Les chiffres sont tombés, sans pitié, et ils font froid dans le dos. La dernière livraison de la Cour des comptes ne s’est pas contentée de secouer les autorités financières, elle a fait trembler le pays tout entier. Entre 2019 et 2024, les finances publiques sénégalaises ont été transformées en un terrain de jeux pour les acteurs de la gestion publique, qui semblent se jouer de la nation avec une aisance inquiétante, si l'on se fie au document. Mais cette mascarade, d’un genre inédit, ne fait plus rire personne. Elle met en lumière des pratiques inacceptables de falsification présumées des données financières, un véritable crime contre l’avenir du pays.
Un rapport de 60 pages aurait-il plus de poids que les vies humaines ? À en juger par l’ampleur de l’indignation suscitée, il est permis de se poser la question. L’affaire de la mort de l’étudiant Matar Diagne à l’université de Saint-Louis et celle de l’artiste Jimmy Mbaye, toutes deux tragiques, ont été éclipsées par ce scandale financier. La réalité économique du pays, pourtant bien plus tangible que les discours politiques, s’impose aujourd’hui comme un drame national. L’endettement du Sénégal, bien loin des projections gouvernementales, a explosé. Le déficit budgétaire, annoncé à 911 milliards de F CFA, atteint désormais un monstrueux 2 291 milliards. Un écart de 25 % entre la réalité et les prévisions, ce n’est pas un simple faux pas, c’est un gouffre.
Les auteurs présumés de ce dérèglement ne sont pas des inconnus. Ils ont occupé les positions les plus élevées de l’État. Et pourtant, pendant qu’ils distribuaient promesses et illusions au peuple, ils jouaient avec les chiffres. Ce n’est plus un simple manque de rigueur, mais une véritable stratégie de dissimulation des erreurs et dérives. En conséquence, ce sont les citoyens qui en payent le prix, un prix qui, au fil du temps, devient de plus en plus lourd.
Les 2 500 milliards de F CFA de dettes à rembourser, ce n’est pas un détail. C’est l’oxygène d’un pays tout entier qui est en train de se couper. Le remboursement de ces dettes étouffe les marges de manœuvre de l’État, sapant sa capacité à investir dans de nouveaux projets, à donner un souffle à l’économie. Le pays est aujourd’hui dans une situation où la question n’est plus de savoir si l’avenir sera compromis, mais comment il le sera. L’avenir économique du Sénégal semble désormais condamné à se résumer à une gestion de crise perpétuelle.
Il est urgent d’agir. Le Sénégal ne mérite pas de se retrouver pris au piège de cette dette insoutenable, d’être ballotté entre les chiffres manipulés de ses dirigeants et une réalité qui se dégrade chaque jour un peu plus. Nous ne sommes plus dans le cadre d’une simple erreur de gestion. Ce sont des choix politiques et économiques qui ont sacrifié le présent et l’avenir du pays. L’évasion fiscale, les fausses promesses et les manipulations des chiffres ne doivent plus avoir droit de cité dans un pays qui aspire à un avenir stable et prospère.
Il est temps de sortir de cette comédie tragique. Il est temps de remettre les finances publiques sur les rails de la transparence et de la responsabilité. Car, comme le rappelle le rapport de la Cour des comptes, les chiffres ne mentent pas – et ils sont désormais là pour le prouver.
Auteur: Mass Massamba NDAO
Comments
Franchement je félicite les sénégalais, leur maturité et surtout leur avance sur les hommes politiques. Un rapport qui devrait sortir depuis juin, et qui finalement est sorti pour ne parler que d’irrégularités et d’erreurs comptables ni plus ni moins. C’est a dire y’a rien de scandaleux dans ce rapport malgré qu’il soit préparé et préfabriqué. Nulle part, le rapport ne dit qu’il y’a falsification des chiffres. Mais on comprend, Sonko n’a pas les connaissances techniques pour comprendre la comptabilité et les finances. Ce rapport ne tient même pas en haleine l’opinion publique. Les gens en ont parlé, et ont automatiquement tourné la page et se sont concentrés sur leurs priorités c’est à dire trouver du travail et chercher leur gagne pain. Le rapport ne va pas empêcher les étudiants de repartir en grève, n’empêchera pas les sénégalais de manifester le 14 et ne régle pas définitivement la vie coûteuse. Pire pour ce régime, le rapport n’est pas considéré comme une excuse de leur échec. Les sénégalais sont calmes, patients, observateurs et ont deja oublié qu’un rapport de la cour des comptes est sorti pour confirmer ou infirmer les contrevérités du premier ministre.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Vous avez identifié les manquements, situez les responsabilités, convoquez les concernés et exigez qu'ils remboursent de suite l'argent volé. S'ils ne veulent pas rembourser, placer les à reubeuss avec les detenus de droit commun qui en feront leurs épouses ... point bare
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SONKO devrait avoir honte pour ce rapport qui pue la commande politique. Les juges de la CC ont vendu leurs âmes et carrières.
