Yewwi Askan Wi (YAW) a marché, cette après-midi, à l’appel des différents leaders de cette coalition de l'opposition.
Depuis les premières heures de l'après-midi, le siège de Pastef, au quartier Montagne rouge, a été pris d’assaut par les militants venus de tous les coins du département. La foule, majoritairement jeune, s’est ébranlée vers la place de l’Indépendance où a eu lieu les différentes allocutions contenues dans le mémorandum qu’ils ont remis au préfet.
Les responsables, dans ce document, fustigent le harcèlement moral, policier et judiciaire dont est victime Ousmane Sonko. Ils ont dénoncé le fait que le domicile du leader de Pastef soit systématiquement barricadé par les forces de l’ordre en tenues d’émeutes avec des chars et des véhicules dragons. L’opposition a aussi dénoncé les violences perpétrées contre la personne de M. Sonko, les membres de sa famille et ses sympathisants.
Les responsables de l’opposition regroupés au sein de YAW regrettent ‘’la restriction des libertés publiques et la répression aveugle contre les responsables de l’opposition, depuis l’avènement de Macky Sall, ayant couté la vie à 22 jeunes Sénégalais’’. Pour l’opposition sédhiouoise, «les compétitions électorales sous l’ère Macky Sall sont devenues une sélection sur la base du bon vouloir du susnommé. Une sélection qui s’opère avec la complicité d’une justice couchée et aux ordres de l'Exécutif".
À l’issue de la marche, YAW/Sédhiou a demandé la fin des arrestations et des détentions arbitraires, la libération de tous les détenus politiques, la fin de l’instrumentalisation de la justice et le démantèlement des milices privées opérant aux côtés des forces de l’ordre. Par ailleurs, cette coalition veut «l’ouverture de poursuites judiciaires contre les dignitaires du régime du président Macky Sall épinglés par des rapports des corps de contrôle et la clarification des 7 milliards que le président aurait remis à Marine Le Pen».
Auteur: Paul FAYE (Correspondant Seneweb Sédhiou)
Comments
Aux enfants de Ousmane Sonko, vous n'irez pas à l'école aujourd'hui parceque votre Papa est dans L'opposition. Ou sont les défenseurs des droits des enfants. Et est L'UNICEF?
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Sur le champ politique il ne reste plus qu'une seule formation, FASTEF que l'on impose la force publique pour faire semblant de montrer malhonnêtement qu'il y'a une opposition politique
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Aujourd'hui tous les enfants de son école et au delà les écoliers, collégiens du Sénégal ont été conscientisés politiquement et sont devenus de fervant supporters de son papa et qui connait l'engagement à cet âge dans une idéologie politique reste pour la vie
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Macky sall vient de violer laConvention Internationale des Droits de l’EnfantEn empêchant cet enfant d'aller a l'école
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CHERS COMPATRIOTES SÉNÉGALAIS Je voudrais de par ma posture assumée de militant du parti PASTEF partager une analyse synthétique des enjeux du procès opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. Une analyse qui est surtout motivée par une constatation de l’ignorance de beaucoup de sénégalais par rapport aux chronologies des faits. Car jusqu’aux plateaux des médias, des chroniqueurs et journalistes irréprochablement objectifs tiennent des argumentaires qui laissent entendre qu’Ousmane Sonko aurait tord d’avoir accusé sans preuves. Alors qu’il n’est du fait que l’Etat entretient au tour de l’affaire une forte manipulation si efficace à tromper toute imprudence en vue de rendre acceptable une condamnation. Aussi parce que PASTEF n’effectue pas le même travail communicationnel constaté dans le dossier Adji Sarr pour lever toute ambiguïté sur l’inexistence du délit de diffamation et pour permettre aux contribuables sénégalais de comprendre les crimes financiers ayant causé l’échec du programme des domaines agricoles (PRODAC). QU’EN EST IL RÉELLEMENT DES FAITS ? S’il est une chose sur laquelle tout le Sénégal serait