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Présidentielle au Gabon: Bongo accuse de "haute trahison" son rival

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Le président du Gabon Ali Bongo Ondimba a accusé vendredi son principal rival à l'élection présidentielle, Albert Ondo Ossa, de "crime de haute trahison", ce dernier lui promettant en retour une alternance pacifique et sans "chasse aux sorcières" à la veille du scrutin.Les Gabonais votent samedi pour décider s'ils confient ou non un troisième mandat au chef de l'Etat, au pouvoir depuis 14 ans, face à 13 autres candidats.Son plus sérieux rival, Albert Ondo Ossa, choisi très tardivement par les principaux partis d'opposition, était jusqu'alors peu connu du grand public et n'a eu que six jours pour battre la campagne mais ses meetings rassemblent d'importantes foules.Se basant sur une conversation présumée, enregistrée à leur insu, entre M. Ondo Ossa et Alexandre Barro Chambrier, un ténor de l'opposition, Ali Bongo a accusé son principal rival d'avoir tenu des propos pouvant être assimilés à un "crime de haute trahison".Et il promet des poursuites: les deux opposants appellent, selon lui, à des violences pour s'emparer du pouvoir et au soutien d'"armées étrangères", a-t-il déclaré vendredi dans le quotidien gouvernemental L'Union.Le chef de l'Etat a réuni plusieurs milliers de ses partisans non loin du quartier administratif, pour un meeting à la logistique colossale.Entouré de ses proches, depuis une scène imposante cernée de deux écrans géants, il s'est adressé à une foule agitant des casquettes blanches ou bleues, ou des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Je vote Ali".M. Ondo Ossa clame vouloir mettre fin à la "dynastie Bongo" que l'opposition accuse de mauvaise gouvernance et de diriger un pouvoir miné par la "corruption", dans ce petit Etat d'Afrique centrale très riche de son pétrole mais où un habitant sur trois vit sous le seuil de pauvreté.Ali Bongo a été élu en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba qui dirigeait le pays sans partage depuis plus de 41 ans déjà."Ces intrigants", "qui me donnent des leçons et qui, depuis plus de 30 ans, sont nourris par notre pays et par l'Etat (...), maintenant voudraient (...) détruire ce pays ? Non, non, non, c'est non, c'est non, c'est non ! Nous ne laisserons pas faire !" a tonné M. Bongo, les visant sans les nommer, en invoquant l'enregistrement qui fait l'objet d'une enquête judiciaire.- Moyens du bord -Avec de faibles moyens en comparaison, M. Ondo Ossa, 69 ans, s'est lancé dans un véritable contre-la-montre à travers le pays, avalant des centaines de kilomètres depuis six jours, après que la coalition qui l'a choisi a annoncé mardi avoir été "empêchée de voyager" en "avion", faute "d'autorisation".De ville en ville l'affluence ne se dément pas, et les vidéos diffusées en direct par Alternance 2023, très suivies sur Facebook, donnent à voir une campagne bricolée avec les moyens du bord, mais qui tient son pari d'occuper le terrain en cette dernière semaine.L'économiste a conclu sa campagne vendredi soir dans le quartier populaire de Nzeng Ayong de Libreville, devant plusieurs milliers de personnes aussi, et aux côtés des chefs de file de la coalition."Je ne suis pas un homme de désordre", a lancé M. Ondo Ossa en répétant que "60 ans de pouvoir pour une même famille c'est trop !", pour le cas où M. Bongo serait réélu.Il "sera traité comme un ancien chef d'Etat (...) Il peut partir en paix" et il n'y aura pas de "chasse aux sorcières" a-t-il ajouté, promettant un "changement avec zéro morts".Près de 850.000 électeurs inscrits sont appelés à voter pour trois élections le même jour: présidentielle, législatives et municipales.L'organisation internationale Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé l'"interdiction" faite aux médias étrangers par les autorités, qui ont refusé "toutes les accréditations", de couvrir les élections, qui se dérouleront également sans observateurs internationaux.Et le département d'Etat américain a souligné vendredi soir "l'importance de l'observation électorale" au Gabon et appelé "tous les acteurs à s'engager en faveur de la tenue d'élections libres, justes et pacifiques".
Auteur: AFP
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Comments

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    il y a 1 an

    Bof On connaît le résultat d'avance   

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    il y a 1 an

    Je suis sûr que c'est un agent du colon gaulois.

