(Image d'illustration) Un électeur de Touba (centre du Sénégal) brandit sa carte d'identité. AFP/Issouf Sanogo
Au Sénégal, il ne reste plus qu’une semaine pour s’inscrire sur les listes électorales : la révision prendra fin le 8 septembre. En ligne de mire, les élections locales fin janvier, avant les législatives l'année prochaine et la présidentielle en 2024. Les jeunes, sous-représentés dans l’actuel fichier, sont la cible prioritaire pour les partis politiques.
« Il faut bien garder le récépissé. » Récépissé d’inscription à la main, Awa, 30 ans, sort tout juste de la commission installée dans un institut de formation du quartier populaire de la Médina. « Je n'étais pas inscrite sur la liste, c'est pour cela que je suis venue ici. Je l'ai appris à la radio, sur les réseaux sociaux. C'est important parce qu'il y a les élections pour la mairie qui arrivent. Je suis Sénégalaise, je dois voter. Voilà ! »
Selon le rapport d’audit du fichier électoral, à peine la moitié (53,8%) des 18-25 ans sont inscrits sur les listes. Abdoulaye Mohamed Diop a 20 ans. Il votera pour la première fois en janvier prochain. « Des fois, j'aborde le sujet avec mes camarades, mais ils refusent de voter parce qu'ils pensent les politiciens sont tous les mêmes. Et si tu es aujourd'hui avec quelqu'un, demain il peut changer et beaucoup n'ont pas confiance en eux. C'est pour ça qu'il y a des manifestations et tout ça. »
Les représentants des différents partis politiques observent le processus. Près de 3 000 personnes sont déjà venues s’inscrire ou se réinscrire dans ce bureau. Le président de la commission El Hadj Moustapha Ly y est présent six jours sur sept, de 8h à 18h. « C'est une grande satisfaction parce que les gens, surtout la jeunesse, viennent s'inscrire massivement. Parmi les jeunes qui s'inscrivent, il y a peut-être de futurs présidents de la République, des futurs ministres. La jeunesse est l'avenir de demain. »
Après la clôture des inscriptions le 8 septembre, une période de contentieux s’ouvrira jusqu’au 14.
Auteur: Charlotte Idrac
Comments
C'est quand même tristement dommage. Rien qu'en voyant la qualité du titre et de la photo d'illustration, j'étais sûr qu'il sagissait d'un édito étranger... Le Sénégal est apparement devenu une colonie de la médiocrité.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Comme toi kif kif
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
L'inscription sur les listes électorales des primo votants démontre la tortuosité du régime de Macky. Tout a été sournoisement orchestré, pour ne faciliter à une grande partie de ces primo votants l'obtention de la carte d'identité CEDEAO. Cette dernière constituant le sésame rendu indispensable, pour l'inscription sur les listes éléctorales. Cette situation s'expliquerait par une peur bleue du régime, envers ces nouveaux aspirants au vote, dont la plupart sont des jeunes. Or ce régime à une phobie des jeunes qui leurs ont habiltuellement manifesté leurs ras le bol. Cette jeunesse reste mal prise en compte dans les politiques publiques déroulées par l'état. En pratique toute une série de manoeuvres et de fraudes sont entrain d'etre opérées par les tenants du pouvoir pour encore une fois "emporter" malhonnetement des élections. La fraude, les manoeuvres "mackyavéliques" qui caractérisent une compétition malsaine sont la marque de fabrique de Macky et de sa coalition de faussaires. Il y'a lieu pour l'opposition de faire preuve de vigilance en s'organisant, afin de contrecarrer vigoureusement toutes les tentatives malhonnetes, exercées par le camp du pouvoir. Sans cette précaution importante, elle risquera d'avoir des surprises débouchant sur des regrets futiles. Donc un homme averti en vaut pas deux. On devrait tout de meme apprendre de ses erreurs, si on compte aller de l'avant.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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