d’accord c’est que le Prodac serait un bon projet pour le pays de par ses objectifs de développer l’agriculture, la pisciculture et surtout de créer environs 300 000 emplois. Sa réalisation aurait positivement contribué au recul du chômage des jeunes. D’où son rattachement d’ailleurs au ministère de la jeunesse dirigé à l’époque par Mame Mbaye Niang. Par contre, il serait beaucoup plus difficile voire impossible de trouver un contribuable sénégalais qui ne soit pas révolté des faits suivants. À savoir que pour l’octroi du marché, le Prodac avait écrit à la direction centrale des marchés publics( DCMP) en vue d’une autorisation de travailler avec l’entreprise Green 2000 présentée comme la seule capable de remplir les attentes du projet. Et que six mois d’études plus tard, la DCMP rétorque pour renvoyer au respect de la réglementation en faveur d’un appel d’offre. Mais le ministre Mame Mbaye Niang refuse de suivre et sort un ordre de service qui exige le démarrage des travaux avec l’entreprise Green 2000 de Daniel pinhassi (comme s’il y’avait eu une entente déjà conclue les liant ). Alors que ce que redoutait la DCMP était simplement que ce qui finit par arriver quelques mois plus tard ne pourrait arriver : Que les travaux du projet stagnent. Alors face aux rumeurs publiques qui parlent de détournement des fonds, Mame Mbaye Niang décide de réagir en adressant une demande à Amadou ba, ministre des finances d’alors, d’activer un contrôle financier. Seulement pour quelqu’un ayant écouté sa réaction au sortir du tribunal le 16 février dernier, comme quoi celui qui demande un audit ne peut être épinglé, il est indubitable que l’initiative se voulait maquilleuse de ses propres responsablités. En prouve d’ailleurs sa colère immense après que le rapport de l’enquête est sorti le nommer omniprésent dans ce qui est un carnage financier. Il en voulait surtout à Amadou ba qui interrogé sur la question lors d’une émission à la 7tv avec Maïmouna Ndour, a précisé que c’était surtout parce que le pre-rapport aura fuité à l’exploitation des journalistes. Il est finalement important de signaler une chose déterminante dans le dossier l’opposant à Sonko, à savoir qu’il reconnaissait l’existence du rapport dans ses premières interventions médiatiques en réaction au Prodac comme en témoigne ses aveux publics lors d’une émission à la 7TV, disant que “rapport ame na”. Ce pendant il continuait aussi de nier les faits qui lui sont reprochés. D’où d’ailleurs l’étonnement de tout le monde et notamment de Ousmane Sonko quand récemment le même Mame Mbaye Niang répondant à l’interpellation du député Abass Fall de PASTEF dit n’avoir jamais été épinglé ni par le rapport Prodac ni par aucun autre rapport de contrôle (confirmant de ce fait un nouveau positionnement qu’il commençait à imposer, à savoir que le rapport n’existe pas). Raison pour laquelle Ousmane Sonko en sa qualité d’opposant a profité d’une conférence de presse de YEWWI ASKANWI pour démentir et rappeler l’existence du rapport IGF sur Prodac l’épinglant. Seulement à la place d’iGF il a dit IGE (inspection générale d’Etat), un lapsus que Mame mbaye niang exploite par une plainte pour diffamation. Convoqué à la DIC, Ousmane Sonko reconnaît le lapsus mais confirme l’existence d’un rapport d’IGF épinglant l’ancien ministre de la jeunesse. Ce dernier le défie de sortir n’importe quel rapport en sa disposition. Normalement à partir de ces faits, le procès devant leur opposer devrait se disputer sur ce que le ministre accuse diffamatoire. Mais à la surprise générale le procureur s’est invité dans le dossier pour augmenter deux nouvelles charges : faux et usages de faux et injures publiques. ANALYSE DU COMMENT DEVRAIT SE DÉROULER LE PROCÈS SUR L’ACCUSATION DE DIFFAMATION. En écoutant Mame Mbaye Niang et souteneurs, la seule chose que Ousmane Sonko devrait faire pour ne pas être condamné de force c’est présenter au tribunal le rapport de contrôle en question. Et les deux procès de diffamation que Mame mbaye niang a gagné face à des journalistes sont constamment convoqués pour étayer la thèse. Seulement