Dans ce deuxième numéro du dossier qu'il consacre au Mali, Al Hassane Niang, spécialiste en réforme institutionnelle et en gouvernance démocratique analyse, pour Seneweb, les enjeux et non-dits sur les sanctions décidées par la Cedeao contre ce pays frontalier du Sénégal. Dans ce document remis, l'expert décrypte la décision de la CEDEAO et s'interroge sur l'implication de l'Uemoa dans cette crise. Le Sénégal, alerte-t-il par ailleurs risque d'être le grand perdant dans ce bras de fer entre le Mali et les institutions sous-régionales.
Partie 2
Pourquoi l’UEMOA ?
L’UEMOA est une organisation ouest - africaine créée le 10 janvier 1994. Elle a pour mission la réalisation de l'intégration économique des États membres, à travers le renforcement de la compétitivité des activités économiques dans le cadre d’un marché ouvert et concurrentiel et d’un environnement juridique rationalisé et harmonisé.
Dès lors, comment comprendre son implication dans les sanctions économiques et financières contre la troisième économie de la zone UEMOA ? Comment l’Union pourrait-elle exercer son mandat d’intégration économique dans le contexte d’une fragilisation d’un de ses pays membres clefs ? Avec quelle crédibilité pourrait-elle dorénavant défendre le Franc CFA décrié comme une monnaie de servitude, de domination, de manipulation dans un contexte où elle en donne la preuve manifeste ? Comment l’UEMOA pourrait-elle soutenir l’indépendance des huit pays de la zone dans un contexte où l’arme monétaire est utilisée pour mettre à genou l’économie d’un pays membre, créer les conditions d’une brouille entre son peuple et le CNSP pour se débarrasser enfin du Gouvernement militaire aux commandes du Mali ? Comment pourrait-elle rendre crédible l’idée de maintien du Franc CFA ou la création de l’ECO envisagée dans le cadre de ses négociations avec la France ? Autant de questions qui renseignent à suffisance sur cette maladie qui ronge l’Afrique que le chanteur ivoirien Alpha BLONDY résume dans un de ses célèbres titres : « Les ennemis de l’Afrique, ce sont les Africains ».
Sanctions ou géopolitique des tubes ?
Avec une superficie de 1241 million Km² et 7420 Km de frontière vis-à-vis de sept pays, la géographie du Mali en fait un pays stratégique tant sur le plan géopolitique et sécuritaire que sur le plan économique. Ses richesses géologiques (grande variété de roches à l’ouest du pays, des sédiments en grande quantité et variété dans le nord et le centre, de l’or dans le sud-ouest, du thorium, de la bauxite, du phosphate, du granite etc.) et hydrographiques (pétrole, gaz de schiste etc.) dans le contexte d’une géographie humaine limitée et d’une lutte d’influence sans merci font du Mali un pays structurellement vulnérable exposé à des appétits stratégiques tous azimuts.
La corrélation entre les richesses minières du Mali et l’enjeu des intérêts économiques comme source de destabilisation du pays est ainsi vite établie. Pour cause, sa proximité par rapport au Niger (4e producteur mondial d’uranium), son appartenance à la région du Sahel devenue un centre stratégique pour le transport des hydrocarbures » et plus globalement son positionnement dans un espace continental théâtre de luttes d’influence entre les puissances économiques mondiales, sont autant de facteurs pouvant expliquer l’intérêt porté à son territoire et les effets néfastes qui en résultent.
Les mêmes phénomènes de lutte d’influence sont également notés sur le théâtre soudanais pensé pour offrir des débouchés au pétrole du Sud-Soudan et celui du Tchad vers l’Asie à travers la mer rouge. L’intermédiaire tchadien n’est pas en reste, il a été conçu pour assurer l’évacuation du pétrole du bassin du lac Tchad, du bassin de Doba et celui du Termit au Niger vers les Etats-Unis via les ports camerounais et nigérians. Enfin, la zone du Sahel occidental (Mali et Niger) non moins stratégique pour la sécurité du gazoduc de Lagos - Beni Saf a été pensée pour relier le Nigeria et l’Algérie et permettre le transport du gaz nigérian vers l’Europe.
Cette géopolitique des tubes dans la région du Sahel met en lumière une réalité qu’il sera de plus en plus difficile de dissimuler. Les problèmes de terrorisme, de conflits armés, d’insécurité ou de troubles socio-politiques ne concernent que très rarement des zones dépourvues de ressources minières ou stratégiques. Les innombrables richesses du Sahel auraient dû consacrer un développement économique et social de la zone sahélienne. En lieu et place, elles constituent souvent la raison des conflits principalement alimentés par des puissances étrangères aidées dans leur dessein par de multiples complicités.
