Considéré comme un des écrivains talentueux ayant fait du Congo "le quartier latin de l'Afrique centrale", l'ancien Premier ministre congolais Henri Lopes est décédé jeudi en France, à 86 ans, a annoncé sa famille vendredi à Brazzaville dans un communiqué.
"Henri est décédé jeudi 2 novembre à l'hôpital Foch à Suresnes (près de Paris), emporté par la maladie", précise-t-elle.
Homme à la plume libre ayant écrit l'histoire contemporaine de l'Afrique, il a signé de nombreux ouvrages, notamment des romans: "Le Pleurer-rire", "Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois", "Sans tam-tam", "Il est déjà demain"...
Henri Lopes est né en 1937 à Kinshasa (Léopoldville à l'époque, dans l'ancien Congo belge, actuelle République démocratique du Congo), d'un père portugais et d'une mère originaire des Plateaux, au centre du Congo-Brazzaville.
Après ses études, à Brazzaville, Bangui, Nantes (ouest de la France) et Paris, il a enseigné l'histoire à l'Ecole normale supérieure d'Afrique centrale à Brazzaville, actuelle université Marien Ngouabi.
Entré ensuite en politique, il a été Premier ministre du président Marien Ngouabi, sous le régime marxiste-léniniste, entre 1973 et 1975.
Dans les années 1980 et 1990, il a travaillé à l'Unesco comme directeur adjoint pour l'Afrique, avant d'être nommé ambassadeur du Congo en France en 1998, poste qu'il a occupé pendant 17 ans.
Auteur: AFP
Comments
Une tres belle plume s'en est allee! J'ai lu le "pleurer rire" il y a un mois a peine.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
il etait talentueux . A la place d'abdou diouf il meritait de dirriger la francophonnie..
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Congo Brazzaville. Paix à son âme
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J'ai eu la chance de le rencontrer à Madrid en 2002. Je retiens particulièrement une phrase de notre longue conversation : "où que vous soyez, que l'Afrique soit en vous". RIP
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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