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Les nouveaux généraux du Mali : Assimi Goïta et ses compagnons d’armes au cœur de la transition

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Le 16 octobre 2024, le Conseil des ministres a promu des officiers supérieurs des forces armées maliennes (FAMA), dont Assimi Goïta, porté au rang de général d’armée. Cette promotion s'inscrit dans un contexte historique marqué par le coup d'État contre le gouvernement d'Ibrahim Boubacar Keita (IBK) en août 2020. Au-delà des grades militaires, cette décision souligne l'importance de ces nouveaux généraux dans la réorganisation du pouvoir au Mali.
Assimi Goïta, à la tête de la transition malienne, a orchestré le coup d'État du 18 août 2020, alors qu'il n'était encore que colonel. Il est devenu une figure centrale du paysage politique et militaire malien. Ses camarades, Malick Diaw, Sadio Camara, Ismaël Wagué, et Modibo Koné, également promus au grade de général de corps d’armée, ont joué un rôle crucial dans l'événement qui a conduit à la chute d’IBK.
Avec ces promotions, Assimi Goïta s'affirme comme le militaire le plus gradé du pays, surpassant Amadou Haya Sanogo et ses camarades, et rejoignant les rangs des anciens présidents Amadou Toumani Touré et Moussa Traoré, qui avaient également atteint ce grade suprême dans l'armée malienne. Cette concentration de pouvoirs militaires soulève des questions sur l'avenir politique du Mali, alors que ces officiers, désormais en position clé, sont appelés à naviguer entre la sécurité nationale et les aspirations démocratiques du pays.
Formés au prytanée et ayant acquis une vaste expérience sur le terrain, ces officiers ont fait preuve de leadership lors d'opérations importantes, tant sur le territoire national que lors de missions internationales. Leur montée en grade est perçue comme une reconnaissance de leur engagement envers la sécurité nationale et leur capacité à faire face aux menaces terroristes croissantes.
Parmi les bénéficiaires de la récente promotion, nous avons également Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement. Il a été élevé au grade de colonel au rang de général de division à titre exceptionnel. De même que Daoud Aly Mohammedine, qui est passé de général de brigade à général de division.
Cette promotion intervient après une longue période d'absence de reconnaissance pour les militaires en question, un fait souligné lors des assises nationales. Beaucoup voient en cette décision une manière de rétablir la justice dans l’évolution professionnelle de ces officiers, qui ont jusqu'à présent été en première ligne dans la lutte contre l'insécurité au Mali.
Cependant, elle suscite également des préoccupations quant à une possible militarisation accrue de la politique malienne. Les critiques mettent en garde contre le risque d’un verrouillage du pouvoir au sein de l’élite militaire, potentiellement au détriment d'une gouvernance démocratique.
La nomination d'Assimi Goïta et de ses compagnons a été saluée par de nombreux acteurs de la société civile, qui y voient un gage de stabilité dans un pays en proie à l’insécurité. Les jeunes militaires considèrent également ces officiers comme des modèles à suivre, incarnant des valeurs de discipline et de sacrifice.
En revanche, des observateurs appellent à une vigilance accrue, redoutant que cette concentration de pouvoirs militaires n'entrave le processus de transition vers une démocratie plus solide. Le Mali se trouve à un carrefour où la détermination des nouveaux généraux à servir la nation sera déterminante pour l’avenir du pays.
En conclusion, la promotion des nouveaux généraux, à commencer par Assimi Goïta, représente une étape décisive dans l'histoire militaire et politique du Mali. En tant que protagonistes d’un chapitre récent, ils se doivent de naviguer entre l'exigence d'une gouvernance efficace et les aspirations d'un retour à un ordre civil. L’avenir du Mali dépendra de leur capacité à allier stabilité militaire et progression vers une démocratie inclusive. Le pays se trouve à un carrefour et la détermination de ces nouveaux généraux à servir la nation sera cruciale pour la suite de son histoire.
Auteur: Aminata Traoré
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Comments

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    il y a 6 mois

    Svp madame Quel est le genre journalistique de votre papier ? S'agit il d'un commentaire ? D'une analyse ? D'un édito ? Dun reportage? D'un portrait ? D'une nouvelle ? D'une correspondance ? Ou bien est ce que c'est une Chronique ? Le ridicule c'est que le nommé ge égal à lui même Sinon le ridicule dans cette affaire c'est le nommé est celui qui nommé 🤣🤣

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    reply_author il y a 6 mois

    Ridicule en effet Les militaires doivent retourner aux casernes

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    reply_author il y a 6 mois

    Ridicule en effet Les militaires doivent retourner aux casernes

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    il y a 6 mois

    La place d'un général dans un pays en guerre c'est le champ de bataille .

