Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, en Conseil des ministres ce mercredi 12 juin 2024, a abordé la question de la souveraineté numérique du Sénégal et les voies et moyens pour accélérer le développement du secteur du numérique. En ce sens, à l’initiative des organisations non gouvernementales Jonction et Paradigm Initiative, une table ronde a été organisée ce mercredi 10 juillet pour discuter des données personnelles et de la souveraineté numérique au Sénégal. Selon Babacar Diop, président de l'organisation Jonction, cette activité promeut le partage d'idées critiques sur les droits et l'inclusion numériques. Un dialogue multipartite entre les parties prenantes de l'écosystème numérique sur la problématique qui peut « déboucher sur de fortes recommandations destinées aux décideurs politiques, à la société civile et au secteur privé ».
Lors de ce forum, il a été question de discuter de la gouvernance des données et de la protection de la vie privée, des initiatives en matière de protection des données et de la souveraineté numérique et de contrôle des données. Ces dernières, étant un enjeu économique, au Sénégal, leur stockage reste un des principaux défis de l’environnement numérique selon les organisateurs. Ceci même avec la création du Data Center national de Diamniadio. « Il y a certaines données qui ne peuvent pas être stockées au Sénégal ou en Afrique. Le Data Center, normalement, c'est une structure de stockage des données, mais bon, qui je pense n'a pas suffisamment fonctionné pour permettre le stockage des données au Sénégal », souligne M. Diop.
S’agissant du cadre réglementaire des données personnelles, ces acteurs de l’environnement du numérique invitent l’État du Sénégal à encourager une réglementation spécifique pour les structures publiques afin d’aller vers des normes plus adaptées. En effet, la compétence de la Commission de Protection des Données personnelles du Sénégal (CDP) reste limitée sur certaines questions. « Le Sénégal a une réglementation sur les données personnelles mais ce cadre a beaucoup de carences parce qu’en général les entreprises étrangères ne sont pas concernées par cette réglementation alors qu’elles détiennent la majorité des sites et applications qu’on utilise. C’est pour cela qu’on a jugé nécessaire de faire intervenir à cette table ronde les principales parties prenantes pour discuter de la souveraineté numérique du Sénégal et de l’Afrique en général » a expliqué Moussa Wally Sène, chargé de projet à Paradigme Initiative en Afrique francophone.
Ainsi, les acteurs espèrent l’élaboration au plus vite de la stratégie nationale sur les données entamée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique afin d’avoir une vision d'ensemble et gouvernementale qui va permettre de pouvoir manager les données au Sénégal.
Auteur: Léna THIOUNE
Comments
Ce pays est plein de petits farceurs mielleux ! Souveraineté est devenue maintenant l'ingrédient principal du discours politique .Bon Dieu comment des gens incapables de fabriquer un vélo peuvent être souverains . Macky , lui était dans l'action et non dans le discours et la rhétorique en construisant des structures pour contribuer à cette souveraineté tant chantée . Alors que ces petits farceurs fassent mieux que lui au lui de nous inonder avec leur littérature .mais ne dit on pas que la plus belle femme ne peut donner que ce qu'elle a! Qu'attendre d'un littéraire si ce n'est des belles phrases !!!!!
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Macky nous a endetté à hauteur de dizaines de milliers de milliards, pire il a fait tuer des dizaines de sénégalais et vous osez prononcer son nom ici?
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
LE RÉSEAU NUMÉRIQUE DE TÉLÉCOMMUNICATION au Sénégal dans sa manière où il est établie et de la façon dont il est exploité cause beaucoup de questions, tant sur sur ses tarifs exorbitants à l'usager, dans sa qualité avec ses faibles capacités à transporter des données ( les débits) et surtout sur LA SÉCURITÉ DES DONNÉES PERSONNELLES des populations. Si l'on le compare avec les réseaux existant, celui des eaux usées d'abord plus compliqué à établir et difficile à entretenir ou un réseau d'eau potable comme la Sones ou celui de l'électricité de la Senelec en files cuivre exposés plus chères et vulnérables à la nature. Et surtout dans leurs contenus, là où le réseau des réseaux World Wide Web c'est à dire l'internet est gratuit offert par les Américains où il ne faut payer que l'entretien des réseaux d'accès, le contenu d'un réseau d'eau potable il faut aller forée à la source et traitée avant de le faire passer dans le réseau par des suppresseurs qui consomment beaucoup d'électricité, pour un réseau d'électricité il faut installer des unités de production acheter du fioul du gazoil si vous voulez, créer des unités postes de transformation dans tout le réseau avant de le présenter devant le consommateur avec des unités de comptage un compteur. Il est vraiment incompréhensible que l'Internet soit plus chère que l'eau et l'électricité dans le calcul des factures bimensuelles reçues par les familles pour ces commodités universelles incontournables. Il évident il y'a des non dits et un anguille sous roche au sujet de l'internet au Sénégal. La gestion des télécommunications en générale doivent être revus de fond en comble pour comprendre réellement les motivations qui sont derrière ce système de pillage par l'usage d'un système simple et peut coûteux à établir et entretenir sans frais de production de la contenue.
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Souveraineté est devenu le mot fétiche de tous les haut parleurs du régime et décru qui font des appels du pied.
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Souveraineté agricole souveraineté industrielle souveraineté nationale souveraineté de l'air pur de l'eau potable sans jamais avoir vu une seule fois fabriquer un mètre de tissue incolore
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