Le pape François a rendu son dernier souffle ce lundi 21 avril 2025. Si le deuil dure neuf jours, de nombreux médias se pressent d’ores et déjà sur les potentiels candidats qui pourraient prendre prochainement la tête de l’Église catholique.

Le Vatican a annoncé la mort du Pape François ce lundi 21 avril, à l’âge de 88 ans. Le souverain pontife était sorti de l’hôpital le 23 mars 2025 après avoir été hospitalisé pendant 38 jours pour une pneumonie bilatérale, sa quatrième et plus longue hospitalisation depuis le début du pontificat en 2013.

Le deuil devrait durer neuf jours. La date des funérailles et de l’enterrement sera fixée par les cardinaux. Pour autant, de nombreuses interrogations suscitent quant à son successeur, qui sera élu à huis clos par les cardinaux électeurs (moins de 80 ans) qui seront réunis en conclave au Vatican. Une fumée blanche marquera alors l’élection du nouveau souverain pontife. Selon nombre de médias, six candidats seraient susceptibles de prendre le poste le plus élevé de l’Église catholique. Parmi eux, un Français figure dans la liste.

Trois Italiens et un guinéen, de sérieux candidats pour prendre la tête de l’église catholique

Parmi les favoris à la succession du Pape François figure Pietro Parolin, actuel secrétaire d’État du Vatican reconnu pour sa maîtrise diplomatique et sa capacité à gérer les équilibres internes de l’Église. Toujours en Italie, Mattéo Zuppi, archevêque de Bologne et président des évêques italiens, apprécié pour son approche pastorale et ses positions sociales figure également parmi les potentiels candidats, comme Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem et figure très intrigante de l’Église catholique, qui a été très sérieusement envisagé comme candidat de premier plan pour le poste le plus élevé, avait souligné le média UnHerd.

En France, c’est l’archevêque de Marseille Jean-Marc Aveline, proche du Pape François et très engagé dans le dialogue interreligieux et les questions migratoires qui pourrait prendre la tête de l’Église catholique. Mais d’autres noms tels que celui de Robert Sarah, archevêque de Conakry (Guinée) et ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin, figure marquante des milieux conservateurs et fervent défenseur de la messe traditionnelle sont également dans la liste. Celui qui est surnommé le nouveau "pape rouge", Luis Antonio Tagle, préfet du dicastère pour l’Évangélisation aux Philippines et théologien très populaire en Asie, est lui aussi un candidat sérieux pour succéder au pape François.

Quoi qu’il en soit, le conclave, l’un des processus électoraux les plus secrets au monde, devrait avoir lieu entre 15 et 20 jours après le décès du souverain pontife. Les 138 cardinaux électeurs, âgés de moins de 80 ans au moment du conclave, viennent de 71 pays. Les Italiens constituent le plus gros bloc national avec 17 cardinaux, contre 10 aux États-Unis et au Brésil. L’élection aura lieu dans la chapelle Sixtine sous les fresques du jugement dernier et des scènes bibliques de Michel-Ange, dont le panneau de la création où les doigts de Dieu et d’Adam se rejoignent.