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Thursday 24 April, 2025
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Suivi en temps réel des données du paludisme : "Le Sénégal prêt à exporter son expertise dans d'autres pays africains" (Pr. Daouda Ndiaye)

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La Rencontre internationale annuelle du Programme sur la génomique appliquée dans la prise de décision au paludisme, mettant en lumière les avancées majeures dans la lutte contre le paludisme au Sénégal, grâce à l'innovation technologique et à une forte collaboration internationale, se tient à Dakar pour trois jours à partir de ce 3 mars. Une occasion saisie par le professeur Daouda Ndiaye pour souligner que ces efforts sont le fruit de recherches menées depuis une vingtaine d'années, avec des résultats particulièrement remarquables en Afrique et au Sénégal.
Le Pr. Ndiaye a exprimé sa fierté des progrès réalisés, notamment la réduction de la transmission du paludisme au Sénégal, en grande partie grâce à la mise en place d’outils technologiques avancés et d’indicateurs de suivi des performances. Il a également présenté un tableau de bord innovant qui permet de suivre en temps réel les données épidémiologiques et d’agir rapidement sur le terrain, un outil prêt à être exporté dans d'autres pays africains comme la Gambie, le Mali et le Burkina Faso.
Le Pr. Ndiaye a également exprimé sa gratitude envers le ministère de la Santé et les acteurs impliqués, tout en mettant en avant l’importance de cette réunion pour partager les connaissances acquises et pour former les experts de demain. Il a réaffirmé l'engagement du Sénégal à utiliser son expérience comme modèle pour le reste du continent africain, tout en poursuivant la lutte pour l’éradication du paludisme.
Pour sa part, le professeur Babacar Faye, représentant du recteur de l’université Cheikh Anta Diop, a souligné l'importance capitale de cette rencontre pour renforcer la coopération scientifique internationale et accélérer les efforts d’élimination du paludisme sur le continent africain. 
Selon lui, ces travaux permettent non seulement de mieux comprendre la diversité génétique du parasite, mais aussi d’identifier les facteurs de résistance aux médicaments et de développer des traitements plus adaptés aux réalités locales. "Nous avons la responsabilité de produire des connaissances scientifiques pertinentes, de former des experts compétents et, surtout, de veiller à ce que ces avancées soient intégrées dans les politiques de santé publique", a-t-il affirmé, soulignant l’engagement de l’UCAD à travers le CIGASS, à jouer un rôle clé dans cette dynamique de recherche et d’innovation.
Auteur: Yandé Diop
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Comments

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    Ok il y a 1 mois

    le mythomane

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    il y a 1 mois

    Ex candidat aux présidentielles ? Épinglé dans le rapport sur les fonds Covid

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    il y a 1 mois

    Faut éviter le Congo,ils veulent pas de notre expertise !

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    il y a 1 mois

    Il ne rate jamais une occasion pour paraître dans les médias ce Daouda ndiaye

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    Xeme il y a 1 mois

    Plante Artémisia, bien cultivée au Sénégal. C'est la plante que la Chine a utilisé pour éradiquer le paludisme en Chine. Mais en Afrique, parce que l'efficacité de cette plante n'arrange les affaires des Bill Gates, ce sont de propres intellectuels africains qui sont payés, avec la médaille, pour combattre cette plante, et mentir que seuls les poisons vaccins de Bill Gates peuvent quelque chose contre le paludisme.

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    il y a 1 mois

    Félicitations au docteur Sene pour l'excellent travail abattu à la tête du programme palu et pour ses avancées notaires en matière de lutte contre le palu.

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