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    reply_author il y a 1 an

    Le Gabon et le Cameroun sont en réalité des royaumes dirigés par une seule famille pendant des siècles! Quelle honte pour l'intelligence de ces pays!!!  La dynastie des bongo et Biya!

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    Ogoue il y a 1 an

    Thieye Afrique, un zombie qui veut se succéder a lui même après avoir hérité le pays de son père qui fut esclave de l'impérialisme français 

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    il y a 1 an

    l'Afrique est il un continent maudit ?😀

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    reply_author il y a 1 an

    Le monde a l'envers Bongoa bien accepté que des bases étrangères installées soient dans son pays, des occupants . C'est lui le vrai traître. Bientôt bazzoumisé  

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    reply_author il y a 1 an

    Gabon , Cameroun, Tchad voilà des exemples de démocratie pour la France. Pour eux la démocratie c'est leur cheval de Troie au pouvoir. Rien d'autre 

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    il y a 1 an

    Ali Bongo sait pertinemment qu'il va perdre les elections mais a prevu de les voler comme les dernieres elections comme Macky sur une seule region il rattrappe son retard et gagne l'election. La presidente de la cour constitionelle est sa belle mere, la commission electorale est dirigee par un membre de son parti.

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    reply_author il y a 1 an

    Toi tu peux l'etre mais nous autres Africains sommes bénis !

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    reply_author il y a 1 an

    Cette malédiction vient de la présence du colon 

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    il y a 1 an

    On est Afrique. Cet opposant doit faire très attention, il risque de finir comme Sonko ou que Bongo vole les élections.

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    Iou il y a 1 an

    Hello Natalie et Kemi on dit quoi

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    il y a 1 an

    vraiment les gabonais dagay warou. 850 000 votant. on a meme plus rien qu'à Dakar. 

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    il y a 1 an

    Eh oui golo, des charters entiers de bretons, d'alsaciens et de basques sont prévus pour amener des électeurs...mbé, mbé, mbé...

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    Oh il y a 1 an

    Bongo a été á bonne école ,suivez mon regard. Coller motif son principal opposant.

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    reply_author il y a 1 an

    Tu as oublié la Guinée équatoriale, le Congo Brazzaville, l'Ouganda, le Togo 

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    reply_author il y a 1 an

    Hey Sonko n'est pas fini... Il n'a même pas encore commencé 

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    reply_author il y a 1 an

    Ils ne sont pas nombreux... C'est une petite population le Gabon 

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    Sophie il y a 1 an

    J'espère que ce journaliste n'est pas sorti de Cesti. Quel français ! 

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    Bah il y a 1 an

    ça marche au Sénégal, au Gabon ?

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    il y a 1 an

    Qui veut tuer son chien l'accusé de... Mr bongo,tu commences à sentir ta défaite devant cet opposant charismatique c'est pourquoi tu veut lui enticiper des problèmes hein!? Quant à l'affaire de Macky-Sonko,ça n'a rien à voir de similaire:Sonko n'a pas pu géré et son intelligence et ses pulsions c'est pourquoi Macky l'a bien botté à la touche ...et c'est une affaire classée et close .🔥🔥😝🥱🥱🥱👍👍💪🤔🤔👍🥱😂

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    reply_author il y a 1 an

    C'est toujours la faute des autres. Prenez vos responsabilités bande d'incapables.

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    Sénégal modèle il y a 1 an

    Si ce Mr Ondo Ossaavait osé faire ou dire le 10èmede ce que Sonko a fait ou dit au Sénégal, il serait déjà sous terre. Commedans la plupart des pays d'ailleurs, dont occidentaux. Le Sénégal est un modèle démocratie et de tolérance politique. Sonko a pris ça pour de la faiblesse. Conséquence : il est en train de payer ses fautes politiques/

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    Modou il y a 1 an

    Ils sont fous ces romains 

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