L’Union Européenne renouvelle ses sanctions contre le Burundi jusqu’au 31 octobre 2022. Le pays est sous sanctions économiques depuis 2015 en raison des violations des droits de l'homme sous la présidence de l'ancien président, Pierre Nkurunziza.
« C’est une bonne chose, mais nous voulons que ça puisse continuer jusqu’à ce que ces auteurs de violation soient poursuivis par la justice. La décision de renouveler les sanctions est une décision politique tandis que nous sommes en train de faire un débat judiciaire », estime l’avocat burundais des droits de l’homme, Armel Niyongere, qui vit en exil.
L'Union européenne avait adopté en octobre 2015 des sanctions contre plusieurs Burundais impliqués dans des actes de violence, de répression ou d'incitation à la violence. Il s'agit de restrictions de déplacement et de gel d’avoirs. Elle a également suspendu toute aide directe au gouvernement en mars 2016.
«Nous demandons à ce que la justice aussi puisse se prononcer par rapport aux auteurs de violation des crimes commis en 2015 au Burundi. Nous, nous continuons à plaider pour qu’il y ait des poursuites pour les auteurs présumés de ces violations », rajoute l'avocat.
Dans un rapport, il y a 2 mois, l'ONU estimait que la situation des droits humains reste « désastreuse » au Burundi et s'est « à certains égards détériorée » depuis la prise de pouvoir du président Évariste Ndayishimiye il y a un an et demi, en juin 2020.
Les États-Unis ont annoncé la semaine dernière la levée des sanctions contre le Burundi, saluant une embellie depuis l'élection à la présidence d'Évariste Ndayishimiye.
L’avocat appelle donc la communauté internationale à maintenir la pression. « Il ne faut pas que la communauté internationale se précipite à tourner la page alors qu’il y a encore de l’impunité, alors qu’il y a encore des violations graves des droits de l’homme. On a observé beaucoup de cas de disparitions forcées ces derniers jours. Il y a des tortures qui sont commises par les agents de l’État, tout cela en toute impunité », déclare M. Niyongere.
Auteur: RFI
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Le Burundi aussi pourrait aussi sanctionner l'UE pour non assistance à personne en danger en laissant mourir de froid des migrants syriens, afghans, irakiens aux frontières en tre la pologne et la Bielorussie sans parler des migrants qui meurent noyés parce que dans leurs pays, ils ne peuvent pas avoir les visas européens. Cette manie de sanctionner les pays du sud relève du neo-coloniasme pur pour un impérialisme qui ne dit pas son nom.
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