Le général Brice Oligui Nguema, homme fort du Gabon depuis le putsch de 2023 contre la dynastie Bongo, s'est déclaré lundi "candidat à l'élection présidentielle du 12 avril" lors d'un discours à Libreville.
"Après mûre réflexion et en réponse à vos nombreux appels, j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle du 12 avril 2025" a-t-il dit sous une pluie battante, devant une foule enthousiaste.
"Ma vision est celle d’un Gabon qui renait de ses cendres…. Cette vision n’est pas un rêve, et si c’est un rêve pour vous nous allons le réaliser, elle est notre responsabilité commune", a dit celui qui a multiplié les gestes symboliques ces derniers jours, avec notamment un grand rassemblement militaire samedi et une messe oecuménique dimanche.
"Je suis un bâtisseur et j’ai besoin de votre courage, de votre force pour bâtir ce pays (...) L’Esprit saint m’a parlé, voilà pourquoi je me trouve devant vous ", a-t-il ajouté.
Ce militaire qui fête ses 50 ans ce lundi avait promis de rendre le pouvoir aux civils au terme de la transition ouverte avec le "coup de la libération" d'août 2023. Mais le nouveau code électoral, voté fin janvier par un parlement de transition, autorise désormais les militaires et les magistrats à se présenter.
Pour pouvoir enregistrer sa candidature, l'ancien chef de la garde présidentielle devenu président de la transition doit auparavant "effectuer une mise à disposition" temporaire, précise la page Facebook "Infos CTRI officiel" en démentant des rumeurs annonçant samedi sa démission des forces armées.
"A la fin de la période électorale, il reprendra sa tenue militaire en attendant les résultats (...). S'il est élu, il devra faire une mise à disposition définitive" et ne portera plus l'uniforme, "s'il n'est pas élu, il retournera dans les casernes, comme tout militaire en fonction", selon la même source.
Cependant, "il totalise 28 ans de carrière militaire" et "sept ans de mandat ne changeront pas sa manière de penser et d'agir. Il restera pragmatique et fidèle à ses valeurs", précise le message d'Infos CTRI officiel.
Une vingtaine de prétendants ont déjà retiré leur dossier de candidature la semaine dernière, selon les médias locaux. La procédure d'inscription prévue jusqu'au 8 mars inclut un test linguistique, un contrôle médical et une déclaration de biens.
Auteur: AFP
Comments
Ah les Putchistes " venus pour sauver temporairement la Nation et remettre aux civils", finalement, ils restent au pouvoir et deviennent des civils au pouvoir, compris ceux de l'AES en double mandat, même en troisième. Et 10 ou plus, leurs Peuples restent toujours pauvres , sinon davantage.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Ces militaires sont tous des jouisseurs. Bande d'hypocrites!!!
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Ah! Le nègre et le pouvoir! Terrible ! Terrible !
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Un put chiiisste francafricain qui va s'éterniser au pouvoir pour mieux servir les intérêts de la francafrique
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Le noir d'Afrique!
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Quand les pays d'Afrique sont qualifies de shitholes! (trou.du.cu). Vous le meritez bien.
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