être une maison d’habitation aussi, pourrait délivrer les Sénégalais rapidement de leurs peurs, inquiétudes et commentaires malveillants, en rendant une ordonnance qui, dans notre entendement de juriste, ne saurait être qu’un non-lieu, eu égard à tous les éléments entourant cette affaire et étalés dans la presse, et eu égard surtout aux circonstances de lieu et de temps de la prétendue commission de l’infraction décrites par la plaignante même sur un plateau de télévision. Contrairement à ce qui est dit, le juge ne prend pas sa décision uniquement sur la base de son intime conviction. Mais sur les éléments probants qui pourraient caractériser l’infraction et sur l’ensemble des faits attestés qui entourent cette affaire. L’on se demande toujours comment cette affaire a pu franchir l’obstacle de l’enquête préliminaire. Quant aux mesures relatives à de bonnes conditions de déroulement de l’élection de 2024, il paraît urgent de revisiter certaines dispositions du code électoral rendues illisibles ou impraticables à force d’ajouts et de rajouts. Kader Boye est ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), ancien doyen de la faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Ucad. POST SCRIPTUM Cet article a été entièrement rédigé et remis à l’éditeur lorsqu’éclata sur les réseaux sociaux l’affaire du post vidéo de Monsieur Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Ses déclarations sont d’une gravité telle que je considère que ce ministre représente un danger pour les institutions. Et par suite, devrait être démis de ses fonctions si le chef de l’État considère que notre Constitution est la Charte fondamentale de notre pays.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
LE SENEGAL DE NOS PETITS-ENFANTS SERA-T-IL SOUVERAIN? Comme dirait l'autre, le Sénégal d'aujourd'hui ce n'est pas le Pérou. Mais alors celui de demain que nous léguerons à nos enfants et petits-enfants, comment pouvons-nous l'imaginer ? Je me suis dépêché d'aller voir l'état de la dette du pays car qui paie ses dettes s'enrichit, selon l'adage. J'avoue que ce que j'ai vu m'interroge sérieusement. Je sais que notre pays a toujours été endetté mais jamais à la hauteur atteinte en 2022. En 2012, la dette était de 4,7 milliards d'euros, soit 34,5 % du PIB et 323 euros par habitant. Au premier semestre de 2022, nous sommes à 19,2 milliards d'euros, plus de 73 % du PIB et presque 1000 euros par habitant. C'est dire que la croissance de la dette aura été exponentielle et le plongeon vertigineux. Dans le même temps, les sénégalais ont-ils vu leur pouvoir d'achat augmenter, leur conditions de vie et leurs espoirs sur le futur augmenter ? Pas du tout ! Il est clair que nos enfants et petits-enfants ne pourront pas payer monnaie trébuchante et n'auront d'autre choix que de payer par la perte totale de leur souveraineté que nous n'avons véritablement jamais eue. Pétrole, gaz, terres…. Tout leur échappera et ils seront misérables étrangers chez eux. Alors, je vais me permettre quelques questions très simples : comme bientôt il va falloir faire un choix pour mettre quelqu'un à la tête de la Nation, quels critères guideront notre choix ? Resterons-nous dans une continuité suicidaire et criminelle pour nos enfants et petits-enfants ou changerons-nous de braquet ? En tout cas, j'ai envie de dire que si nous nous trompons encore, ne nous plaignons pas et prenons-nous en qu'à nous-mêmes.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Les economistes:"s'ils étaient si compétents, ils seraient tous milliardaires".Robert Mc Namara dixit.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Comment un pays qui ne controle pas sa monnaie peut il etre un pays emegent? Comment un pays ou presque 70% de sa population compose' a presque de moins de 25 ans d'age et au chomage peut il etre emergent? Comment un pays ou tous les tenants du pouvoir venat de familles pauvres sont multimilliardaires et grands proptietaires terriens? Comment peut-on parler d'emergence avec la majeure partie de la population qui ne peut pas s'acheter un petit dejeuner? Comment peut-on parler d'emergence en hyper s'endetter pour construire un ter exploite' par des etrangers? Comment peut-on parler d'emegence avec un systeme d'education decadent?
