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Le Bloc-notes de Abdou GNINGUE - Jeu de...dupes !

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Je disais, il n’y a guère longtemps, dans une de mes chroniques, que nous autres Gorgorlous,  sommes pris en otage par la classe politique. Depuis les élections locales de janvier dernier, le pays vit au rythme des affaires politiques et à y regarder de près, tout tourne autour d‘un positionnement, pour occuper une station qui peut rapporter gros. 
Après les locales, que certains leaders politiques préféraient réserver aux Mbojo Mbojo ( parce que peu d'avantages ) lorgnent maintenant les sièges de l‘Assemblée nationale ! Y a bon d’entendre, Honorable Député, avec à la clé, un Passeport diplomatique et un salaire plus qu’...honorable ! Quand il y a des obstacles pour atteindre cet objectif, chaque politicien sort de son mutisme pour aller au front et faire face à ceux qui peuvent empêcher de dérouler, en toute quiétude, son agenda. 
Le spectacle, auquel nous assistons, dans les rangs de la coalition Yewwi Askaan Wi, (YAW) illustre bien, ce qu’un grand penseur, pour qui, un politicien pense toujours à la prochaine élection (pour des intérêts souvent bassement matériels)alors que l‘homme d‘Etat, pense à la génération future ( pour lui offrir un avenir meilleur). 
Dans les différentes interventions, de ces leaders de YAW, on sent des hommes et femmes frustrés pour n’avoir pas été alignés sur une position...honorable (c’est à dire avec de fortes chances d’être élu)dans les différentes listes nationale et départementale. Ils le disent et donnent l’exemple de leaders relégués à un rang où ils sont sûrs de ne pas être élus, au moment où des militants de...second rang?! occupent des places  sûres qui vont les conduire sur les bancs de l’Assemblée nationale. 
Pourtant ces frondeurs ou ces frustrés sont en contradiction avec leurs intentions. En effet, ils disent tous que ce n’est pas le fait d’être élu qui les intéresse mais surtout d’atteindre les objectifs de YAW, qui est de gagner les législatives et imposer la cohabitation au Président Macky Sall. Alors pourquoi donc ces mêmes leaders évoquent ce positionnement sur les listes qui seraient favorables à des militants de Khalifa Sall(Taxawu ) Ousmane Sonko( PASTEF) et Moustapha Sy (PUR) à leur détriment. Sérieusement, on se perd dans ce raisonnement de ces frustrés qui malgré tout, restent dans la coalition mais en formulant des critiques acerbes en direction de ceux-là qui auraient confectionné les listes. 
L‘une des têtes pensantes de la coalition YAW, Cheikh Tidiane Dièye, n‘a pas été tendre  avec les leaders en qui ils avaient donné carte blanche pour confectionner les listes. Ils ont déploré le fait de n’avoir pas montré le résultat final de leur travail à la conférence des leaders, certainement, pour des modifications éventuelles.  Cheikh Tidiane Dièye explique le malaise actuel au sein de la coalition en disant « aujourd’hui la vérité est que l’appétit vorace de certains, leur acharnement quasi pathologique à tout prendre, les a détournés de l’essentiel en leur faisant perdre leur sérénité. Ainsi, plutôt que de vérifier les listes, s’ouvrir aux autres, consulter, y compris des experts neutres et détachés, ils se sont enfermés dans leurs certitudes du partage du gâteau où leurs compétences en ingénierie électorale apparemment surfaits ».
Les frondeurs ont tous accablé Khalifa Ababacar Sall, qui aurait emprunté « une démarche regrettable, anti démocratique, régionaliste, militantiste et même ethniciste » Dame Mbodj, Néo Yewwiste, enfonce le clou, en doutant de la sincérité du mandataire de la coalition qui se refuse de divulguer la liste officielle déposée à la DGE.
Les observateurs de la vie politique sénégalaise, sont pessimistes quant à la survie de la coalition YAW jusqu’à l’élection présidentielle de 2024. Ce qui se passe actuellement ressemble à un jeu de dupes où chacun a un agenda caché qu’ignorent les autres membres du groupe. Dans ce cas, c’est toujours, au moment des partages qu’apparaissent les contradictions et bonjour les dégâts. 
A un peu plus de deux mois du 31 juillet, jour des élections, la coalition YAW doit se réajuster pour ne pas décevoir des Sénégalais qui ont placé leur espoir sur ses membres en votant massivement pour elle. 
Pour ce qui est de la polémique née après les dépôts des parrainages de la liste départementale de Dakar dirigée par  Barthelemy Dias, le mandataire désigné, Déthie Fall, devrait exhiber devant la presse la liste qu’il a déposée à la Direction Générale des Élections, dont  la CENA(commission électorale nationale autonome) détient une copie. Ainsi, à la publication officielle des listes par la DGE, on saura où se trouve la vérité. Cette polémique est donc inutile et ne fait qu’accentuer la tension sociale. Elle pouvait bien être évitée !
