Calendar icon
Wednesday 14 May, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Publication liste navires de pêche : Greenpeace Africa invite l’État du Sénégal à adhérer à la FiTI

image

Greenpeace Africa approuve la publication de la liste des navires autorisés à pêcher au Sénégal. La divulgation de cette liste par le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a été réclamée « depuis plus de quatre ans », « l’une des demandes phares » des communautés de pêcheurs sénégalais. 
Cependant, l’organisation indépendante qui milite pour la protection de l’environnement veut, en plus d’une audition du pavillon sénégalais, la mise en place d’un  « solide mécanisme de suivi pour contrôler et s’assurer que la pêche s’effectue en toute légalité ».
Par ailleurs, Greenpeace Africa  « encourage vivement l’État du Sénégal à adhérer à la Fisheries Transparency Initiative (FiTI), une initiative mondiale promouvant la transparence et la divulgation publique des informations sur la gouvernance des pêcheries », lit-on dans un communiqué publié ce mercredi 8 mai. Une adhésion qui va crédibiliser l’engagement de l'État du Sénégal « dans la gestion durable et transparente  des ressources naturelles et consolidera la confiance des citoyens et des acteurs de la pêche », selon le Dr. Aliou Ba, responsable de la campagne Océan de Greenpeace Africa.
L’ONG exhorte, en ce sens, l’État du Sénégal à annuler les licences de pêches illégales, impliquer les pêcheurs dans la gouvernance de l'exploitation pétrolière et gazière offshore, geler les nouvelles usines de farine de poisson, faire un audit environnemental et social de ces usines de farine de poisson, réformer le Conseil consultatif d’attribution des licences de pêche en instance délibérative, entre autres recommandations.
 
Pour rappel, le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a publié, le lundi 6 mai, la liste des navires battant pavillon sénégalais. Au total, 132 navires industriels nationaux ont été répertoriés, 19 étrangers et plus de 17 400 pirogues artisanales. 
Auteur: Léna THIOUNE
ESABAT banner

Comments

  • image
    il y a 1 an

    On adhère d'office. On est transparent et on veut que tout soit nickel. Ce genre d'adhésion va assurer une certaine sécurité et une durabilité de la transparence même si le régime change un jour, certains acquis seront verrouillés 

  • image
    il y a 1 an

    j ai rien compris pourquoi les navires senegalais sont liés à des chinois. liste bi je vois des chinois senegalais c est des alliances d affaire ou quoi

  • image
    il y a 1 an

    en réalité, c'est la chine qui vampirise nos économie, pas l'europe. au moins l'europe feint de donner contrepartie mais qu') t-on de la chine ?

  • image
    reply_author il y a 1 an

    Ces en fait des navires chinois et des senegalais ont decide de jouer les prete noms pour leur permettre de pecher sans avoir besoin d'avoir une licence. Les chinois comme ils ont moins de scrupule depouillent notre mer. Il faut juste annuler les immatriculations. Le probleme c'est les senegalais qui sont attrires par l'argent facile.

  • image
    Manam il y a 1 an

    Je vois des posts sur une supposée suspension des accords de pêche. C'est totalement faux. Il n'y a aucune suspension. Ils ont juste publié la liste de navires de pêche datant depuis janvier. Il y a trop de propagande de la part des pestiférés.  

  • image
    il y a 1 an

    Et si le ministère de la pêche publiait la liste des sénégalais qui ont servi aux chinois de prête-nom pour exploiter sans limites nos eaux. Grand oui pour l'adhésion à la FITL . À quand la création d'AIRES MARITIMES PROTÉGÉES ?

  • image
    Loti il y a 1 an

    1- Il faut faire un audit de ces 132 navires industriels qui sont le plus souvent des navires congélateurs dont les licences ont été été cèdees par leurs attributaires Senegalais à des Chinois. 2- Après il ne faut ensuite vouloir " inventer la roue " : il faut s'inspirer et copier exactement ce que fait la Mauritanie en matière de politique de pêche et qui explique que les côtes mauritaniennes sont si poissonneuses alors les nôtres sont devenues vides. Il n y a aucun mur qui sépare les eaux mauritaniennes des eaux senegalaises qui expliquerait l'abondance d'une part et la raréfaction de l'autre. Il n y a que des politiques différentes pour expliquer cela.

  • image
    moi, poisson senegalais il y a 1 an

    la diffence entre Mauritanie et Senegal est claire: Le poisson des côtes senegalaises est plus intelligent, a force de nous cotoyer... Il se laisse pas prendre. Mais il est bel et bien là! Et celà va empirer, car ces poissons qui avaient sans doute des indicateurs dans l'ancien gouvernement, disposent desormais et gratuitement d'une liste fiable des bateaux  dangereux.   Un grand bonjour à mes voisins poissons mauritaniens.

  • image
    reply_author il y a 1 an

    Nooon sawaye c'est trop marrant!!!!

  • image
    Farba il y a 1 an

    L'industrialisation doit vite suivre.Usines de thon,sardines etc,comme le Maroc. L'arrêt et/ou la réglementation de ces licences de pêche, permettra à au moins 600.000 acteurs du secteur de retrouver du travail.L'industrialisation en augmentera le nombre. La réouverture de l'aéroport LSS,encore plus.....!

  • image
    SOMPATT il y a 1 an

    les usines de poissons doivent etre bannies de notre terrotoire faire des farines de poissons pour elever d'autres poisson QUELLE ABERRATION!

Participer à la Discussion