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Ce serait un exploit si les comptes publics sont presque à zéro. Hormis certains pays du golf tous les comptes publics sont négatifs .
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Le ridicule ne tue pas. Ces gens qui défendent l'ancien régime sont pires qu'eux. En fait ce sont les co-auteurs de ces faits qui essayent de réfuter le carnage qu'on voit aujourd'hui. A défaut de faire votre mea culpa vous devez vous taire et attendre le sort que la justice vous réserve.
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On repart encore pour un énième épisode de querelles entre l'APR et Pastef. Chacun campe sur ses positions, et leurs soi-disant experts vont envahir les plateaux télé pour assommer la population avec leurs "vérités absolues". Pendant ce temps, les finances du pays sont en difficulté. C’est donc l’occasion idéale pour prendre des mesures fortes : supprimer les fonds communs, les caisses noires, les primes exorbitantes, réduire les salaires trop élevés, etc. Mais au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes, on reste enfermés dans des débats politiques stériles. Regardez la France : quand ils ont découvert que la dette avait explosé, ils ont interrogé l’ancien Premier ministre pour situer les responsabilités. Ici, on préfère l’émotion et les querelles partisanes : "j’ai raison, tu as tort". Et bien sûr, ce n’est jamais cette élite politique qui serre la ceinture, mais toujours la population, pendant qu’eux profitent de leur confort.
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Ce qui est vraiment regretable et triste a la fois, c’est de voir des Sénégalais comme vous minimiser l'importance de ce fameux rapport, en le réduisant à un fait banal. Mon cher compatriote, il s'agit de la vie de notre Sénégal, dont nous sommes tous actionnaires. Il est triste et déconcertant de constater, sans aucune considération politique, comment certains de nos concitoyens ont dilapidé nos précieuses ressources financières, et de voir d'autres les considérer avec une banalité déconcertante. Je t’invite à penser à cette pauvre femme à Dialladiang qui peine à obtenir les soins nécessaires pour son enfant. Je t’invite à penser à ce père de famille qui rêve d’une éducation de qualité pour ses enfants avec l'espoir d'un avenir meilleur. Je t’invite à penser à cet habitant de Sare Konko qui aspire à avoir accès à de l'eau potable... Je pourrais continuer ainsi. C'est précisément parce que certains Sénégalais dépourvus d'éthique, de morale et de sens du bien commun ont pillé ces ressources que d'autres s’enfoncent dans des rêves brisés. Au-delà de la politique, nous devons tous appréhender ces révélations avec le recul et le bon sens nécessaires pour mesurer leur gravité. Ne nous laissons pas entraîner dans des considérations subjectives et prenons conscience des conséquences de ces attitudes. Le bon sens, la citoyenneté et l'humanisme exigent cette prise de conscience. Avec toute ma respectueuse considération !
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Ce qui est vraiment regretable et triste a la fois, c’est de voir des Sénégalais comme vous minimiser l'importance de ce fameux rapport, en le réduisant à un fait banal. Mon cher compatriote, il s'agit de la vie de notre Sénégal, dont nous sommes tous actionnaires. Il est triste et déconcertant de constater, sans aucune considération politique, comment certains de nos concitoyens ont dilapidé nos précieuses ressources financières, et de voir d'autres les considérer avec une banalité déconcertante. Je t’invite à penser à cette pauvre femme à Dialladiang qui peine à obtenir les soins nécessaires pour son enfant. Je t’invite à penser à ce père de famille qui rêve d’une éducation de qualité pour ses enfants avec l'espoir d'un avenir meilleur. Je t’invite à penser à cet habitant de Sare Konko qui aspire à avoir accès à de l'eau potable... Je pourrais continuer ainsi. C'est précisément parce que certains Sénégalais dépourvus d'éthique, de morale et de sens du bien commun ont pillé ces ressources que d'autres s’enfoncent dans des rêves brisés. Au-delà de la politique, nous devons tous appréhender ces révélations avec le recul et le bon sens nécessaires pour mesurer leur gravité. Ne nous laissons pas entraîner dans des considérations subjectives et prenons conscience des conséquences de ces attitudes. Le bon sens, la citoyenneté et l'humanisme exigent cette prise de conscience. Avec toute ma respectueuse considération !