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
la Constitution de 2001 les deux premières résolutions : limitation des mandats à deux et quinquennat. Mais a systématiquement refusé d’admettre l’interdiction du cumul des fonctions de chef d’Etat et de chef de parti. En résumé, on peut légitimement se poser la question de savoir sur quel argument juridique pertinent pourraient se fonder les partisans du 3ème mandat, pour faire croire que le Président Sall pourrait composter allègrement un billet non valide et prendre le train en marche de l’élection présidentielle de 2024 ? Comment croire que les membres du Conseil Constitutionnel pourraient valider un tel billet sans renier leur propre jurisprudence et sans violer les dispositions claires de la Constitution ? MACKY SALL FACE A SON DESTIN ET A CELUI DU SENEGAL Il faut faire attention. Le Sénégal n’est pas la Guinée. Et le Président Sall peut se frayer une sortie autre que celle de Alpha Condé. Il est face à son destin. A lui de choisir : ou imposer l’épreuve de force où il a tout à perdre, ou se hisser au rang de garant de l’unité nationale et de la paix civile en prenant courageusement les mesures correctives ou de sauvegarde de l’Unité nationale et de la paix civile. La société sénégalaise est en crise profonde : crise morale, crise politique, crise sociale, crise des institutions. Elle connaît des fractures profondes qui doivent être lucidement analysées et courageusement traitées. Notre système démocratique est en panne et connaît même des régressions : l’exercice des libertés publiques est souvent un vain mot. La prison est devenue une variable d’ajustement politique. Notre justice est défaillante et peine à s’affranchir des contraintes politiques au plan pénal. Notre système éducatif est lui-même en crise à tous les niveaux d’enseignement. Une explosion à caractère politique et social, du type de celui de mars 2021 ou d’un autre type aussi grave n’est pas à écarter Avant même de faire des conjectures sur ce que le gaz ou le pétrole allaient rapporter au budget du Sénégal il faut, à très court terme, que le Président de la République en exercice, chef de l’État, garant de l’unité nationale et de la paix civile et sociale, se fasse violence et s’élève au-dessus des passions et ne perde pas de vue que le pouvoir dure un temps et ne doit être exercé que dans l’intérêt général. Et cet intérêt général commande qu’il fasse des compromis et prépare dans de bonnes conditions la plus importante échéance politique de 2024, l’élection présidentielle La démocratie n’est après tout que l’art de faire des compromis, comme le Président Abdou Diouf a eu à le faire à deux reprises, en discutant avec son principal challenger et en formant par deux fois des gouvernements d’union nationale qui ont permis la confection du premier code électoral consensuel du Sénégal en 1992. Les mesures d’apaisement qui nous paraissent aller dans ce sens sont de deux ordres : Les unes sont individuelles et les autres portent sur les conditions d’une bonne élection. Les mesures d’amnistie intéressant particulièrement des leaders politiques tels que Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade doivent très rapidement être traduites en actes législatifs pour que l’élection de 2024 soit ouverte. La libération de tous les prisonniers dont les détentions sont totalement ou partiellement liées à des motifs politiques ou sont les conséquences de prise de position politique doit être effective. L’emprisonnement de deux députés du Pur, suite à une bagarre dans l’enceinte de l’Assemblée nationale au cours d’une séance de celle-ci, et impliquant une femme députée ne paraît pas tout à fait conforme au droit. En dehors de toute passion, ce cas relève de la police intérieure de l’Assemblée réglementée par le règlement intérieur de l’Assemblée en son chapitre XIV, articles 53 à 59 (Pour autant que ce règlement intérieur est applicable). «Dans les cas exceptionnels susceptibles de bloquer les travaux tels que : injures, invectives, menaces, bagarre ou agressions, le Président de l’Assemblée nationale peut prononcer l’expulsion temporaire de l’Assemblée». A rapprocher de l’article 53 alinéa 3 : «En cas de crime ou de délit, il fait dresser un procès-verbal et saisit immédiatement le Procureur de la République. Il en rend compte au Bureau de l’Assemblée nationale». Mais pour que le procureur puisse engager une procédure pénale dans ce cas, il doit demander la levée de l’immunité parlementaire de ces députés. En effet ces dispositions de police intérieure sont à distinguer des dispositions du chapitre XIII relatif à l’immunité et plus précisément de l’alinéa 3 du chapitre XIII qui fait référence au