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Tuesday 29 April, 2025
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Accès à l’eau et à l’électricité: Les populations de Paymar (Kaolack) dans la rue

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 Le village de Paymar, dans la commune de Ndiedieng (département de Kolack), souffre d'un manque d’électricité, d'adduction d’eau potable et de pistes. Les populations, très remontées contre les autorités, étaient dans la rue ce lundi pour se faire entendre. Elles estiment être “abandonnées à leur triste sort”. Face à la presse, elles n’ont pas manqué d’exprimer leur colère. "On n’a pas d’eau potable, ni d’électricité. Des routes non plus", regrettent-ils. 
Le village de Paymar qui a été créé depuis 1914 n’a jamais eu accès à l'électricité,  a souligné Baye Diassè le porte-parole des manifestants .
Selon les initiateurs de la manifestation, les populations sont obligées de parcourir 9 km pour rallier Ndiedieng car  leur village ne dispose pas de case de santé pour la prise en charge des soins primaires. Ainsi révèlent-ils, beaucoup parmi les populations perdent la vie au cours des évacuations. Ils donnent le cas de la dame  Aida Diassé qui a rendu l’âme il y a moins de deux semaines .
Pour ce qui concerne l’éducation, Paymar ne dispose que d’une seule école primaire datant de 1982 . Ils ont lancé un appel au président de la République pour mettre fin à ce calvaire. 
Auteur: Seynabou Diagne correspondante kaolack
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Comments

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    Mister FAYE il y a 1 an

    Les gens ont besoin d'eau pour vivre, au lieu de régler ce problème définitivement et partout au Sénégal, Mackyron est entrain d'inaugurer le BRT qui n'est pas encore opérationnel, pfff

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    comme à Dakar il y a 1 an

    À Rufisque les coupures d'électricité ont reprises de plus belle, 4 par jours selon les zones. Depuis des mois pas d'eau la journée quelques gouttes vers 2h 3h du matin ou rien pendant 2,3, jours. On a gagné Ter Brt et perdu eau et électricité.

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    il y a 1 an

    Je m'agace lorsque le concept de bilan immatériel est évoqué. Cela semble dénué de sens. Le véritable bilan immatériel se manifeste lorsque des communautés revendiquent des améliorations tangibles telles que l'accès à l'électricité, la construction d'écoles, ou de magasins de stockage, en chemin vers le désenclavement de leur région. Pendant que ces braves populations luttent, les vampires, représentés par les intellectuels et les citadins bénéficiant de subventions massives de l'État pour l'électricité et les services sociaux, négligent les besoins des masses rurales et des habitants des bidonvilles. Il est temps de mettre fin à la tromperie envers ces populations.

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