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    Paraaa il y a 6 mois

    On s'en fichent de la démocratie qui n'est en réalité qu'une escroquerie intellectuelle de haut vol ,la démocratie et toutes les concepts qui l'accompagne ne nous intéressent plus que cela soit l'état de droit la laïcité,la liberté d'expression,la séparation des pouvoirs etcne sont en fait qu'une vaste supercherie

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    Babanaga il y a 6 mois

    Bientôt empereur du mali...et plus tard maître de l'Afrique du monde meme voir souverain ultime de la galaxie Dark goita.... Bref

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    reply_author il y a 6 mois

    Le General DeGaulle etait militaire et en même temps chef d'état qui dirigeait la France lors de la guerre contre les Nazis. Napoléon était Militaire et en même temps chef d'état durant la révolution française Alors pourquoi il est valable pour eux et non pour les Maliens?

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    reply_author il y a 6 mois

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    reply_author il y a 6 mois

    Essayez alors la dictature et l'état de non droit pour voir.

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    reply_author il y a 6 mois

    Essayez alors la dictature et l'état de non droit pour voir.

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    reply_author il y a 6 mois

    Disait-il...

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    Ben il y a 6 mois

    Une promotion équitable Donc tout le monde pour une promotion

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    ne il y a 6 mois

    Dans un pays multiracial ,multiethnique et multiconfesdionnel , il n'y a que la démocratie pour fédérer le tout au 21e siècle. Vouloir imposer l'unité du pays par la force ne débouche que sur cette violence permanente à laquelle nous assistons. Une armée brutale bâtie principalement autour de deux ou trois ethnies ne pourra jamais faire l'unanimité auprès des citoyens. Et sans une armée- nation ou une réelle démocratie,pas de paix civile car toute action violente entreprise contre les communautés minoritaires ou absentes des rangs de l'armée est perçue par celles-ci comme de l'injustice. La démocratie est essentielle à la cohésion nationale. Assimi Goita et ses amis ont pris prétexte des manifs contre IBK pour stopper le processus démocratique et prendre provisoirement, disaient-ils ,le contrôle du pays afin d'en sauvegarder l'unité. Aujourd'hui,ils ne pensent plus à retourner dans les casernes ou dans la vie civile , encore moins à restaurer la démocratie. Et ils sont jeunes. Ce qui augure de lendemains sombres pour les maliens. A voir ceux qui gouvernent le Sénégal actuellement ,les discours laudateurs qui les accompagnent et le fanatisme de leurs militants et sympathisants, il.ya à craindre que le Mali déteigne négativement sur notre pays. DIEU nous en garde. Mais comme YALLA YALLA BEYE SA TOOL, votons et faisons voter contre le Pastef le 17 novembre.

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    ne il y a 6 mois

    Dans un pays multiracial ,multiethnique et multiconfesdionnel , il n'y a que la démocratie pour fédérer le tout au 21e siècle. Vouloir imposer l'unité du pays par la force ne débouche que sur cette violence permanente à laquelle nous assistons. Une armée brutale bâtie principalement autour de deux ou trois ethnies ne pourra jamais faire l'unanimité auprès des citoyens. Et sans une armée- nation ou une réelle démocratie,pas de paix civile car toute action violente entreprise contre les communautés minoritaires ou absentes des rangs de l'armée est perçue par celles-ci comme de l'injustice. La démocratie est essentielle à la cohésion nationale. Assimi Goita et ses amis ont pris prétexte des manifs contre IBK pour stopper le processus démocratique et prendre provisoirement, disaient-ils ,le contrôle du pays afin d'en sauvegarder l'unité. Aujourd'hui,ils ne pensent plus à retourner dans les casernes ou dans la vie civile , encore moins à restaurer la démocratie. Et ils sont jeunes. Ce qui augure de lendemains sombres pour les maliens. A voir ceux qui gouvernent le Sénégal actuellement ,les discours laudateurs qui les accompagnent et le fanatisme de leurs militants et sympathisants, il.ya à craindre que le Mali déteigne négativement sur notre pays. DIEU nous en garde. Mais comme YALLA YALLA BEYE SA TOOL, votons et faisons voter contre le Pastef le 17 novembre.