cas de flagrant délit ou (fuite) pour délit ou crime commis par le député en dehors de l’Assemblée (dans la vie civile). L’Assemblée a-t-elle levé l’immunité des deux députés ? J’en doute. Le Président de l’Assemblée n’aurait-il pas pu s’en tenir aux sanctions qu’il tient de son pouvoir de police, quitte à ce qu’une solution autre puisse être trouvée dans le cadre de l’Assemblée ? Je le crois. Enfin, et cela ne relève ni de l’Assemblée nationale et ni du Président de la République, le juge d’instruction de l’affaire dite Sweet-Beauty opposant M. Ousmane Sonko et la dame Adj Sarr, alléguant de viols répétitifs sur sa personne dans le cadre de son lieu de travail qui s’avère être une maison d’habitation aussi, pourrait délivrer les Sénégalais rapidement de leurs peurs, inquiétudes et commentaires malveillants, en rendant une ordonnance qui, dans notre entendement de juriste, ne saurait être qu’un non-lieu, eu égard à tous les éléments entourant cette affaire et étalés dans la presse, et eu égard surtout aux circonstances de lieu et de temps de la prétendue commission de l’infraction décrites par la plaignante même sur un plateau de télévision. Contrairement à ce qui est dit, le juge ne prend pas sa décision uniquement sur la base de son intime conviction. Mais sur les éléments probants qui pourraient caractériser l’infraction et sur l’ensemble des faits attestés qui entourent cette affaire. L’on se demande toujours comment cette affaire a pu franchir l’obstacle de l’enquête préliminaire. Quant aux mesures relatives à de bonnes conditions de déroulement de l’élection de 2024, il paraît urgent de revisiter certaines dispositions du code électoral rendues illisibles ou impraticables à force d’ajouts et de rajouts. Kader Boye est ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), ancien doyen de la faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Ucad. POST SCRIPTUM Cet article a été entièrement rédigé et remis à l’éditeur lorsqu’éclata sur les réseaux sociaux l’affaire du post vidéo de Monsieur Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Ses déclarations sont d’une gravité telle que je considère que ce ministre représente un danger pour les institutions. Et par suite, devrait être démis de ses fonctions si le chef de l’État considère que notre Constitution est la Charte fondamentale de notre pays.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
la Constitution de 2001 les deux premières résolutions : limitation des mandats à deux et quinquennat. Mais a systématiquement refusé d’admettre l’interdiction du cumul des fonctions de chef d’Etat et de chef de parti. En résumé, on peut légitimement se poser la question de savoir sur quel argument juridique pertinent pourraient se fonder les partisans du 3ème mandat, pour faire croire que le Président Sall pourrait composter allègrement un billet non valide et prendre le train en marche de l’élection présidentielle de 2024 ? Comment croire que les membres du Conseil Constitutionnel pourraient valider un tel billet sans renier leur propre jurisprudence et sans violer les dispositions claires de la Constitution ? MACKY SALL FACE A SON DESTIN ET A CELUI DU SENEGAL Il faut faire attention. Le Sénégal n’est pas la Guinée. Et le Président Sall peut se frayer une sortie autre que celle de Alpha Condé. Il est face à son destin. A lui de choisir : ou imposer l’épreuve de force où il a tout à perdre, ou se hisser au rang de garant de l’unité nationale et de la paix civile en prenant courageusement les mesures correctives ou de sauvegarde de l’Unité nationale et de la paix civile. La société sénégalaise est en crise profonde : crise morale, crise politique, crise sociale, crise des institutions. Elle connaît des fractures profondes qui doivent être lucidement analysées et courageusement traitées. Notre système démocratique est en panne et connaît même des régressions : l’exercice des libertés publiques est souvent un vain mot. La prison est devenue une variable d’ajustement politique. Notre justice est défaillante et peine à s’affranchir des contraintes politiques au plan pénal. Notre système éducatif est lui-même en crise à tous les niveaux d’enseignement. Une explosion à caractère politique et social, du type de celui de mars 2021 ou d’un autre type aussi grave n’est pas à écarter Avant même de faire des conjectures sur ce que le gaz ou le pétrole allaient rapporter au budget du Sénégal il faut, à très court terme, que le Président de la République en exercice, chef de l’État, garant de l’unité nationale et de la paix civile et sociale, se fasse violence et s’élève au-dessus des passions et ne perde pas de vue que le pouvoir dure un temps et ne doit être exercé que