ils ne précisent jamais que les journalistes en question étaient plutôt condamnés à cause de leur non comparution. La manipulation marche tellement bien que des gens souvent honnêtes dans l’analyse politique tombent dans le piège. Même Ousmane Sonko a été trompé à la DIC qu’il devrait montrer le rapport, d’où son évolution dans la tonalité lors du meeting de keur Massar, pour clarifier avoir plutôt lu le rapport sur Internet (ce qui ne contredit ce pendant pas son propos initial qu’il détenait le rapport car quasiment tout le monde l’a eu à partir de l’internet ). Or, lui faire croire qu’il doit sortir le rapport n’est rien d’autre qu’une stratégie politicienne de lui imposer une défense et de préparer l’opinion publique à l’acceptation de sa condamnation. Alorsque ce qu’on ne dit pas c’est qu’il est dans la position d’accusé et bénéficie d’une liberté totale d’organiser sa défense selon ses intérêts. Et c’est plutôt à l’accusateur Mame Mbaye Niang qu’incombe la charge des preuves de la diffamation. Surtout que si le tribunal devait exiger que le rapport soit exhibé, toutes les deux parties seraient concernées du fait de leurs aveux publics quant à son existence. Par conséquent, il est clair que le procès ne se jouerait pas sur l’existence ou non du rapport, encore moins sur l’utilisation du verbe épingler qui respecte juridiquement les deux positionnements. Celui de l’accusateur qui en niant être épinglé par le rapport use de son droit à la présomption d’innocence qui fait que malgré qu’il est nommément reproché d’illégalités dans le rapport, reste innocent jusqu’à ce qu’un tribunal en juge le contraire. Et celui de l’accusé qui en s’étant limité à la lecture du rapport pour rappeler au ministre qu’il a été épinglé, n’aura fait que nommer des faits. Il ne pourrait par exemple être condamné pour diffamation que s’il avait outrepassé les constats du contrôleur pour accuser Mame Mbaye Niang d’avoir détourné 29 Milliards ainsi que se dit dans les réseaux sociaux. MAINTEANANT ANALYSONS LES DEUX AUTRES CHEFS D’ACCUSATIONS AJOUTÉS AU DOSSIER : faux et usage de faux et injures publiques. - S’agissant du faux et usage de faux, l’intention inavouée du procureur serait double : D’abord, après avoir réussi la manipulation que Ousmane SONKO devrait obligatoirement sortir le rapport, de chercher à le faire condamner pour recel de document administratif si jamais il sort le rapport. À défaut, d’attaquer désespérément son lapsus pour l’exiger de sortir le document IGF épinglant le ministre. Et comme Ousmane Sonko n’en serait pas capable du fait qu’un rapport d’IGF sur PRODAC n’existe pas, le procureur essayerait de convaincre que l’accusé a fait du faux en attribuant un rapport sur Prodac à l’IGE et usage de faux en l’utilisant pour salir Mame Mbaye Niang. Seulement le fait que Ousmane Sonko ait lu, après son lapsus, un passage qui se trouve dans le rapport d’IGF reste suffisant pour montrer sa bonne foi. Aucun juge ne pourra le condamner pour cette légèreté. Et contrairement à ce que certaines manipulations essaient de faire croire, Madiambal Diagne n’a pas été condamné pour un lapsus dans l’affaire l’opposant au juge Souleymane Teliko. Mais plutôt pour le fait de l’avoir accusé de vol en écrivant qu’il a encaissé de l’argent pour des frais de missions déjà pris en charge. - Quant à l’injure publique, Mame Mbaye Niang reconnaît lors d’un entretient avec des journalistes le 17 février dernier, reprocher à Ousmane Sonko de l’avoir insulté alorsque ce dernier lui a seulement rappelé qu’il ne disait pas la vérité (Wakhoul deug ). Et même s’il l’avait injurié, l’accusateur ne serait pas crédible et légitime de provoquer une quelconque condamnation après ses propos insultants et mensonges envers l’accusé, selon lesquels il est un détraqué sexuel qui aurait un enfant hors marriage avec une fille résidente au Maroc. Ces analyses factuelles des chefs d’accusations montrent juste que le dossier n’est entretenu que par de la manipulation. Mais il n’y a pas de diffamation et que les autres chefs d’accusation injustement ajoutés par le procureur et