Force à Halima Gadji : la dépression, un combat à soutenir, pas à juger (par Yande Diop)
Le nom de Halima Gadji, comédienne au talent reconnu, revient au cœur des conversations, non pour un rôle ou une performance, mais pour une épreuve intime : les troubles de la personnalité. Pour la seconde fois, l’actrice se confie sur les réseaux sociaux, révélant un pan de « sa vie surréaliste ». Mais sur ces plateformes, où le jugement fuse plus vite que la compréhension, elle a été la cible de propos blessants. Pourtant, derrière l’écran, il y a une femme, une vie et une souffrance bien réelle. Malgré ses explications sur une première crise, elle constate, hélas, que certaines cruautés persistent.
Briser la stigmatisation
Il est urgent que notre société cesse de stigmatiser les personnes souffrant de troubles mentaux. La compassion doit remplacer le jugement. Les réseaux sociaux doivent devenir des espaces de solidarité, non des tribunaux publics où l’on condamne sans appel. À Halima, et à toutes les femmes et tous les hommes confrontés à ces épreuves : votre douleur est réelle, votre combat est légitime, et votre guérison est possible. Ne laissez personne vous faire croire le contraire. Aujourd’hui, plus que jamais, disons ensemble : force à Halima Gadji et à tous ceux qui luttent dans l’ombre pour retrouver la lumière.
La dépression : une maladie, pas une faiblesse
La dépression, reconnue par l’Organisation mondiale de la santé comme une cause majeure d’incapacité dans le monde, se traduit par une tristesse persistante, une perte d’intérêt pour les activités habituelles, une fatigue intense, une faible estime de soi, des troubles du sommeil ou de l’appétit, et parfois des idées suicidaires. Contrairement aux idées reçues, elle ne se surmonte pas par la seule volonté. Elle nécessite un diagnostic médical, un suivi thérapeutique adapté – psychologique, psychiatrique ou médicamenteux – et un environnement bienveillant.
Le rôle clé des familles
Beaucoup de femmes et d’hommes trouvent leur salut grâce au soutien indéfectible de leurs proches. Les familles jouent un rôle crucial : elles offrent une écoute, un cadre sécurisant et, parfois, la force nécessaire pour suivre une prise en charge médicale régulière. Elles rappellent à la personne malade qu’elle n’est pas seule, qu’elle compte et qu’elle mérite de guérir.
Certains patients, conscients des signes précurseurs comme une anxiété persistante, des crises de spasmophilie ou des changements brusques d’humeur, choisissent de consulter avant que la situation ne s’aggrave. Cette démarche préventive est essentielle pour éviter des complications lourdes. D’autres, pour protéger leur équilibre mental, optent pour une pause salutaire loin du tumulte des réseaux sociaux, où la cruauté des commentaires peut aggraver leur fragilité psychique.
Sur la toile, dans les familles ou au travail, les comportements peuvent soulager ou aggraver la situation. La bonne attitude consiste à écouter sans juger ni minimiser la souffrance, encourager à consulter un professionnel de santé mentale, maintenir un contact régulier pour éviter l’isolement, proposer d’accompagner la personne à ses rendez-vous médicaux, et éviter des phrases culpabilisantes comme « secoue-toi » ou « d’autres ont pire ». À chacun sa souffrance et sa manière de la surmonter.
Selon les spécialistes, certains signes doivent alerter pour anticiper les crises : tristesse persistante, irritabilité inhabituelle, perte d’intérêt pour les activités habituelles, changements marqués dans le sommeil ou l’appétit, isolement social accru, discours ou pensées liés à la mort ou au suicide. Ces manifestations varient toutefois d’un individu à l’autre.
Commentaires (9)
Elle est toujours très belle. Trop belle même. Aussi, on lui souhaite de retrouver rapidement sa santé mentale.
Seigneur prend pitié
Prompt rétablissement, la sœur.
Borom BI fath ko.Amine
Le viol et les atouchements détruisent la vie des femmes qui le subissent bon courage madame.
Je souhaiterais sincèrement la croire et compatir. Mais malheureusement je n'y crois pas. Je peux me tromper. Mais il faut savoir vaincre l'émotion et se diriger vers la raison. Au Sénégal malheureusement il y'a beaucoup d'émotions. Je doute parce la démence est un état second qui ne permet pas la possibilité de poser certains actes. Est dans le monde entier vous avez vu une seule fois une personne dépressive qui prend son temps pour se filmer elle même et partager la vidéo.
En tout mon bon sens me dicte l'attitude prudente de douter de cet état de fait qui est négatif et intolérable.
Tu n'as rien compris en fait à la dépression
Elle a parlé d'agression ... et par plusieurs individus il y a de quoi péter les plombs je crois..
Sache que tu n’es pas seule et ce que tu traverses n’est pas une faiblesse : c’est une épreuve, et je sais que tu as en toi la capacité de la surmonter. Que le Bon Dieu t’accompagne à surmonter cette épreuve. De la part d’un de tes fans
Nos prières t'accompagnent; du courage la plus Belle .
il ya depression et folie.
Ces filles, elles ne vous disent pas partout où elle mettent les pieds. Dans ce monde perturbée, les hommes sont prêts à tout pour s’offrir des célébrités. La magie noire , le vaudo etc.. rien n'est laissé au hasard. Leurs déboires vont souvent de paire avec leur célébrité, richesse etc
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