dans l’intérêt général. Et cet intérêt général commande qu’il fasse des compromis et prépare dans de bonnes conditions la plus importante échéance politique de 2024, l’élection présidentielle La démocratie n’est après tout que l’art de faire des compromis, comme le Président Abdou Diouf a eu à le faire à deux reprises, en discutant avec son principal challenger et en formant par deux fois des gouvernements d’union nationale qui ont permis la confection du premier code électoral consensuel du Sénégal en 1992. Les mesures d’apaisement qui nous paraissent aller dans ce sens sont de deux ordres : Les unes sont individuelles et les autres portent sur les conditions d’une bonne élection. Les mesures d’amnistie intéressant particulièrement des leaders politiques tels que Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade doivent très rapidement être traduites en actes législatifs pour que l’élection de 2024 soit ouverte. La libération de tous les prisonniers dont les détentions sont totalement ou partiellement liées à des motifs politiques ou sont les conséquences de prise de position politique doit être effective. L’emprisonnement de deux députés du Pur, suite à une bagarre dans l’enceinte de l’Assemblée nationale au cours d’une séance de celle-ci, et impliquant une femme députée ne paraît pas tout à fait conforme au droit. En dehors de toute passion, ce cas relève de la police intérieure de l’Assemblée réglementée par le règlement intérieur de l’Assemblée en son chapitre XIV, articles 53 à 59 (Pour autant que ce règlement intérieur est applicable). «Dans les cas exceptionnels susceptibles de bloquer les travaux tels que : injures, invectives, menaces, bagarre ou agressions, le Président de l’Assemblée nationale peut prononcer l’expulsion temporaire de l’Assemblée». A rapprocher de l’article 53 alinéa 3 : «En cas de crime ou de délit, il fait dresser un procès-verbal et saisit immédiatement le Procureur de la République. Il en rend compte au Bureau de l’Assemblée nationale». Mais pour que le procureur puisse engager une procédure pénale dans ce cas, il doit demander la levée de l’immunité parlementaire de ces députés. En effet ces dispositions de police intérieure sont à distinguer des dispositions du chapitre XIII relatif à l’immunité et plus précisément de l’alinéa 3 du chapitre XIII qui fait référence au cas de flagrant délit ou (fuite) pour délit ou crime commis par le député en dehors de l’Assemblée (dans la vie civile). L’Assemblée a-t-elle levé l’immunité des deux députés ? J’en doute. Le Président de l’Assemblée n’aurait-il pas pu s’en tenir aux sanctions qu’il tient de son pouvoir de police, quitte à ce qu’une solution autre puisse être trouvée dans le cadre de l’Assemblée ? Je le crois. Enfin, et cela ne relève ni de l’Assemblée nationale et ni du Président de la République, le juge d’instruction de l’affaire dite Sweet-Beauty opposant M. Ousmane Sonko et la dame Adj Sarr, alléguant de viols répétitifs sur sa personne dans le cadre de son lieu de travail qui s’avère être une maison d’habitation aussi, pourrait délivrer les Sénégalais rapidement de leurs peurs, inquiétudes et commentaires malveillants, en rendant une ordonnance qui, dans notre entendement de juriste, ne saurait être qu’un non-lieu, eu égard à tous les éléments entourant cette affaire et étalés dans la presse, et eu égard surtout aux circonstances de lieu et de temps de la prétendue commission de l’infraction décrites par la plaignante même sur un plateau de télévision. Contrairement à ce qui est dit, le juge ne prend pas sa décision uniquement sur la base de son intime conviction. Mais sur les éléments probants qui pourraient caractériser l’infraction et sur l’ensemble des faits attestés qui entourent cette affaire. L’on se demande toujours comment cette affaire a pu franchir l’obstacle de l’enquête préliminaire. Quant aux mesures relatives à de bonnes conditions de déroulement de l’élection de 2024, il paraît urgent de revisiter certaines dispositions du code électoral rendues illisibles ou impraticables à force d’ajouts et de rajouts. Kader Boye est ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), ancien doyen de la faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Ucad. POST SCRIPTUM Cet article a été entièrement rédigé et remis à l’éditeur lorsqu’éclata sur les réseaux sociaux l’affaire du post vidéo de Monsieur Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Ses déclarations sont d’une gravité telle que je considère que ce ministre représente un danger pour les institutions. Et par suite, devrait être démis de ses fonctions si le chef de l’État considère que notre Constitution est la Charte fondamentale de notre pays.