Quelles opportunités pour le Mali et l’Afrique de l’Ouest ?
· Sécuritaire
L’histoire du Mali post indépendance a toujours été marquée par une alternance entre les militaires et les civils. Toutefois, la crise sécuritaire qui dure depuis une décennie aura définitivement permis aux autorités maliennes de comprendre que la rationalité matérielle de leurs choix résistera toujours à la rationalité formelle de l’agenda des puissances étrangères. L’intervention de la France dans le nord du pays depuis 2012 en illustre parfaitement la réalité. En effet, malgré une décennie de guerre et des moyens colossaux (il faut savoir que l’opération Barkhane à elle seule aura couté 577 milliards de francs CFA en 2020), ils n’auront pas réussi à enrayer l’infernale situation d’insécurité qui prévaut dans le nord du pays.
La coopération russe envisagée pour venir à bout de cette guerre asymétrique contre le terrorisme ne devrait pas absoudre les autorités maliennes des enseignements tirés des coopérations militaires récentes et historiques (L’exemple du Maroc et de l’Angola pourrait inspirer le Mali dans sa stratégie militaire. L’accord de quelque partenaire militaire devrait exclusivement être envisagé du point de vue matériel ou financier. Toute autre forme d’appui sous forme de présence sur le sol malien risquerait de produire les effets analogues à ceux contre lesquels le pays se démène depuis plus d’une décennie.). Dès lors, quel que soit le partenaire que le Mali se sera choisi en matière de sécurité intérieure ou de défense de son intégrité territoriale, la sécurité de l’espace national ne devrait plus jamais être conçue en dehors de ses propres ressources matérielles et humaines.
Le contexte actuel offre au Mali une opportunité de bâtir une nouvelle stratégie militaire affranchie de tout paternalisme. Sous ce rapport, la dénonciation des Accords d’Alger ainsi que le repositionnement des forces armées maliennes (FAMA) dans le Nord du pays constituent un début de réponse et une occasion de rompre de façon définitive avec les injonctions extérieures. La crise actuelle offre ainsi au Mali l’occasion de semer dans l’esprit du peuple malien, de son imaginaire collectif et dans la longue marche de la Nation les germes d’une souveraineté recouvrée.
· Économiques et financières
Le contexte socio-politico-sécuritaire actuel pourrait également être le point d’orgue de la crise et ouvrir la voie à des choix courageux pour, dans un premier temps, pallier les méfaits d’une décennie de chaos ; puis dans un second temps réparer les dégâts que ce chaos aura causé sur le plan économique, social et sécuritaire. Les sanctions économiques de l’UEMOA portant notamment sur l’accès des ressources monétaires de la BCEAO pourraient être une excellente opportunité pour le pays et la Sous – région. En effet, avec les sanctions économiques et financiers, le service de la dette du Mali pourrait très vite se trouver en situation de défaut de paiement. Une telle éventualité impliquerait la sortie du Mali de la zone Franc ; ce qui l’obligerait à battre sa propre monnaie pour disposer de la liquidité nécessaire au respect et règlement de ses obligations financières.
Troisième pays d’Afrique exportateur d’or avec une économie reposant en grande partie sur le précieux métal qui lui rapporte 70 % de ses recettes d’exportation, le pays pourrait tirer profit de cet avantage comparatif pour constituer les réserves d’or nécessaire à la création puis la garantie de sa propre monnaie.
· Politique de recadrage institutionnel
Au plan politique, une refondation de l’Etat devra être pensée et mise en orbite pour le pilotage des options et stratégies d’une gouvernance salvatrice porteuse d’espoir, de renouveau, mais aussi de progrès social pour les Maliens.
Le Sénégal : Grand perdant !
Dans son message de circonstance adressé ce jour au peuple malien suite au rappel à Dieu Ibrahim Boubacar Keyta, le Président Macky Sall s’est fendu d’un tweet pour dire « sa peine d’apprendre le décès de l’ancien Président malien et présenter ses condoléances émues à sa famille et au peuple malien qu’il considère comme frère et ami ». Cela n’a pourtant pas empêché le gouvernement qu’il dirige d’avoir la main particulièrement rude contre le peuple malien… En appliquant les sanctions de la CEDEAO avec autant de zèles, le Sénégal déprécie la qualité de sa diplomatie, se met en situation de fragilité, devient le « dindon de la farce », et pour finir sort perdant de la crise.
