La culture, parent pauvre des politiques de développement : Mbougar Sarr, Felwine Sarr et Cie veulent inverser la tendance
« Enjeux 2019-2024 », c’est le titre d’un recueil d’articles publiés sur le site Seneplus. L’œuvre aborde plusieurs thématiques dont la société, la politique et la culture. La dernière citée a fait l’objet d’une attention particulière ce jeudi 31 mars à la maison d’édition l’Harmattan. Les auteurs ayant contribué sur la question à l’exemple de Mbougar Sarr, Abdoulaye Elimane Kane, Felwine Sarr, sont revenus sur l’importance de la culture dans la société.
Six mois après l’obtention du prix Goncourt, Mohamed Mbougar Sarr a effectué son retour au Sénégal. L’auteur a présenté son ouvrage primé « La plus secrète mémoire des hommes » et a évoqué sa partition dans le recueil d’articles intitulé : « Enjeux 2019-2024 ». Dans son texte « Du folklore dans la fracture culturelle », le Goncourt 2021 revient sur les difficultés structurelles qui plombent la valorisation de la culture au Sénégal. Selon lui, la société sénégalaise est marquée par la séparation entre deux cultures : d’une part celle des élites caractérisée par sa restriction et sa spiritualité, et de l’autre une culture de masse vouée uniquement au divertissement. Mbougar Sarr déplore aussi la non prise en compte de la culture dans les processus de décision et milite pour un inversement de cette tendance : « Pour moi c’est le sens de la déliaison entre une culture élitiste et une culture populaire. La culture semble être exclue de l’espace démocratique. On a l’impression que la culture ne peut plus participer au débat démocratique parce qu’elle n’a rien à dire sur la démocratie, sur la politique, sur la société comme geste social. Tout ce que les artistes doivent tenter de faire aujourd’hui, c’est de maintenir l’exigence esthétique et l’exigence sociale. »
Une déconsidération qui serait liée à son appréhension dans la société. « La culture est un mot très difficile à définir, on peut la définir de mille manières selon la perspective que l’on prend. Mais une chose revient, c’est un mot qui fait peur. Dire culture aujourd’hui est assimilable à prononcer un gros mot. C’est comme si vous désigniez une chose intolérable. C’est-à-dire que ça ne fait pas manger, ça ne résout pas la crise du chômage, ça ne résout pas le conflit casamançais. Pourquoi en parler ? Je crois que s’est installée progressivement, une sorte de réduction du sens de ce mot », explique-t-il.
Auteur de la contribution « Placer la culture au cœur du développement », l’ancien ministre de la culture, Abdoulaye Elimane Kane, met l’accent sur la « marginalisation » de la culture. Il explique que les politiques culturelles des indépendances à nos jours sont « passées d'une sorte d'âge d'or (sous Senghor) à un contexte de crise ». Le philosophe précise que l’implication de cette dernière dans le concept de développement durable est une nécessité. « Les concepteurs ont dit que toute politique de développement durable doit tenir compte de l’environnement social et de l’économie donc, un triptyque. Mais les acteurs ont trouvé que ces 3 piliers n’étaient pas suffisants pour avoir un développement durable. Ils ont alors décidé que la culture soit le 4e pilier du développement durable. Et cette culture, ce n’est pas du folklore au sens négatif (superfétatoire), la culture n’est pas un simple saupoudrage, la culture n’est pas seulement l’affaire des intellectuels et la culture ne peut pas être seulement ce que l’Etat décide », pense-t-il.
Pour Felwine Sarr, il existe de moins en moins de lieux dédiés à la culture et de moins en moins de propositions culturelles. « L’Etat peut jouer un rôle, mettre en place des infrastructures, des lieux d'incubation de ces cultures, des lieux d’épanouissement, des lieux de diffusion et des lieux où on pluralise les possibilités de propositions de sens. Le Sénégal ayant l’histoire qu’il a, étant un pays ouvert multiconfessionnels, au carrefour de plusieurs histoires, au carrefour de plusieurs bibliothèques. De par toute cette histoire a été un foyer important de culture, un lieu de débat », évoque-t-il.
Auteur: Moustapha TOUMBOU
Comments
Ça c'est des hommes qu'il faut écouter, malheureusement on ne.les voit dans aucun plateau de télé
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Ces deux là sont les nouvelles coqueluches dela francafrique et des lobbys gay
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Attention !! La culture est tout de même servie !! Les médias ( maison de la radio, aides diverses à l'audiovisuel, etc...) c'est peut-être seulement le livre qui est mal servie, et ,question, qui lit encore ???
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il ne reste que adji sarr pour compléter le tableau
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Un peuple qui a de quoi se nourrir, élever et éduquer ses enfants sans le souci de précarité récurrent aura tout loisir de s'instruire culturellement hors "foot, luttes, marabouts" et fera la part des choses . C'est louable d'en parler mais sans être défaitiste, il faut regarder la réalité de notre pays en face. Les gens veulent en priorité du travail et de quoi se nourrir.
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C'est obsessionnel !! Auriez-vous un genre contrarié ?
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Allez vous faire voir défenseur de GOOR djiguén PD de merde complexé
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ils peuvent rien changer ils sont pas motivès ...dans les annèes 80 il y avait des emissions culturelle de literature de poesie ,on permettait les collègiens de s'exprimer en public avec l'emission de sayba traorè , les jeunes apprenaient beaucoup de choses .....Maintenant tout est dans l'oubli......les jeunes africains les plus nulls sont les senegalais ils sont envoyès à l'ecole pour ne rien retenir...il vaut mieux fermer l'ecole.
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Culture? de MIL OU DE SORGO, oui la je suis d'accord. mais ce que vous faites, il faut en prouver l'utilite, surtout quand des alienes l'importent. macky sall, bayil yax sunu alal ci caaxaan ak ay fèn
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Trois points que je n'ai pas compris: (Aidez-moi, please, je me pose des questions 1. " culture élitiste et culture populaire. Exclusion de la culture de l’espace démocratique, politique et de la société" 2. ajouter la culture comme un quatrième pilier dans la tryptique (écologique, économique et sociale) du développement durable 3. L’Etat peut jouer un rôle, mettre en place des infrastructures, des lieux d'incubation de ces cultures, des lieux d’épanouissement, des lieux de diffusion et des lieux où on pluralise les possibilités de propositions de sens? " La culture ne se trouve-t-elle pas dans les dimensions écologique, économique, sociale du développement durable ? L’espace publique et politique (démocratique (ou non), n’est-elle pas un lieu d’incubation, de diffusion, de dynamisme et d’épanouissement de la culture ? Alors chacun a la culture (élitiste ou populaire) des espaces fréquentées, ou bien ? Il faut que les sommités redescendent pour que les gens « populaire » puissent comprendre ?
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1 L'apprentissage de notre culture ne se fera pas avec une langue étrangère. 2 comment des chantres de culture diluée aux pires abominations comme l'homosexualité et les mœurs légères peuvent-ils se positionner en donneurs de leçons. Man ñi dan may def re nopalulen ken degluwu len
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Décemment, ce Mbougar Sarr aime exagérer comment ça le mot culture est assimilé à un gros mot ? Du n'importe quoi. Ce que dites ce petit monde c'est ce qu'on appelle Parler pour ne rien dire.
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Ce QUI EST GÊNANT AVEC FELWINE SARR et cnie c'est qu'ils forment une petite secte qui s autoproclame penseur de l Afrique
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Bonjour, je m'appelle Alissa, j'ai 21 ans) Début du modèle SEXE 18+) J'aime être photographiée nue) Veuillez noter mes photos à l'adresse suivante -> WWW.X21.FUN
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