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des comptes publics presque a zéro quid des comptes pleins ont nous mentent avec des pseudos révélations. nous vous avons élus pour que vous remplissez les comptes qui sont vides et de redistribuer l'argent aux travailleurs pour leurs permettre d'avoir une vie descente nous voulons amener nos enfants à l'école, nous voulons manger et dormir sans la peur au ventre des lendemains sombrent BASTA. C'EST ASSEZ LE MUR DES LAMENTATIONS.
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@@Irving, La majorité des sénégalais croit beaucoup plus aux explications de Irving que ce que tu avances. Nous savons tous que si ce rapport a tardé à sortir, c'était pour ne pas contredire le menteur le plus célèbre du Sénégal.
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@@Irving, La majorité des sénégalais croit beaucoup plus aux explications de Irving que ce que tu avances. Nous savons tous que si ce rapport a tardé à sortir, c'était pour ne pas contredire le menteur le plus célèbre du Sénégal.
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Ce qui est regrettable ce sont les manipulations de ce régime. Ce rapport devrait sortir depuis très longtemps. Trouvez serieux que sa publication prenne autant de temps? Quelles ressources financières ont été dilapidées? Vous croyez que la transformation d’un pays ne coute pas cher. Ce régime perd trop de temps et en 2029, les sénégalais ne les jugeront pas sur la base de la publication de rapprts ou emprisonnements mais sur la base d’un bilan matériel et immatériel. Diomaye a fait une trentaine de voyages à l’extérieur sans rien apporter au pays. À l’international, le Sénégal n’a plus de crédibilité à cause des déclarations de nos autorités qui jettent en pâture notre administration, et qui prennent des positions radicales ou souverainistes qui n’ont aucune plus values sur notre économie. Les sénégalais souffrent et veulent que ces autorités se concentrent sur les priorités. Depuis presque 1 an, le débat public tourne en rond entre accusations et victimisations. Au finish, si on admet que l’ancien régime a detruit ce pays, qu’est-ce que Pastef va faire concrètement pour redresser le Sénégal? On ne voit rien dans le domaine de l’industrie, de gros chantiers entamés, aucun fond levé, aucune politique contre le chômage, aucune mesure contre les accidents etc. Rien n’a été fait jusque là et vous voulez qu’on s’attarde sur un rapport qui dit pratiquement la même chose que tous les rapports qui le precède. Soyons serieux quand même.
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@@irving Ce qui est regrettable ce sont les manipulations de ce nouveau régime. J’avais posté un commentaire pour te répondre, malheureusement il a été supprimé sans raison. Pas grave, les débats se poursuivront ailleurs inchallah.
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Est ce que un Sénégalais peut croire aux dires de sonko ? Voilà un monsieur qui a dit q il ya un compte personnel de 1000 milliards bien avant il avait dit devant ses moutons qu il avait simulé une malade pour éviter la justice etc.... Et des gens continuent à croire aux dires de ce monsieur c incroyable
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Pour garantir qu’aucun futur dirigeant sénégalais, en particulier dans une nation classée parmi les 125 pays les moins avancés, ne puisse détourner les biens publics et compromettre le développement du pays, des dispositions légales rigoureuses peuvent être mises en place. Voici quelques idées inspirantes basées sur des principes de gouvernance et de transparence. Les nouveaux dirigeants du pays ont tous les éléments en main pour neutraliser les fossoyeurs de la République: Les 6 priorités majeures Loi pour rendre inéligible pendant 25 ans (voire 40 ans) tous ceux qui ont participé et/ou sont complices des détournements de deniers publics Loi pour les juger et exiger le remboursement jusqu’au dernier centime de tous ceux qui ont participé et/ou complices à ce massacre financier Loi pour la confiscation automatique de tous leurs biens en commençant par feu Moustapha Ba et des autres ministres des finances depuis 2019 Loi pour demander l’extradition de tous les fossoyeurs aujourd’hui exilés sous peine de rompre les relations diplomatiques avec les pays d’accueil Loi pour exiger des peines lourdes 25 et plus pour tous ceux qui ont participé et ou complices de ces faits abhorrent.
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