· Sur le plan économique
Lors d’une cérémonie d’inauguration des travaux de construction d’un nouveau port en eau profonde organisée en grandes pompes par les autorités sénégalaises, les Sénégalais découvraient en images de synthèse ce qui est présenté comme le plus grand investissement privé de l’histoire du pays. Il s’agit du nouveau port de Ndayane pensé pour renforcer la position stratégique portuaire du Sénégal, en faire un levier de développement économique tout en consacrant la position de leadership du pays au sein de l’espace sous – régional.
Cet important projet fait suite à la construction (fin des travaux prévue en mars 2022) d’un autre ambitieux projet de construction du port minéralier et vraquier de Bargny - Sendou. Prévue pour être une référence en Afrique de l’Ouest, la nouvelle plateforme portuaire sera spécialisée dans le traitement des céréales, du phosphate, des hydrocarbures et du gaz.
Dans un contexte de rude compétitivité et de modernisation des plateformes portuaires de la Sous – Région où plus de 80% des importations et près de 90% des exportations du Mali transitent par le port de Dakar, la réalisation de ces deux ouvrages constitue pour le Sénégal un viatique économique certain. Dès lors, comment comprendre l’attitude de Dakar à l’égard de Bamako avec la fermeture des frontières en application des sanctions ? Cette décision est à la fois ubuesque et incompréhensible. Pour cause, frontalier du Sénégal à l'ouest-sud-ouest, le Mali est un pays enclavé qui vit une situation d’interdépendance avec le Sénégal, une chance pour les deux pays dont la cordiale pratique du commerce social a marqué des générations depuis la nuit des temps.
Les deux pays venaient d’ailleurs de procéder à la relecture du pacte de Saly scellé dans la perspective d’œuvrer à l’optimisation des opérations et au renforcement de la compétitivité de la place portuaire de Dakar. Ce pacte, qui constitue une formidable externalité positive pour le Sénégal, aurait pu constituer une raison suffisante pour les autorités sénégalaises de s’affranchir d’une décision que les manquements supposés aux règles démocratiques ne justifient d’une quelque manière que ce soit.
Il va sans dire que ce pacte sera remis en cause par la République du Mali puisque la République de Guinée, un autre pays portuaire frontalier au Sénégal et au Mali a eu la clairvoyance de se désolidariser de ce « club de chefs d’Etat et de Gouvernement » en laissant ses frontières ouvertes avec le Mali. Ainsi, l’éventualité d’une remise en cause de ce pacte de Saly pourrait être un facteur de ralentissement dans le positionnement du Port de Dakar comme hub logistique régional au service des économies ouest-africaines notamment sénégalaise et malienne.
La suspension des vols de la compagnie nationale Air Sénégal en direction de Bamako est un des effets induits par cette crise diplomatique. Pour une compagnie naissante qui commençait à germer dans le cœur des Africains, la décision de Dakar sonne comme une farce de mauvais goût. Air Sénégal se serait volontiers passé d’une décision qui ne manquera pas de produire l’effet d’un boomerang et les tenants de cette décision en ont parfaite conscience.
En appliquant les sanctions de la CEDEAO contre la République sœur du Mali, le Sénégal commet une erreur historique et se met à dos un partenaire de premier plan, pour ainsi dire, un partenaire de choix. En fermant ses frontières avec le Mali, le Gouvernement sénégalais manque à ses obligations vis-à-vis de ses contribuables en fragilisant un pan non-négligeable du secteur privé national ; par-delà, son économie (i.e. importantes recettes du port autonome de Dakar générées par le trafic entre les deux pays).
Dans un contexte économique encore timide marqué par un chômage de masse de la population sénégalaise, le dynamisme routier de l’axe Dakar – Bamako avait réussi la génération d’un véritable écosystème de petites et moyennes économies qui constituaient un véritable coussin de sécurité pour des dizaines de milliers de foyers sénégalais. Ils viennent d’être sacrifiés sur l’autel d’une aberration à la fois morale et juridique.
Quid des recettes importantes (253 milliards de francs CFA par an) versées dans l’économie sénégalaise par les transporteurs maliens (un millier de camions maliens de transport de marchandises écument quotidiennement les routes sénégalaises). En jetant le Mali aux gémonies, le Sénégal plonge dans les eaux d’une brouille diplomatique, emporte avec lui des relations pluriséculaires et noie l’idéal et les espoirs d’une intégration sous – régionale au service de l’intérêt du contribuable communautaire.