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Il vit toujours cet enfant de putes, il n'a qu'à aller crever au diable, gros boudin, gros lard, grosse merde
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LE SENEGAL DE NOS PETITS-ENFANTS SERA-T-IL SOUVERAIN? Comme dirait l'autre, le Sénégal d'aujourd'hui ce n'est pas le Pérou. Mais alors celui de demain que nous léguerons à nos enfants et petits-enfants, comment pouvons-nous l'imaginer ? Je me suis dépêché d'aller voir l'état de la dette du pays car qui paie ses dettes s'enrichit, selon l'adage. J'avoue que ce que j'ai vu m'interroge sérieusement. Je sais que notre pays a toujours été endetté mais jamais à la hauteur atteinte en 2022. En 2012, la dette était de 4,7 milliards d'euros, soit 34,5 % du PIB et 323 euros par habitant. Au premier semestre de 2022, nous sommes à 19,2 milliards d'euros, plus de 73 % du PIB et presque 1000 euros par habitant. C'est dire que la croissance de la dette aura été exponentielle et le plongeon vertigineux. Dans le même temps, les sénégalais ont-ils vu leur pouvoir d'achat augmenter, leur conditions de vie et leurs espoirs sur le futur augmenter ? Pas du tout ! Il est clair que nos enfants et petits-enfants ne pourront pas payer monnaie trébuchante et n'auront d'autre choix que de payer par la perte totale de leur souveraineté que nous n'avons véritablement jamais eue. Pétrole, gaz, terres…. Tout leur échappera et ils seront misérables étrangers chez eux. Alors, je vais me permettre quelques questions très simples : comme bientôt il va falloir faire un choix pour mettre quelqu'un à la tête de la Nation, quels critères guideront notre choix ? Resterons-nous dans une continuité suicidaire et criminelle pour nos enfants et petits-enfants ou changerons-nous de braquet ? En tout cas, j'ai envie de dire que si nous nous trompons encore, ne nous plaignons pas et prenons-nous en qu'à nous-mêmes.
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Peut etre qu'il serait plus judicieux de dire que le Senegal se trouve sur la premiere etape d'une rampe de transition vers l'emergence economique. En effet, le pays est loin de l'emergence economique pour une simple raison. La croissance economique a ete stangnante pendant une longue periode et le nievau de vie n'a pas augmente de maniere significative pour justifier ce standard. Dans la majorite des pays emergents nous avons un classe moyenne visible et qui ne cesse d'augmenter et qui devient une veritable composante de la population. Si on fait le protrait robot d'un senegalais de cette classe moyenne. Le cout de son logement ne devrait etre superieur a 30% de son revenu disponible, l'eau et l'eclectrite dervraient etre une qu'une fraction de ce revenu. Le budget pour la depense quotidienne ne devrait pas pas depasser 20%. Ensuite le reste des 40% doivent etre repartis entre loisirs et epargne. Un autre regard de l'emergence peut se mesurer sur la capacite du pays a generer suffisamment de logements pour ses citoyens. Une bonne partie de la population doit voir un logement convenable. Quelle est le pourcentage de menages senegalais qui sont proprietaires d'une maison convenable ou d'un apartement? Il y a d'autres criteres qualites comme le nombre d'hopitaux disponibles ou de doctors ou d'ecoles, d'enseignants...etc par rapport soit a la population/ region/departement. Il y a certes des progres considerables en termes d'equipements et d'infrastructures realises et surtout concernant la moblite des senegalais. Cela dit, il reste beaucoup de defis concernant l'emergence d'une veritable classe moyenne et la reduction des inegalites sociales. LE meilleure moyenne consiste a relever le defi de l'emploi des jeunes.