Par ailleurs, en ma qualité de résident de Dakar mais Citoyen du monde rural et aîné (on est en Afrique) de monsieur Barthelemy Dias, je voudrais lui rappeler qu‘il est le Premier Magistrat de cette ville. A ce titre, il doit  être le premier à respecter et faire respecter les forces de défense et de sécurité qui veillent nuit et jour sur nous pour nous permettre de dormir en toute quiétude. Considérant l’importance de cette mission, dévolue à ces hommes et femmes, nous leur devons tous du Respect sachant que les régimes passent et les laissent sur place, toujours au service de la République. Le bruit avait couru sur une invalidation éventuelle de la liste de la coalition Benno Book Yakaar pour avoir dépassé le plafond de parrainages requis. Cette idée a été agitée, par un éminent  Constitutionnaliste, le Professeur Ngouda  Mboup pour ne pas le nommer. Selon le Pr Mboup, « si ce que l’on a vu avec le parrainage de BBY qui dépasse le plafond est avéré, cela veut dire que BBY ne peut plus être candidat dans ce pays ». On rappelle que BBY a dépassé d’un parrain le nombre requis. 
Cette sentence péremptoire, de l’éminent Professeur et Chercheur,  a été rejetée pour ne pas dire démentie par un Arrêté du Ministère de l’Interieur qui stipule que, «  qu‘il s‘agit de contrôler principalement le nombre global des parrains recueillis et de le confronter aux dispositions de l‘Arrêté qui fixe le maximum et le minimum de parrains requis, le surplus de parrains est considéré comme nul et non avenu et n‘est pas tenu en compte au moment du contrôle des parrainages. » En clair, même si une coalition dépasse d’un million le nombre de parrains, le contrôleur ne considèrera que le nombre requis et le reste va à la poubelle et elle sera qualifiée pour le scrutin.
Mais il y a le cas de la Jurisprudence qui aurait été éliminé Malick Gackou de la présidentielle de 2019 pour avoir dépassé le nombre de parrains requis. Est-ce que la DGE va  transmettre au Conseil Constitutionnel une liste de BBY conforme à l‘Arrêté ministériel ou telle qu‘elle l’a reçue. Le dernier mot revient aux sages du Conseil. 
Pour le moment, l‘ Arrêté du Ministère de l’Intérieur clôt ce débat mais ouvre un autre entre le Professeur Mboup et ses étudiants. On sent déjà une Interessante atmosphère dans les amphis et couloirs de la Faculté de Droit de l‘UCAD où enseigne notre Professeur. Un journaliste professionnel n’oserait jamais faire une telle affirmation sans recherche dans la mesure où, en Journalisme toute information non vérifiée est une rumeur, donc non diffusable. Les rumeurs il faut s’en méfier. 
Malheureusement, nous avons entendu, un journaliste ?! sur un plateau de télévision, appuyer l’avis du Professeur Mboup, et rejette cet arrêté ministériel, prétextant qu‘un décret ou un arrêté ne peut pas être au-dessus de la Loi. Pourquoi donc, une Loi a souvent besoin d’un arrêté ou d‘un décret d‘application pour être....appliquée!  C’est un profane qui s’exprime ! L’exemple de la Loi portant sur le Code de la Presse n‘est pas encore appliquée faute d‘un décret...d‘application ! 
Le métier de journaliste exige une honnêteté intellectuelle sans faille et ne doit pas  être parasité par un militantisme camouflé. On nous a appris que la matière première du journaliste c’est les FAITS rien que les FAITS. Même dans le Genre Commentaire, on est obligé de partir d’un....FAIT. Je ne donne pas de leçon mais je rappelle ce que nous avons appris à l’Ecole de Journalisme !Au village, nous attendons impatiemment la distribution des semences et des intrants pour ne pas être surpris par cet hivernage annoncé précoce. Le Ministre de l’Agriculture, Moussa Balde, annonce 70.000 tonnes de semences de bonne qualité qui devrait arriver incessamment. Les champs sont emblavés, les charrues et autres matériels agricoles ont été révisés et prêts à travailler la terre. Nous sollicitons nos cousins Pulaars pour leurs prières (intéressées pensant à une bonne récolte de mil pour au bout, avoir du Lachiri Haako pour tous. Nos Saltigues, nos météorologistes traditionnels, après consultation avec les Pangols, ces Génies invisibles, au cœur de la vie Sereer, vont se réunir au cours d’une cérémonie de divination publique pour restituer leurs préventions pour l’hivernage.  Que nous souhaitons bon ! Abdou GNINGUE Journaliste Citoyen du monde  rural
Auteur: Abdou GNINGUE
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Comments