· Sur le plan sécuritaire
D’autres conséquences néfastes de ces sanctions sont à prévoir. Celles-ci portent sur les efforts de lutte contre l’insécurité qui règne au sein de la Sous-région. Le Mali est un grand pays à la fois frontalier de la Mauritanie à l'ouest, de l'Algérie au nord-nord-est, du Niger à l'est, du Burkina et de la Côte d'Ivoire au sud-sud-ouest, de la Guinée au sud-ouest et du Sénégal à l'ouest-sud-ouest. Cette géographie du Mali qui fait et continuera de faire l’histoire de la Sous-région offre au Sénégal une zone tampon contre les risques et les menaces terroristes en tous genres provenant notamment d’Aqmi ou d’autres organisations terroristes.
Dans le contexte de porosité des frontières entre les différents pays de l’espace sous – régional, la fragilisation du Mali est erreur de lecture d’un point de vue géopolitique et sécuritaire. Comment ne pas comprendre qu’elle aboutira immanquablement à la fragilité de tout l’espace communautaire ?
Le destin sécuritaire de la zone sahélienne est intimement lié à celui du Mali et ne pas tenir compte de ce truisme compris par les populations ouest-africaines témoigne du niveau de décalage entre les attentes de ce dernier et les objectifs des Chefs d’Etat et de Gouvernement. En effet, à l’instar du Tchad pour l’Afrique Centrale, le Mali est un verrou stratégique dans la sécurisation de l’Afrique de l’Ouest.
L’application des sanctions contre le Mali risque par ailleurs d’exacerber les activités de contrebande dans les localités frontalières connues pour leur capacité de nuisance et leur génération d’insécurité.
La cristallisation des ressentiments du peuple malien à l’égard des autres pays parties prenantes aux sanctions de la CEDEAO n’est pas en reste. Ces ressentiments qui ne sont pas à écarter pourraient davantage renforcer la fragilité des rapports entre le Mali et les autres Etats membres.
Fragilisation des deux organisations sous régionales?
La crise socio-politique qui prévaut au Mali arrivera un jour ou l’autre à son terme. Nous espérons que ce règlement sera diligent. Cependant, quelle que soit l’issue de celui-ci, les deux organisations sous-régionales en sortiront affaiblies avec un ressentiment de la partie malienne qui mettra du temps à s’estomper. La virulence des commentaires, analyses et appréciations des Africains dans la presse et sur les réseaux sociaux vis-à-vis de la CEDEAO et de l’UEMOA en est l’illustration. La mauvaise perception des Africains sur ces deux organisations sous-régionales risque de creuser davantage un fossé déjà profond de maintes incompréhensions.
Rôle des sociétés civiles !
Si les Africains ont été particulièrement marqués par les sanctions infligées au Mali, les organisations de la société civile (OSC) du continent disposent d’une chance historique pour parler d’une voix qu’elles ont par ailleurs l’unique occasion de faire entendre. L’obligation leur est donc faite de se saisir des enjeux de la crise malienne et porter les errements et maladresses de la CEDEAO et de l’UEMOA au pinacle de l’opinion africaine et internationale.
Les enjeux de ce qui se passe au Mali sont à ce point cruciaux que la société civile africaine doit considérer la crise malienne dans une perspective essentiellement africaine. Il n’est plus question de considérer que c’est du Mali qu’il s’agit et qu’il faut lui apporter ainsi qu’à son peuple le soutien dont ils ont besoin. Ce serait une erreur pour les africains d’appréhender la crise malienne sous l’angle de la solidarité à l’égard de ceux que nous considérons comme nos frères et sœurs du Mali. Mais plutôt de comprendre que les problèmes du Mali sont en réalité une concentration des problèmes de l’Afrique de l’Ouest et du continent africain dans son ensemble. Il est dès lors important de recentrer notre appréhension de la crise malienne du point de vue de la survie de l’idéal d’unité africaine et de l’épanouissement de son peuple pour pouvoir apporter les réponses susceptibles de juguler la dynamique des agissements de la CEDEAO.
L’institution est aujourd’hui frappée de discrédit et perçue comme un instrument à la solde de puissances étrangères. Elle est au banc des accusés des dirigeants maliens et d’une partie importante de l’opinion africaine. La mise en accusation de la CEDEAO révèle une véritable défiance vis-à-vis de ces institutions régionales. Les Maliens et les Africains ont raison de dénoncer des sanctions dont le fondement illégal et illégitime est établi. Dès lors, ces sanctions accréditent la thèse d’un agenda et d’un dessein inavoués ourdis par des forces extérieures et leurs suppôts intérieurs pour tarir la marche d’une Afrique progressiste, libre et prospère.
