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Marsassoum : Comment la pauvreté freine les activités socio-économiques des femmes

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La pauvreté un frein au développement socio-économique des Femmes

Marsassoum, la capitale du Diassing, dans la région de Sédhiou, regorge d’énormes potentialités économiques. L’agriculture, les ressources forestières, halieutiques, le petit commerce et le transport sont autant d’opportunités sous-exploitées faute de moyens. A cause de la précarité sociale, trouver un registre de commerce pour formaliser ses activités socio-économiques relève de l’utopie au sein de la population active, notamment chez les femmes. Ainsi, tout se faisait presque dans la clandestinité.
Pour panser cette plaie économique béante, les autorités municipales ont engagé depuis 2014, une procédure curative de la situation socio-économique. Aussi, ont-elles déjà octroyé 56 registres de commerce aux différents groupements de femmes de la commune pour leur permettre de formaliser leurs activités économiques. Un fonds communal de 60 millions est annoncé grâce au partenariat fécond entre la ville de Marsassoum et celle d’Anderlecht en Belgique pour financer et soutenir les projets des femmes, des jeunes qui évoluent dans diverses activités économiques.
Fatou Bintou Faty, une des bénéficiaires, parle d’une grosse épine qui leur a été enlevée du pied. « Ces registres de commerce vont permettre désormais à chacune d’entre nous d’être crédible et éligible auprès des institutions financières pour l’octroi de crédit » a-t-elle dit. Mme Faty siffle ainsi la fin de la clandestinité dans les activités commerciales à Marsassoum et se félicite de la construction du pont et de la route Sédhiou Marsassoum et de Djébang/Bignona qui facilitent la mobilité et boostent les activités économiques.
Cependant, tout n’est pas rose chez les femmes de Marsassoum. Elles veulent un quai de pêche moderne avec des chambres froides pour stocker le poisson en grande quantité et éviter ainsi les va-et-vient incessants vers Kanfoutine et Ziguinchor. Autre doléance évoquée par la présidente des femmes, c’est le manque de formation en gestion et en management. Les femmes voudraient, avant de recevoir des financements, bénéficier de formation de ce genre pour  éviter les faillites et fonder des entreprises pérennes et dignes de ce nom.
Auteur: Paul FAYE (Correspondant) Sédhiou
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Comments

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    il y a 3 ans

    Des zones des potentialités extraordinaires mais nada. il faut s'inspirer du systeme appliqué par le villageois de Ndém https://www.youtube.com/watch?v=haR1oYl3JXg 

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    il y a 3 ans

    et pourtant elle vons gaspiller de smillions dans les ndayallé

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    il y a 3 ans

    les femmes arretez le gaspillage dans les cérémonies

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    sagesse il y a 3 ans

    On est moins malheureux en étant riche et en bonne sante que pauvre et malade.

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    il y a 3 ans

    Aly Haïdar avait pourtant mis en place un projet de régénérescence de la mangrove pour la reproduction du poisson mais les riverains du fleuve n'ont pas supporté le projet. Les anciens savent que Marsassoum avait beaucoup de gros poissons.  Ils veulent maintenat des frigos pour conserver du poisson venant d'autres horizons alors que le projet d'Aly leur permettrait de faire revivre la pêche sur place. Franchement, ces habitants ne savent pas ce qu'ils veulent. En Casamance, aucune zone n'est plus riches en resources naturelles que celle de Marsassoum. Il suffit d'une politique locale bien pensée et surtout bien appliquée pour en faire un eldorado du pays.

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    reply_author il y a 3 ans

    Malheureusement Aly Haïdar est mort maintenant, on ne reviens pas en arrière.

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    Bo khamoul noopil il y a 3 ans

    Arrêter là, qui vous a dit  qu'il est mort.

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    CONARD il y a 3 ans

    VOICI DES GENS MECHANTS

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    il y a 3 ans

    Il faut encore dans cette zone de Sédhiou et Kolda veuiller à l'éducation des filles. Education dans cette zone est surtout un des paramètres importants qui devra permettre d'inverser la tendance de la pauvretré dans la durée. Kolda et Sédhiou sont tjrs les régions les plus pauvres au Sénégal, malgré le potentiel important que la nature a dotéé de ces régions. Mais le développement, c'est l'Homme. 

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