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    reply_author il y a 6 mois

    Les Trolls Français 🤣 A la fin de chaque commentaire, ils vont mixé un peu de wolof pour mieux tromper et se fondre dans la masse

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    Omar il y a 6 mois

    A chacun sa politique...😃😃😃

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    il y a 6 mois

    Hey Gassimou Goita c est le puissanci du Maliba.

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    reply_author il y a 6 mois

    Les lamentations d'un cacique de l'ancien régime déchu qui avait mis sous embargo le peuple frère du Mali sur injonction des impérialistes qui laissent mourir les gazaouis sans sourciller... Les impérialistes qui soutiennent les Ukrainiens qui soutiennent les jihadistes qui veulent imposer la charia au Mali. Après ,ils reviennent théoriser sur la Démocratie. Ouaf ! Ouaf ! Les chiens aboient ,la caravane passe.

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    reply_author il y a 6 mois

    Quelle « transition » ???? Il n'y a jamais eu aucune volonté de retour à la démocratie. Ce regime sera uniquement chassé par un autre coup d'état comme ça se passe depuis la création du Mali indépendant. Alors s'il vous plaît arrêtez de faire les hypocrites en parlant de « transition » au lieu de dictature militaire.

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    21:15 PM il y a 6 mois

    De Gaulle a été élu président et même lorsqu'il était à la tête du gouvernement provisoire, c'était parce que les élections ne pouvaient pas matériellement avoir lieu et il gouvernait avec l'ensemble des représentants des partis français, il compris l'opposition et ça jusqu'aux communistes. Pour Napoléon, il a fait son coup d'état du 18 brumaire qui est bien reconnu comme tel par les français et il n'a jamais gouverné sous la Révolution française au contraire son coup d'état y a mis fin. Et il n'est pas perçu comme un démocrate en France aujourd'hui et n'a pas une bonne image dans ce domaine. Si tu veux parler de dirigeants de la Révolution française parle plutôt de Robespierre ou de Danton, tous deux démocratiquement élus et en pleines guerres.

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    Xeme il y a 6 mois

    Macron vient de déclarer qu'il veut de déclarer qu'il veut renouer les relations diplomatiques avec le Mali dans un partenariat gagnant gagnant, avec le respect du Mali et pour l'intérêt des maliens. "Euppeu baaxna ci laax bu tanngueu" auraient dit les wolofs. Si Macron est obligé de faire pareilles propositions, publiquement au Mali, c'est parce que beaucoup de circonstances défavorables aux plans de la France se sont conjuguées. - 1- Les djihadistes ou rebelles ou terroristes ou séparatistes (les mêmes, mais le nom est choisi selon l'opinion à fixer du moment) sont entrain d'échouer sans leur mission. Et ils échouent malgré tout le soutien des médias français et de leurs médias-peeroquets africains. - 2 - La chute de l'économie française, pour avoir perdu les ressources presque gratuit du Mali, Niger et Burkina, ne peut plus être cachée. Il n'existe plus de communication possible pour maintenir cette économie florissante par la bouche de journalistes. - 3 - La tentative d'étouffer le Mali en utilisant les vassaux africains de la France a échoué. Au Sénégal, par exemple, il n'y a plus un Macky Sall sur qui compter pour de pareilles missions fratricides. - 4 - Le peuple malien est resté solidaire de ses dirigeants. Et surtout, et surtout, la France n'a pas su trouver dans l'élite malienne des traîtres à soutenir pour mener son combat, par procuration contre leur propre pays, même si des médias traîtres pour les accompagner elle en aura toujours

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    Deug il y a 6 mois

    Lui et les autres méritent incontestablement ce titre. De grands patriotes, de grands combattants, de grands africains !

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