Aussi que l'on imagine quelque changement de paradigme dans le fonctionnement des organisations sous-régionales ouest-africaines (CEDEAO ; UEMOA) ou leur position vis-à-vis des citoyens dont elles sont tenues de défendre l’intérêt général, l’engagement et le combat de tous doivent être envisagés afin de contenir leur folie et toucher enfin du doigt ce changement tant souhaité ; mais ce rapport d’altérité suppose une perception renouvelée de notre dignité, celui de notre identité d’Africains, enfin celui de l’idéal d’unité africaine.
Al Hassane NIANG, Spécialiste en réforme institutionnelle et en gouvernance démocratique, Président de Jiitël Wareef – Le Devoir En Mouvement ! Sénégal
Auteur: Senewebnews
Comments
QUEL SERA LE SORT DES BANQUES QUI ENTRETIENNENT DES TRANSACTIONS COMMERCIALES AVEC LE PAYS SOUS SANCTIONS DE L'UEMOA
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
N'importe quoi! Dans ce pays tout le monde est expert en tout. C'est plus plutôt expert en bavardages. Là où j'en veux à la France c'est que ce pays nous a laissés un héritage de BAVARDAGE et pas l'héritage de TRAVAIL. Nos tv/ radios il n'a que du week-end week-end week-end! En un mot c'est donc le senegal qui est sanctionné, donc bientôt ce sont les sénégalais qui vont souffrir ? Pitié !!!
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
LA FRANCE UNE SANGSUE EN AFRIQUE.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Il faut arreter les chantages. la loi est dure mais c'est la loi. Le Senegal fait partie d'une organisation sous régionale et doit respecter ses engagements. Si tous les pays refusaient d'appliquer les mesures sous pretexe qu'il a des relations particulier avec una utre pays on ne s'en sortirait jamais. Le Mali ne pèse pas lours dans le PIB senegal contrairement à ce qu'on veut nous faire croire. En plus La guinée n'est pas un bon exemple déja c'est en junte militaire qui a pris le pouvoir au même titre qu'au Mali et c'est normal qu'il y ait solidarité. Si Goita réussi son coup de force ce sera le tour de Doumdouya n'emboiter le pas. Nous africain nous devons taire nos émotions et voir la réalité en face. Vendredi dernier lors de l'emission Jakoorlo il yavait que Barka Ba et charles qui ont été lucide tous les autres étaient dans l'émotif, le populisme et c'est domage. je suis apolitique.
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C'est ce que tu fais que es du bavardage. Voici une analyse très pertinente
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Question à ce soi didsant expert: Qu'est ce que le S&énégal devait faire? Se désolidariser de la CEDEAO ou soutenir la junte militaire? Vous n'avez rien proposé dans votre texte? Que de l'émotion propre à l'Africain, ce qui fait notre retard par rapport au monde. Vivement l'arrêt en Afrique des enseignements littéraires et juridiques et l'obligation d'études exclusives des sciences réelles pour tous les étudiants.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Encore un Dr ès expert qui ramène sa science infuse ! le Mali avec son sol riche en minerais devrait être un pays riche ce qui n'est de loin pas le cas. une armée de guignols plus enclin à siroter dans les bars de Bamako que de faire leur travail de militaires, un putchiste venu semer encore plus le chaos dans le pays. En comprenant parfaitement que la France ne soit plus soutenir le gouvernement malien corrompu, celui du président défunt et la junte militaire, il est de bonne guerre que les institutions afro-africaines remettent de l'ordre dans ce foutoir, véritable bombe à retardement. Les seuls perdants sont les maliens civils. Tout le reste n'est que du blabla .
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Un faux expert qui se la pete, vous ne rendez pas service au peuple malien qui souffre du populisme intéressé d un groupe de putschistes peureux qui se terre à Bamako
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On ne le souhaite pas mais le Mali qui est un pays continental perd plus avec cet embargo, le port de Conackry n'est pas compétitif comme ceux du Ghana, de la Côte d'Ivoire ou du Sénégal.
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pourquoi cette censure terrible dans ce site....hier j'ai poste et c supprime tres rapidement ......c etrange pour un site electronique qui veut retourner dans l'obscurantisme ....ce site est infiltre par des forces tapis dans l'ombre.....Merci a Mr. Niang....analyse pertinente!
