Un an après le Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) tenu en 2024, l’ambassade de Chine au Sénégal a organisé, vendredi à Dakar, une réunion d’échange consacrée à l’évaluation des avancées réalisées et à la définition des prochaines étapes de la coopération bilatérale sino-sénégalaise.

La rencontre a rassemblé des responsables gouvernementaux sénégalais, des diplomates chinois, ainsi que des acteurs économiques et institutionnels engagés dans les projets de coopération. À cette occasion, les deux parties ont salué les progrès tangibles réalisés depuis le sommet, tout en réaffirmant leur volonté commune de poursuivre une collaboration stratégique, fondée sur des valeurs partagées et des intérêts mutuels.

Li Zhigang, ambassadeur de Chine au Sénégal, a rappelé le sens profond des engagements pris à Beijing en 2024. 

«Lors du sommet du FOCAC à Pékin, une question fondamentale a été posée : que signifie la modernisation pour le Sud global ? La Chine a démontré qu’il existe plusieurs voies vers la modernisation, résumées par cinq caractéristiques clés : développement pacifique, approche centrée sur l’humain, croissance verte, souveraineté culturelle et prospérité partagée», rappelle-t-il.

Il a souligné que ces principes rejoignent pleinement l’Agenda 2063 de l’Union africaine, et a mis en avant les “six modernisations” promues par le président Xi Jinping, en insistant sur la place stratégique qu’occupe le Sénégal dans ce partenariat modèle. 

«Comme l’a souligné à maintes reprises le Premier ministre Ousmane Sonko, ce partenariat sino-sénégalais ouvre des perspectives profondes non seulement pour l’Afrique, mais pour l’ensemble du Sud global», rassure le diplomate chinois.

Prenant la parole au nom du gouvernement sénégalais, Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, a salué l’exemplarité des relations bilatérales. «J’ai récemment reçu une délégation de la province chinoise du Shandong afin d’examiner les moyens de renforcer davantage notre coopération dans le domaine agricole, dit-il. Ces échanges témoignent de l’engagement des deux pays à faire vivre un partenariat stratégique global.»

Le ministre a également souligné que cette coopération va au-delà des accords économiques. Selon lui, elle traduit un attachement mutuel profond, nourri de respect, de confiance et d’une vision commune du développement.