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Mackysall watawatt maak dou fene bayil dokh thi mine sénégalais yi louni fank kene doukeu diekh les bailleurs de fonds ont divulgués ta gestion nébuleuse dans le monde entier yamale waye fene reck le monde entier parle de toi men
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Crap!
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30, 20 et 40 ne font pas 100 !
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Déficit budgétaire depuis 1969, donc moins de liberté de conceptions économiques taillées sur les besoins du Sénégal, simplement énoncé, ces économistes veulent dire qu'il faut penser pour soi-même par soi-même!
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Déficit bugétaire chronique depuis 1969, ces économistes veulent dire tout simplement dire que pour avancer, il faut tout simplement adpoter de nouveaux formules de pensées économiques taillées sur nos besoins et aptes à relancer le développement soutenu et soutenable
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Macky Sall le domou Kharam.
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Le peuple se nourrit de ngalakh.lakh.fondé.thieré ak met on nous parle d'émergence d'Adii sarr
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Propt retablissement à Pape Alé Niang l'incorruptible et digne fils du Sénégal. :up: Non Me Wade, tous les sénégalais n'ont pas de prix, PAN en est la preuve evidente :sn:
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Macky a ete elu pour regler les problemes politqiues du Senegal,comme il avait promis de la faire.AU finish il s'est accapare de l'economie du pays,lui,sa famille et les societes francaises: AHS,Brt,TER,Sation de Desalinasation, Sen Eau,tout y passe. Et c'est affilgant de la voir quamander des taux d'interets plus bas devant les dirigeants des pays ocidentaux...Comme si ceux-ci pouvait y faire quelque chose.Chauq pays souverain fixe ses taux en fonction de ses besoins.Quand on opte d'utiliser des monnaies etrangeres on vit avec leurs decisions.C'est tout. Ces dirigeants doivent couter Macky et se dire: Is thsinegro stupide or what? Quand Macky parle d'economie tout ce qu'il dit est absurde et n'a aucun sens. Le travail d'un president de la republique n'est pas de faire du business et de se substituer au Chambres de Commerces,ou au hommes d'affaires du pays.
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Macky a ete elu pour regler les problemes politqiues du Senegal,comme il avait promis de la faire.AU finish il s'est accapare de l'economie du pays,lui,sa famille et les societes francaises: AHS,Brt,TER,Sation de Desalinasation, Sen Eau,tout y passe. Et c'est affilgant de la voir quamander des taux d'interets plus bas devant les dirigeants des pays ocidentaux...Comme si ceux-ci pouvait y faire quelque chose.Chauq pays souverain fixe ses taux en fonction de ses besoins.Quand on opte d'utiliser des monnaies etrangeres on vit avec leurs decisions.C'est tout. Ces dirigeants doivent couter Macky et se dire: Is thsinegro stupide or what? Quand Macky parle d'economie tout ce qu'il dit est absurde et n'a aucun sens. Le travail d'un president de la republique n'est pas de faire du business et de se substituer au Chambres de Commerces,ou au hommes d'affaires du pays.
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Bonjour, je m'appelle Alisia, j'ai 21 ans) Début du modèle SEXE 18+) J'aime être photographiée nue) Veuillez noter mes photos à l'adresse suivante >>> WWW.X21.FUN
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Bonjour, je m'appelle Alisa, j'ai 21 ans) Début du modèle SEXE 18+) J'aime être photographiée nue) Veuillez noter mes photos à l'adresse suivante --- WWW.X21.FUN id07181207
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