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Les frontières étaient fermées lors de l'invasion du Mali par les terroristes. es ç& avait impacté sérieuseemnt sur notre croissance. sans pparler de la covid. ces mesures ne concerne pas les biens de consommation et vous voulez dramatisr la situation.
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Les frontières étaient fermées lors de l'invasion du Mali par les terroristes. es ç& avait impacté sérieuseemnt sur notre croissance. sans pparler de la covid. ces mesures ne concerne pas les biens de consommation et vous voulez dramatisr la situation.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Quel honte pour le Sénégal. Macky nous fait vraiment honte. Vivement qu'il dégage
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Ah les politiciens et les soi-disantes personnes apolitiques. Dite nous combien de fois le Sénégal à totalement refusé d'appliquer les décisions des organisations internationales et particulièrement de la cedao au motif que notre cher Sénégal est indépendant et souverain ? Alors ne parlons pas solidarité communautaire à géométrie variable. Oui nous nous sommes bien mis sous embargo parce que le Mali est notre premier partenaire commercial contrairement aux autres pays qui voulaient le marché malien et qui ne l'on pas comme la côte d'Ivoire ou les pays anglophones qui n'ont rien à perdre et sont bien contents de faire signer au Sénégal une hérésie.
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Tu es trop naïf et étroit d'esprit pour comprendre les enjeux géopolitiques et économiques des sanctions de la CEDEAO contre le Mali.tu devrais être le premier à te taire et à soigner ta paranoïa d'un soulèvement populaire au Sénégal.Serais-tu si aveugle au point de ne pas voir les conséquences économiques et diplomatiques de la bêtise du gouvernement qui signe la mort de toutes les infrastructures portuaires et du corridor Dakar Bamako ?
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Bonjour mon cher ! Je me permets de donner mon point de vue sur le votre. Vous parlez d'émotion dans cet article très pertinent et plein de lucidité dans l'analyse. Je pense que l'émotion et le manque de lucidité se trouvent plutôt dans les sanctions prises avec précipitation et démesure (sans compter le "deux poids deux mesures")par la CEDEAO, en violation même du corpus juridique qui la régit (on parle de fermeture des frontières entre le Mali et les autres Pays-Membres alors que la notion de frontière n'existe pas juridiquement au sein de l'espace communautaire). On ne peut donc pas évoquer le principe "la loi est dure mais c'est la loi" alors qu'on est en face d'une violation même de la loi ! Ces sanctions ne sont ni légalement ni légitimement fondées, et elles ont des contrecoups non négligeables sur les plans économique, social, politique et géopolitique aussi bien pour le peuples malien que pour la CEDEAO. Et le dire ainsi ne relève pas exclusivement de l'émotion ni du populisme! Encore que l'émotion n'est pas nécessairement mauvaise en soi car les notions de patriotisme, de fierté nationale, de panafricanisme, etc. reposent d'abord sur des sentiments avant d'être traduits en politiques et démarches et autres. Ensuite, il ne s'agit pas de soutenir ou de défendre le militaires putschistes (un coup d'Etat militaire est condamnable dans le principe !) mais de soutenir la transition au Mali ! Or, en l'occurrence et vu la situation qui prévaut dans ce pays depuis une décennie et qui concerne toute la CEDEAO, que cette transition soit faite et bien faite par les militaires ou les civils ou les deux réunis, cela importe peu. Ce qui importe beaucoup, par contre, c'est qu'elle soit faite dans la seule perspective de permettre de refonder et de restructurer l'Etat malien sur de bonnes et solides bases (avec le suivi et l'aide de la CEDEAO bien sûr !) afin que ce cette ne se reproduise. Ce qui fait que ces sanctions, si dures et précipitées mais aussi irréfléchies, pouvaient ne pas intervenir. Car, si elles ont été prises pour qu'elles servent de dissuasion et d'exemple, eh bien elles seront inefficaces puisqu'elles n'empêcheront pas d'autres coups d'Etat, tant certaines pratiques de certains chefs d'Etat (des coups d'Etat institutionnels au vu et au su de la CEDEAO qui laisse faire) ne cessent pas. D'ailleurs, la CEDEAO semble l'avoir compris, en annonçant qu'elle est prête à accompagner la transition (nous saluons ce revirement à sa juste valeur !).