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    il y a 2 ans

    M. Ngingue, attention. A la faculté de droit, il n'y a pas de Professeur Mboup, iln'y a aucun débat entre ce supposé prof Mboup et des étudiants. Il faut arrêter d'exagérer.  Ngouda Mboup est un assistant qui n'en pas encore soutenu sa thèse. Il ne peut pas être professeur puisqu'il n'est même pas docteur.  Vous faites la leçon aux politiques alors que l'argument d'autorité du "professeur" n'en est pas un. 

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    Vive Prési il y a 2 ans

    Bravo Président Macky Sall apres Idrissa seck il a désarçonner politiquement Khalifa Sall. maintenant le mbourou ak sow plus Goloria est comestible. vive le sounougal.

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    il y a 2 ans

    Viens viens mon parent villageois la pluie est tombée, viens cultiver la terre

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    Usurpation il y a 2 ans

    Mais puisqu'il n'a pas encore le grade de professeur, pourquoi s'illustre-t-il  dans les medias ? Plus grave, pourquoi laisse-t-il les gens croire qu'il est professeur? Il faut aussi que nos journalistes s'informent avant d'appeler les gens professeurs. Quelquefois, je vois des assistants ou de simples vacataires sur les plateaux de télé se faire appeler professeur sans jamais lever l'équivoque. A croire qu'on a plus de professeurs que d"étudiants au Sénégal.  De gens soutiennent une thèse aujourd'hui et demain ils sont professeurs, alors qu'en réalité ce sont de simples assistants. Mais si on accepte que des animateurs se fassent appeler journalistes sans jamais fréquenter une école de journalisme, on comprend aisément l'amalgame. Attention aux appellations messsieurs les journalistes. Evitez la banalisation de certains titres. Je vous suggère ceci, après avoir recu un invité sur la plateau, demandez-lui, quel qu'il soit, si vous pouvez l'appeler professeur ou non, et le tour est joué. S'il est avéré que ce Mboup n'a pas encore soutenu sa thèse, c'est très grave ce qu'il fait et l'université doit sévir.  LAYE

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    COURSE AUX TITRES il y a 2 ans

    Nous retrouvons le meme phénomène chez nos politiciens. Chez eux, tout le monde est président.  C'est comme si le président de la république ne représente plus grand chose et ce sont les militants des partis qui  élèvent maintenant au rang de président.  C'est tellement ridicule que j'entend des gens dire directement Macky et dans la meme phrase dire Président untel (un simple député).  Méchanceté ou betise? En tout cas, c'est ridicule et insensé. Arretons. 

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    il y a 2 ans

    On ectifie et on avance parce qu'il n'y a pas pire que les goordjiguenes à l'Assemblée nationale Cette Assemblée est à notre portée on ne lâchera pas Benno doù bon

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    il y a 2 ans

    CE GARS A DROITE IL JOUE SON JEUX SI LE PR L'APPELLE IL VA CHANGER SA VERTE IL NE CROIS EN RIEN TOUJOUR A COTE DE SONKO POUR ETRE VU ET MAINTENANT DEMAIN IL RECLAME  J'Y ETAIT  IL VEUX QUE UNE PLACE AU SOLEIL 

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    NDIOR il y a 2 ans

    Le suscite un débat  encore de fond 

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    Nianthio il y a 2 ans

    Je l'ai dit et je redis que ce Ngouda soit un politicien qui n'est pas courageux ou bien c'est un frustré.  Il s'empresse d'occuper les médias et s'emmêle les pinceaux.  Voilà un soi-disant constitutionnaliste qui quand il parle , on pense automatiquement à ses étudiants. Il va falloir traduire notre constitution en langues nationales comme ça ces colonisés vont arrêter de leurrer les gens  Ils clignotent à gauche et tournent à droite. Ce Ngouda lui est tjrs dans la contradiction.  M. Ngouda il faut choisir  car " le courage n'est pas l'apanage de celui qui fixe des yeux l'homme fort qui trébuche et tombe , mais de celui qui est sur le ring dont le visage est immaculé de sueur, de poux et de sang ", ROOSEVELT 

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    asse il y a 2 ans

    Pertinent et sans equivoque

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    reply_author il y a 2 ans

    Sonko, généreux de cœur en partage politique est le grand perdant de ce Yewi machin. A lui seul avec son pastef, ses brillants jeunes cadres  convaincus en idéal de  changements et sa jeunesse déterminée en foi, il aurait fait plus mal aux municipales et présentement aux législatives. Le yobalema de khalifa en perte de vitesse et cie a été une aubaine inespérée pour eux. Ils ont trahi Sonko et Barth le nouveau maître de Dakar.

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    il y a 2 ans

    B­­­o­­­n­j­­o­­u­­r, j­­e m'a­p­­p­­e­­­lle Alissia, j'ai 21 ans) Dé­­bu­­t du mo­­­dèle S­­E­X­E 18+) J'a­­­ime êt­­re photo­­grap­­­hiée n­u­e) Veuil­­lez noter me­­­s phot­os à l'adr­esse su­­iva­nte - W­W­­­W­­.­­X­­­2­­­1.­­F­U­­­N

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    il y a 2 ans

    B­o­n­j­­­o­­­u­­r, j­e m'a­p­p­e­­­lle Alisia, j'ai 21 a­­­ns) Dé­­bu­t du mo­­dè­­le S­E­­X­­E 18+) J'a­ime êt­­re pho­­to­grap­hi­­­ée n­u­e) V­e­­­u­­­i­l­­­lez no­­ter me­­s phot­os à l'adr­esse su­i­­va­nte ->>> W­­W­W­­.­X­­2­1.­­­F­­­U­­N id09464435

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