dont Mame mbaye niang a essayé de s’attribuer l’initiative récemment, sont plus ridicules. En effet, la sortie médiatique de Mame mbaye niang pour inculquer à l’opinion être l’initiateur de 5 chefs d’accusation contre Ousmane Sonko n’était qu’une tentative de faire taire les interrogations et critiques des sénégalais quant à l’implication du procureur qui renvoie directement au comploteur Macky sall. EN QUOI SERAIT IL DONC UNE ERREUR POLITIQUE ET CITOYENNE POUR PDS ET TAKHAWU NDAKARU DE NE PAS MOBILISER AU SOUTIEN DE SONKO. ET POUR LES CONTRIBUABLES SÉNÉGALAIS DE NE PAS EXIGER JUGEMENT SUR LES CRIMES FINANCIERS DANS PRODAC ? Concernant les partis politiques, ce n’est ni plus ni moins qu’une trahison à la survie de la démocratie sénégalaise de tolérer que Macky sall puisse encore instrumentaliser la justice pour écarter un adversaire politique. Après l’élimination de Karim wade puis de khalifa sall et après l’imposition unilatérale des règles de parrainage pour choisir des adversaires, l’heure est à l’unisson de toutes les forces vives, au delà des divergences politiques, pour des élections inclusives démocratiques et transparentes. Et la position très inconfortable de Macky sall faciliterait la tâche. Il le sait tellement bien qu’il essaie d’instrumentaliser les divergences de l’opposition en faisant croire que l’élimination de Sonko ouvrirait la porte du palais à des potentiels concurrents. Or, la réalité à comprendre est qu’il s’est convaincu que seule une non participation pourrait empêcher Sonko d’être président en 2024, et s’est fixé en conséquence l’objectif d’en écarter la candidature de toutes les éventualités. Et si par miracle il réussissait, les candidatures de Karim et Khalifa ne seraient pas réhabilitées car celle de Sonko en deviendrait aussi liée. En réalité il ne voudra utiliser karim et khalifa que pour contrecarrer les chances de Sonko. Reste alors la seule alternative qu’il ne se présente pas ainsi que Karim, sonko et khalifa. D’où l’obligation pour Pds et Takhawu de sauver leur destin politique lié à celui de Sonko. Autrement ils seraient complices de MACKY sall et que leur inaction n’empêcherait pas Pastef, la société civile engagée et des contribuables sénégalais de faire bloc contre ce nouveau complot qui se manifeste dans l’entente entre le procureur et le juge pour interdire à Ousmane Sonko de convoquer des témoins de sa défense. Mais aussi dans ce que sous entend la nouvelle position de l’IGF de ne pas approuver le pre-rapport d’enquête fait sur la dilapidation scandaleuse des fonds du Prodac. Comme quoi le gouvernement instrumentalise les corps de contrôle pour entretenir l’impunité des membres. Une justification limpide du volte face soudain de Mame mbaye niang niant l’existence du rapport d’IGF sur Prodac. Seulement les faits sont indestructibles et que Mame Mbaye Niang finira par comparaître dans un tribunal pour avoir émis un ordre de service en toute violation de la procédure des marchés publics et permettant de ce fait à l’entreprise Green 2000 de sur facturer des milliards. Aussi pour son rôle dans les détournements de l’entreprise TIDA à hauteur de plus d’un milliard. Et pour le fait d’avoir permis à la journaliste Maïmouna Ndour, patronne de la 7TV de recevoir une somme de 63 millions d’une façon non contractuelle. IBRAHIMA SINE, responsable de jeunes patriotes à Diamaguene Siacap Mbao.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
La Convention comporte 54 articles, énonçant que chaque enfant a : le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée le droit d’aller à l’école le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation le droit d’être protégé contre toutes les formes de discrimination le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes le droit de jouer et d’avoir des loisirs le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Vous appelez l'Unicef? Vous l'avez appelé quand on a fermé des écoles pour des centaines d'enfants à Dakar aujourd'hui? Seul le gosse de ce mec vous interesse, à la fin...
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