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Ces pleurnicheries qui déshonorent la presse ! (Par Massamba Ndao)

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 Avance Tabaski, dettes fiscales.... Mais diantre, c’est quoi encore ce tollé qui met les médias et ses dignes professionnels sous le feu des projecteurs ? La note de service du directeur de Walfadjri et le communiqué de Emedia Invest, devenus viraux, renvoient, aux yeux des Sénégalais, à une image désolante et non reluisante d’une presse qui a fini d’ouvrir ses pages les plus sombres de son histoire. Ces communications malencontreuses risquent de conforter l’opinion très répandue selon laquelle une bonne partie de la presse est sous le joug des politiques.
 
Mais si c’est pour se victimiser, c’est peine perdue ! Cette affaire de fisc n’épargne pratiquement aucun groupe de presse, pour ne pas dire aucune entreprise, mais ailleurs, les patrons le gèrent avec honneur et dignité. Des entreprises, pour des raisons évoquées dans ces documents, n’ont jamais pu faire bénéficier de ces dettes dites « avances Tabaski » à leur personnel, mais elles n’ont pas non plus besoin de toute cette littérature pour pleurnicher et se larmoyer jusqu’à évoquer la gestion de Sidy Lamine Niass, connu pour sa bravoure et sa détermination quand il s’agissait de défendre les causes de la corporation face aux caprices et humeurs du monstre.
 
Comment des responsables d’une boîte peuvent-ils communiquer sur l’impossibilité d’octroyer ces avances alors qu’en réalité, leurs travailleurs courent derrière deux mois de salaire ? Celui-ci est la dignité de tout travailleur, père, mère ou soutien de famille. Avec son dû, gros ou insignifiant, le salarié a toujours la possibilité de s’organiser afin de s’en sortir.
 
Malheureusement, chez nous, on se focalise trop sur les détails. L’avance Tabaski n’est pas une fin en soi. C’est un simple prêt alloué à l’agent qui devra le solder avec des retenues à la source sur le salaire, pendant plusieurs mois.
Gloire à ces nombreux entrepreneurs qui, malgré la conjoncture économique, parviennent à honorer leur engagement vis-à-vis de leurs employés.
Le professionnel et le technicien de média font leur travail, mais c’est au patron de presse, en bon manager, de trouver les moyens pour faire avancer son entreprise. Et de ne point quémander une amnistie fiscale !
L’urgence du moment, c’est la prise de conscience de nos insuffisances, en s’appuyant sur la mise en lumière de nos fautes professionnelles quotidiennes, massives et parfois systématiques.
Car il faut le souligner, la presse, sous tous les cieux, fait partie de ce que l’on appelle l’intelligentsia, l’ensemble des intellectuels d’une communauté, dit le Larousse. Or, à son allure, la presse sénégalaise ne donne même plus l’impression de vouloir compter parmi les secteurs clefs qui pensent ce pays, orientent ses choix, pèsent sur son destin.
Il revient donc aux acteurs des médias d’assainir leurs mœurs professionnelles par une mise sur la table des problématiques. 
Auteur: Mass Massamba NDAO
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Comments

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    Yuxu il y a 10 mois

    Excellente contribtion . On oublie souvent l'essentiel

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    Fidèle lecteur il y a 10 mois

    Félicitations M Ndao. C'est excellent. La presse doit arrêter de se victimiser

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    Abbaye Naar il y a 10 mois

    Merci pour cette mise au point

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    Tred il y a 10 mois

    Merci pour ce message, j'ai eu de la peine quand j'ai lu le communiqué de Walf, forçant la référence à Sidy Lamine. Le gouvernement doit faire beaucoup d'actions de sensibilisation sur le civisme fiscal en direction des populations et les entreprises. Une partie de la presse tente de saborder les actions du gouvernement pour leur mettre la pression et le faire fléchir.... président : VOUS AVEZ NOTRE SOUTIEN TOTAL

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    Rg il y a 10 mois

    Merci beaucoup pour cette vérité. J'ai même eu honte quand on a évoqué papa Sidi Lamine Niasse, l'homme qui a tout sacrifié pour la dignité humaine.

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    il y a 10 mois

    En bon cgef dentreprise, l,avance tabaskiest versée depuis le 1er juin

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    il y a 10 mois

    Pauvre Walf et Sen TV qui pendant des années ont tiré sur Macky au profit du gourou violeur et menteur patenté. Aujourd'hui, Macky est parti et eux ont le cou sous le coude de SONKO qui se la coule douce dans une suite présidentielle à Azalai Hôtel. Pauvre pays!

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    il y a 10 mois

    Sa way il ya que walf seul votre partenaire qui se victimise c elle qui quémande c seulement lui qui demande de l aide jusqu'à recevoir une aide pour réfectionner je sais quoi alors qu il suffisait d avoir une assurance et le coup est joué nguen beugue sonal nitt gni AK presse

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    reply_author il y a 10 mois

    que la presse paient ses impots Point à la ligne

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    reply_author il y a 10 mois

    Dans ce pays, les 97% de l'activité économique est informelle.

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    il y a 10 mois

    Felicitations. Très bonne analyse.

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    Journaliste motivé il y a 10 mois

    Cette contribution doit faire me tour du monde

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    reply_author il y a 10 mois

    NIAW GNAWW!!! Rien à ajouter tellement bien dit

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    Guilé De Ndangalma il y a 10 mois

    Excellente contribution, M. Ndao. Rien à dire. Quant à moi, je me relève difficilement de l'uppercut de Cheikh Niasse quand pour se dédouaner il tente d'expliquer au Sénégalais que c'est son géant de père Sidy Lamine Niasse (Yallah yokeu leeram) qui est EN FAIT LE VERITABLE FRAUDEUR FISCAL. Déjà avec sa menace de vendre le groupe lors du dernier coup contre Walf, je doutais de sa solidité; maintenant je commence à avoir de sérieux doutes sur sa capacité à remplacer valablement son père. Moustapha Diop et Oustaz Assane Diouf ont vraiment du pain sur la planche. Au moinsfiltrez ses messages avant qu'il ne parle, c'est le minimum. Parce que là, bcp de sénégalais lui en veulent pour ce pataquès.

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    il y a 10 mois

    Super!!! Bien dit.

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