Les populations de Pékesse, dans le département de Tivaouane, ne veulent pas entendre parler de la société Aquatech, délégataire de service public en eau en milieu rural dans les régions de Thiès et de Diourbel, qui a hérité de la gestion de leur forage. Ladite boite, qui s’était repliée à la suite d’un premier mouvement de contestation, il y a un an environ, est revenue à la charge, avec une notification adressée au comité de gestion.
C’est ainsi que les autochtones, dans une colère noire, se sont révoltées contre Aquatech, opposant « un rejet catégorique » à toute idée d’accepter sa gestion.
Les habitants de cette collectivité territoriale du Cayor supplient l’État de leur laisser gérer elles-mêmes leur forage qui, depuis sa construction en 1964, est géré par la population.
Mass Ngom, porte-parole des habitants, remarque que « depuis deux ans, le comité mis sur place est en train de faire des extensions de réseau, sans compter le projet d'acquisition d'une nouvelle pompe ». Il considère qu’« en enclenchant cette réforme, le président de la République a voulu alléger les difficultés du monde rural ».
Mais, s’offusque-t-il, « Aquatech n'a fait que les durcir davantage, avec des factures pas du tout à la portée des villageois ».
Auteur: Cheikh CAMARA (correspondant à Thiès)
Comments
Il en est de même pour la société SEHO qui demande entre 500 et 800 mille pour faire un branchement dans la région de Fatick
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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