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Report de la Présidentielle : Le Gorée Institute s’offusque de la décision

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 Les indignations sur le report de la Présidentielle s’enchainent. À travers un communiqué, Le Gorée Institute a manifesté son désenchantement quant au report de l’élection présidentielle qui était initialement prévue le 25 février 2024.
Pour l’organisation  panafricaine de la société civile, ce report constitue une confiscation de la souveraineté individuelle des citoyens sénégalais.
«Sur le plan strictement juridique, ce report est fortement contesté. L'abrogation du décret portant convocation du corps électoral n'aurait aucune base légale, selon plusieurs experts et constitutionnalistes. Elle porte atteinte à l'article 92 de la Constitution qui dispose que les décisions du Conseil constitutionnel s'imposent aux autorités administratives et judiciaires», lit-on sur la note.
Toujours selon le Gorée Institute,  le report de l'élection présidentielle constitue une violation des articles 27 et 103 de la Constitution qui font de la durée et du nombre de mandats présidentiels des dispositions intangibles.
Sur le plan communautaire, ils considèrent que ce report apparaît comme une violation du Protocole A/SP1/01 sur la démocratie et la gouvernance de la CEDEAO qui interdit toute modification substantielle de la loi électorale dans les six mois qui précèdent le scrutin sans l'accord de la majorité des acteurs politiques. Les membres de l’organisation panafricaine de la société civile considèrent que le report n’a pas de sens.
«Ce report est plus une source de crise institutionnelle et politique qu'une solution à la crise institutionnelle, comme évoquée par les pouvoirs publics», se désolent-ils.
Fort de ces constats et conformément à son acte fondateur, le Gorée Institute dit regretter le report qui intervient à la veille du démarrage de la campagne électorale, «causant ainsi beaucoup de préjudices et de désagréments aux candidats à l'élection présidentielle», considèrent-ils.
Ainsi, ils appellent au respect du calendrier électoral, conformément aux dispositions de la Constitution, du Code électoral et des engagements internationaux et régionaux du Sénégal ; suggèrent aux parties concernées de privilégier le dialogue et la concertation pour éviter que la situation ne s’envenime.
« On appelle le président de la République, garant de la stabilité du pays, à privilégier les solutions consensuelles sur les questions électorales et l’État du Sénégal à ne pas restreindre l’espace civique et à encadrer les forces de sécurité pour éviter la répression à l’encontre des opposants et des citoyens», proposent-ils, tout en appelant les organisations internationales  comme la CEDEAO et l'Union africaine à veiller au respect, par les États membres, des engagements relatifs à la démocratie et aux élections, ainsi que le Conseil constitutionnel  à «traiter dans les meilleurs délais et de manière juste et équitable les requêtes d’annulation du décret portant abrogation du décret n°2023-2283 portant convocation du corps électoral pour l'élection présidentielle du 25 février 2024», suggèrent-ils.
Pour le Gorée Institute, «les élections représentent le mécanisme légal et constitutionnel de renouvellement des dirigeants ou des représentants du peuple. Elles ont aussi une fonction de légitimation du pouvoir politique. Elles sont les seuls processus constitutionnels qui permettent aux citoyens de récupérer leur souveraineté individuelle, en exerçant leur droit de vote pour choisir ou sanctionner leurs dirigeants. À ce titre, le respect du calendrier électoral demeure une prérogative constitutionnelle à laquelle nul ne peut déroger», ont-ils rappelé.
Auteur: Sokhna Faty Isseu Samb
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Comments

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    Très clair et incontestable il y a 1 an

    Reprenons le processus électoral !

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    reply_author il y a 1 an

    Le monde entier s'en offusque!

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    baye Lo il y a 1 an

    NON au dialogue. NON au report. Nous voulons le maintien de la date du 25 février 2024 pour l’élection présidentielle au Sénégal. Nous exigeons la libération des détenus politiques. #FreeSenegal

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    il y a 1 an

    Foutez nous la paix et attendre au mois de décembre pour aller voter

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    il y a 1 an

    Un dialogue de la honte   Aller au faux dialogue de Macky Sall, c’est légitimer le coup d’état. Il est évident que les complices du coup d’état que sont le PDS et les faux candidats de la continuité qui sont d’ailleurs des taupes de Macky Sall dans l’opposition y iront. C’est pourquoi vous avez entendu certains de ses ex ministres (Aly Ngouye Ndiaye, Boune Dione, et autres) nous préparer à l’acceptation du coup d’état.  En y répondant, cela donnera à Macky Sall l’occasion, même si c’est une peine perdue, de dire à la communauté internationale que tout était normal et est sous contrôle.   Donc ne perdons pas notre temps avec ce faux dialogue. Chers compatriotes, l’histoire est avec nous, la communauté internationale est avec nous, donc ne nous laissons pas distraire.  Montrons à Macky Sall et a ses complices que le Sénégal a trop souffert, que nous en avons marre. Sensibilisons nos amis, nos familles, nos partenaires, nos employés et nos employeurs, bref tous les hommes et toutes les femmes épris de justice et de démocratie sur les dangers qui guettent notre pays avec ce coup d’état organisé et orchestré par Macky Sall et ses complices. Retirons nos cartes d’électeurs et sécurisons le vote pour reprendre notre pays et abréger nos souffrances sur cette terre promise du Sénégal.    Vive le Sénégal libre et démocratique !     Hasta la Victoria !   

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    Mohamed LO il y a 1 an

    NON AU DIALOGUE, NON AU REPORT, ELECTION LE 25 FEVRIER. PROS et tous les autres prisonniers sont fatigués et ne pourront pas rester un jour de plus sinon, c'est des cadavres qu'on va nous donner, à enterrer. NON, NON ET NON A TOUS COMPROMIS OU COMPROMISSIONS! 

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    reply_author il y a 1 an

    votre pro merite la pendaison. si c'etait egypte ya longtemps qu'il serait fusillé. violer des minettes et accuser les autre, ensuite faire tuer des jeunes de ses mensonges, bilahi macky sall est trop gentil. moi president je fais revenir la peine de mort tout de suite pour juger sonko. le cas sonko adji sarr et les mensonges de sonko est trop grave

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    il y a 1 an

    Tous en blanc demain avec couleurs du drapeau pour la prière du vendredi

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