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
A Nianthio. Tu devrais être le premier à te taire et à contrôler ta paranoïa. Je comprends que le pouvoir es délicieux pour toi et que tout se est bon pour le conserver mais serais aussi aveugle et ignare des questions économiques et géopolitiques pour ne pas voir les conséquences de ces sanctions sur les échanges commerciaux, infrastructures portuaires et routières du Sénégal.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
A Nianthio. Tu devrais être le premier à te taire et à contrôler ta paranoïa. Je comprends que le pouvoir es délicieux pour toi et que tout se est bon pour le conserver mais serais aussi aveugle et ignare des questions économiques et géopolitiques pour ne pas voir les conséquences de ces sanctions sur les échanges commerciaux, infrastructures portuaires et routières du Sénégal.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Le Sénégal ne perd rien du tout tant que ses institutions fonctionneront avec organisation et méthode. Le Port Autonôme non plus restera toujours performant, et la qualité de ses services font qu'il demeurera le plus compétitif pour les businessmen Maliens qui savent très bien que le PAD fait leur affaire. Les putschs sont INTERDITS dans notre région, les putschistes n'ont qu'à s'en prendre à eux mêmes qui ont plongé leur pays le Mali dans la merde depuis le coup d'État le plus stupide de l'histoire à deux mois des élections de 2002!
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
A Mouhamadou Lamine Sylla. Je réitère mes propos je suis apolitique et je le revendique car je ne milite dans aucun parti. Ce qui n'enpêche en rien que j'ai des convictions politiques et de défendre à chaque occasion les intérêts de l' Afrique en général et du Senegal en particulier. Vous me parlez de violation des loi par le Senagal j'aimerai bien que vous me donniez des exemples précis afin d'éviter les débats de "grand place". Des émotions oui mais des émotions qui empêchent d'utiliser son cerveau pour bien analyser cela mène tout droit le chaos. Je le répète les echanges commerciaux avec le Mali ne pèse pas lourds dans notre Pib par contre ce priver de ces échanges provoquera certainement des désagrémments quelques parts même une entreprise qui dépose son bilan et licensie ses travailleurs aura un impact. Par contre ce que je veux expliquer c'est m'inscrire en porte à faux contre les personnes qui veulent nous faire croire si le Senegal arrête ses échanges avec le Mali le pays sera en faillite et les gens vont arrêter de manger. ayez du respect pour les personnes qui ne sont pas du même avis que vous, ayez du respect pour les autorités étatiques qui ont travaillé sur le dossier et qui possèdent plus d'informations que vous. Comme le disait Barack Obama l'afrique a plus besoin d'institutions fortes que d'homme forts. Nous passont tout notre temps à frangiliser nos institutions afin de soutenir n'importe quel avanturier qui se présente. Battons nous travaillons pour mettre en place des institutions fortes, la démocratie est la seule voie qui permettra au peuple africain de s'épanouir. Ce n'est pas un luxe on peut l'avoir orientons tous nos efforts dans ce sens. Les militaires leurs places ce n'est le palais , il faut laisser le pouvoir au peuple , aux civils. Ce n'est pas trop demander bon sang. Comme si au Mali il n' ya pas de personnes capables de diriger de trouver des solutions. Les militaires ont fait un coup d'état d'accord ou pas c'est du passé maintenant il faut donner le pouvoir au civils et retourner dans les casernes, point de discussion. Je soutiens la Cedeao car il faut être ferme avec les militaires sinon on ne s'en sortira jamais. Vous faites l'affaire des militaires sans le savoir. Je m'arrête là , j'aurai pu parler des questions géopolitiques pour vous démonter que vous avez tout faux. Les choses ne sont pas si simples que l'imaginez. Mais bon
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Le Sénégal ne perd rien du tout tant que ses institutions fonctionneront avec organisation et méthode. Le Port Autonôme non plus restera toujours performant, et la qualité de ses services fait qu'il demeurera le plus compétitif pour les businessmen Maliens qui savent très bien que le PAD fait leur affaire. Les putschs sont INTERDITS dans notre région, les putschistes n'ont qu'à s'en prendre à eux mêmes qui ont plongé leur pays le Mali dans la merde depuis le coup d'État le plus stupide de l'histoire à deux mois des élections de 2012!
