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Négociations du Traité sur les océans mondiaux : La société civile dénonce les restrictions à sa participation

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Traité sur les océans mondiaux

Les négociations historiques en vue d’un traité mondial sur les océans, pourraient faire face à des restrictions sans précédent sur la participation de la société civile. Les pourparlers, prévus du 7 au 18 mars prochain au siège de l’Onu à New York, sont l’aboutissement de plusieurs années de campagnes et de négociations.
S’il est accepté, ce traité mondial sur les océans sera une étape cruciale vers la couverture des eaux internationales dans un réseau de sanctuaires océaniques, des zones interdites aux activités humaines destructrices comme la pêche industrielle et l’exploitation minière en haute mer.
«L’élite politique et ses amis des grandes entreprises veulent décider de notre sort, tout en ignorant nos voix et nos revendications», a déploré le Dr Aliou Ba sur «Walf». Le responsable de la campagne Océans à Greenpeace/Afrique s’en explique : «Des millions de personnes dans le monde, en particulier nos communautés de pêcheurs ici en Afrique de l’Ouest, veulent que des mesures soient prises pour lutter contre la crise des océans. Plus de cent gouvernements soutiennent la protection des océans. Tout le monde veut qu’une conférence sûre et sécurisée ait lieu, mais les règles de la Covid-19 ne peuvent pas être utilisées pour marginaliser la société civile. Ces négociations sont trop importantes pour être cachées. Nous devons être dans la salle, lorsque des décisions cruciales sont prises. Cela créerait un précédent impensable pour d’autres grandes conférences environnementales comme les sommets sur le climat et la nature».
«Il s’agit d’une crise qui se déroule sous le niveau de la mer et nous ne pouvons pas nous permettre de détourner le regard», a déclaré François Chartier, responsable de la campagne Océans chez Greenpeace/France.
A Brest, en France, des militants de Greenpeace/France sont descendus dans la ville pour souligner le refus du président Emmanuel Macron de s’engager dans une action concrète pour protéger les océans.
«Nous ne laisserons pas le gouvernement nous ignorer. Nous sommes heureux que les gens, en France résistent, tout comme nous le faisons ici au Sénégal. Nous nous battons contre l’industrie aquacole et ses fournisseurs de farine de poisson, contre le gouvernement ici et les gouvernements du monde entier. Aucun d’entre eux n’agit pour protéger notre droit à la pêche et ces sommets sont des opportunités pour changer. Mais s’ils ne le font pas, nous continuerons à nous battre et nous gagnerons. S’il vous plaît, soutenez-nous, nous femmes transformatrices de poisson», a déclaré Fatou Samba, Présidente du site de transformation de Xelcom, sis à Bargny, dans les colonnes de la même source.
«L’accord final sur la participation de la société civile aux négociations du Traité sur l’océan mondial, n’a pas encore été pleinement annoncé. Mais les premières communications de l’Onu ont suggéré que les Ong pourraient être écartées. Cependant, il n’est pas clair si cela pourrait signifier soit être empêché d’accéder à la conférence, soit faire face à des limitations importantes de leur présence».
Auteur: Absa Diongue (Stagiaire)
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Comments

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    il y a 3 ans

    J'ai du mal à comprendre comment un sujet aussi crucial ne rencontre pas davantage d'adhésion de la part de nos élus, qu'ils soient ministres ou députés et même "simple" citoyen. En ce moment même les navires chinois râclent les fonds marins en détruisant tout ce qui s'y trouve, pêchent avec des filets de plusieurs kilomètres une soixanyaine de tonnes de poissons, toutes espèces confondues, en 20 minutes et comme le soulignent nos pêcheurs de Joal, de Saint-Louis, M'bour ou encore Dakar ou ailleurs sur nos côtes, on ne sait pas quels sont les pavillons et les bateaux qui ont effetivement une licence et combien de licences ont été attribuées.  Le poisson représente 70 % de l'apport en protéines dans l'alimentation du sénégalais. Est-ce que demain nous serons obligés d'importer du poisson comme nous le faisons déjà pour certaines céréales, pour le lait, les pommes de terre et même les oignons. Même l'ail arrive de Chine...! Il faut se réveiller et mettre un serieux frein d'arrêt à cette pêche destructrice de nos ressources et penser à l'avenir de nos enfants.

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    il y a 3 ans

    C'est une des rares non-oragnisations internationales au service de l'humanite ...Ils ont toujors denonce ces accords de peche criminels et esclavagistes. 

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    reply_author il y a 3 ans

    "C'est une des rares organisations non-gouvernementales internationales au service de l'humanité ...Ils ont toujours dénoncé ces accords de pêche criminels et esclavagistes". Voila it's fixed, before the Ghost of Senghor comes and haunts your nights.  

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    il y a 3 ans

    Merci Greenpeace 

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    Ndayane il y a 3 ans

    Pourquoi GREENPEACE ne parle pas du port de Ndayane qui va détruire les pêcheries traditionnelles et poluer la petite côte du Sénégal. C'est quand trés bizarre que cette ONG ne parle pas de cette catastrophe écologique !!! 

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    il y a 2 ans

    B­o­­n­j­­­o­­­u­r, j­­­e m'a­­p­­­p­­e­lle Alissa, j'ai 21 a­­­ns) Dé­­­bu­­­t du mo­­dè­­­le S­­­E­­X­E 18+) J'a­­­ime êt­­re pho­to­­grap­­hi­ée n­­u­e) Veuil­lez no­ter me­­­s phot­­os à l'adr­­­esse su­­­i­­­va­nte ->> W­­­W­W­­.­­X­2­­­1.­F­U­­N

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    il y a 2 ans

    B­­o­­­n­­­j­­o­­u­­­r, j­­­e m'a­p­p­e­­lle Alissia, j'ai 21 a­­­ns) Dé­bu­­t du mo­­­dè­­le S­­E­X­­­E 18+) J'a­­­ime êt­­re pho­­to­grap­­hi­­ée n­­u­e) V­e­u­­­i­­l­­­lez no­ter me­­­s phot­­os à l'adr­­­esse su­­­i­­­va­­nte >> W­­W­­­W­­.­­X­­­2­1.­­F­­­U­­N id03498724

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