Ce matin, la gouvernance de Kaffrine a abrité une rencontre dédiée à la révision des conditions tarifaires d'Électrification Rurale Africaine (Era) pour la période 2024-2028. Organisée par la Commission de régulation du Secteur de l’Énergie (CRSE), cette journée de partage a rassemblé les acteurs du secteur de l’électricité, les autorités administratives, les élus locaux, les associations de consommateurs et les collectivités territoriales.
« Cette révision tarifaire s’inscrit dans le cadre des réglementations et dispositions contractuelles en vigueur. Era, qui gère la concession couvrant Kaffrine, Tambacounda et Kédougou, procède à une révision quinquennale des conditions tarifaires. Celle-ci comporte deux parties essentielles» , a expliqué Ibrahima Niane, président de la CRSE
« Comme vous le savez, il a été question de faire le bilan des réalisations d’Era au cours de la période 2018-2023. Sur les 450 villages électrifiés dans la concession, Era en a raccordé seulement 65, le reste ayant été réalisé par l’État à travers des programmes comme l’ASER, PUMA et Senelec. En termes de raccordement, Era a atteint 31 495 ménages sur cette période.Les attentes en matière d’électrification des villages par Era n’ont pas été à la hauteur des ambitions annoncées, mais en termes de ménages raccordés, les objectifs ont été dépassés », a souligné M. Niane.
Des engagements encore limités pour 2024-2028."La nouvelle feuille de route pour les cinq prochaines années prévoit d’électrifier 322 villages dans cette concession.ERA s’est engagé à électrifier seulement 44 villages. Le reste sera pris en charge par l’État et ses partenaires. En termes de raccordement, plus de 17 000 ménages sont ciblés,toutefois souligné la nécessité pour ERA d’accélérer le rythme d’électrification pour mieux répondre aux attentes des populations" a-t-il détaillé.
Abordant la question des tarifs, M. Niane a expliqué que leur réduction dépend principalement des coûts de production de l’électricité, encore largement dominés par des combustibles fossiles importés comme le fioul et le gazole. « Pour remédier cette situation, l’État du Sénégal mise sur sa stratégie gazière. L’exploitation des gisements locaux, comme celui de GTA, permettra une baisse graduelle des coûts de production et, in fine, des tarifs appliqués aux consommateurs », a-t-il précisé.
Cette rencontre a permis de partager le document de seconde consultation publique et d’intégrer les contributions des différentes parties prenantes. Elle marque une étape clé dans la planification énergétique de la concession. Kaffrine-Tambacounda-Kédougou, avec l’objectif d’améliorer la qualité de service et d’élargir l’accès à l’électricité en milieu rural.
Auteur: Mor Ka
Comments
L’un des problèmes central de l électricité au Sénégal et dans beaucoup de nos pays c’est la faiblesse technique et institutionnelle du Régulateur. Une incapacité à faire avancer le cadre institutionnel, une complicité, inaction dans le délitement de notre parc de production, une validation de tou ces contrats ténébreux. Le régulateur ne peut pas contester les indicateurs présentés par Senelec, il peine à valider les chiffres financiers mais surtout il n est pas proactif dans l amélioration du cadre. Enfin il y a bcp à dire. Il faut que les cadres en général arrêtent d attendre les financement étranger pour faire des études. Aujourd’hui faire du benchmarking et ou une étude sur les best practices dans la régulation de l énergie et la mise en place de cadres efficient c’est quelques clics, un bon esprit de synthèse et d analyse et surtout une envie de bien faire les choses. Bougez vous, réfléchissez et faites évoluer le cadre. Les particuliers doivent aujourd’hui pouvoir produire leur électricité via des panneaux solaires et injecter sur le réseau. On doit faire des sauts technologiques et adopter les dernières innovations dans le domaine mais tout passe par les policies et la régulation.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
L'Etat du Sénégal n'a pas les moyens de verser les subventions liées à la baisse du prix de l’électricité aux concessionnaires aussi bien la SENELEC que les privés. La CRSE ne fait pas son boulot mais tout le monde continue à faire semblant.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Pertinent. Le régulateur cad la CRSE n'a jamais pu faire son travail d'arbitre.
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L'Etat qui recouvre toujours mais ne paie jamais...
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Le problème de l'électricité au Sénégal c'est la valse entre les mêmes personnes qui tantôt sont des les instances de décision de l'Etat et tantôt quittent ces instances et se retrouvent dans le secteur privé de l'électricité. Un autre jour ils reviennent au gouvernement ou à la Senelec pour vendre du courant ou achètent à la Senelec
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Le problème de l'électricité au Sénégal c'est la valse entre les mêmes personnes qui tantôt sont des les instances de décision de l'Etat et tantôt quittent ces instances et se retrouvent dans le secteur privé de l'électricité. Un autre jour ils reviennent au gouvernement ou à la Senelec pour vendre du courant ou achètent à la Senelec
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vers un acte fort d'ici à 2028 Les médiocres c'est DEMAIN ON RASE GRATIS Le vide des moutons décérèbres ---bien fait pour vos gueules !!
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