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
C'est IDIOT de négliger le Grand danger que représente l'éruption et la prise en otage des institutions de la République et la destiné des peuples par des hommes armés qui à la suite de rébellion parachutent un inconnu à la tête des prises désicions du pays et foulent du pied la constitution, les lois et règlements en imposant son bon vouloir sous la menace des armes à tout le monde. C'est MALHONNÊTE et SALAUD de parler de gagnants ou perdants dans des situations vitales comme la menace sécuritaire que représente le retournement de l'armée contre ses PROPRES CIVILES citoyens et la prise en otage de leurs devoirs civiles électifs par des militaires qui ont rompu les rangs et passé outre leurs serments.
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@Apolitique, tu es d'un naïveté ahurissante. Tu ne maitrise aucun dossier au regard de tes propres dires. Tu raconte ta vie. Dit plutôt aux gens, de quoi d'autre le PAD vit ? On te parle d'un perte de plus de 470milliards, tu fais comme si de rien n'était. Tu dois être plus lucide que ça. Tu ne sais pas le PIB du Sénégal, c'est clair.
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Salam mon frère ! Je pense que vous ne comprenez pas bien le sens de mes propos. Il ne faut surtout pas avoir des positions tranchées et dogmatiques qui ferment la porte à une discussion constructive et progressiste ! En quoi le fait que j'aie un point de vu sur le votre ou un avis différent ou contraire du votre constitue-t-il un manque de respect pour vous ou pour votre avis ? Ne faisons pas de clichés sur les personnes et restons dans le débat d'idées et de principes, svp ! Ne pas être d'accord vous ne signifie pas ne pas respecter votre point de vue. Je n'ai aucun problème avec le fait que vous soyez "apolitique", comme vous le dites, car cela ne vous ôte pas le droit de donner votre opinion sur toute question qui vous intéresse. Mais la démocratie, que vous invoquez, suppose aussi le fait d'accepter la possibilité que vos avis soient remis en cause dans le cadre d'un débat public et critique. Je n'ai pas dit que le Sénégal a violé la loi ! J'ai plutôt dit que les sanctions prises à l'encontre du Mali par la CEDEAO sont ILLÉGALES(parce dénuées de fondements juridiques : on ne peut pas décréter la fermeture des frontières contre un pays-membre alors que ces dernières n'existent pas au sein de l'espace communautaire ! Les frontières qui existent sont celles entre la CEDEAO et les autres et non entre pays-membres. C'est donc une aberration juridique !) et ILLÉGITIMES (parce que trop brutales, disproportionnées et étant de nature à punir non pas la junte militaire mais le peuple malien, en réalité.) Sans parler des autres contradictions qu'on peut relever dans ces sanctions ! En plus, sanctionner de manière si radicale un pays-membre dans ces conditions, ce n'est ni efficace ni opportun ni intelligent de la part de la CEDEAO, car ça va conduire inéluctablement à des revirements de sa part qui vont la discréditer davantage. Surtout si le Mali saisit la Cours de justice de la CEDEAO et obtient gain de cause (ce qui ridiculiserait encore plus la CEDEAO). Imposer un embargo de ce type à un pays, c'est commettre un crime contre son peuple car les conséquences économiques, sociales et même humanitaires, à terme, ne peuvent lui être que désastreuses. Et ce ne sont pas, je le pense, les effets escomptés par la CEDEAO, d'où, encore une fois, le caractère inintelligent et inopportun des ces sanctions. La fermeté, oui, mais dans la légalité, la légitimité et l'intelligence ! La démocratie, vous l'avez évoqué, est le soubassement de notre développement, j'en convient avec vous ! Mais les principes démocratiques ne sont pas seulement applicables à ceux qui commettent des putschs militaires, mais aussi aux chefs d'Etat qui font des putschs institutionnels pour demeurer au pouvoir ou qui sont auteurs d'une gouvernance calamiteuse et contre les intérêts de leur peuple, ce qui ne fait que créer les conditions de putschs militaires qui, j'en conviens avec vous, sont tout à fait condamnables. Il faut donc combattre les coups d'Etat militaires, mais il faut aussi éradiquer les causes de ces derniers: vaincre le mal par la raison ! Dire que le Sénégal ne perd pas beaucoup sur le plan économique parce que ses échanges avec le Mali ne pèsent pas lourd sur son PIB, ne me semble pas être un argument convaincant. Car si on analyse la question en terme de gains et de pertes, on peut tout aussi bien se demander : qu'est-ce que le Sénégal gagne, économiquement parlant, de ces sanctions ?
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Bonjour, je m'appelle Alissia, j'ai 21 ans) Début du modèle SEXE 18+) J'aime être photographiée nue) Veuillez noter mes photos à l'adresse suivante --- WWW.X21.FUN
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