Calendar icon
Thursday 01 May, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Sinthiou Diamdior submergé par les eaux, plus de 145 hectares de champs rizicoles inondés à Woudourou, Ndouloumadji et Gourel Dara

image

La montée des eaux du fleuve Sénégal, dont le niveau du plan d’eau est arrivé à 8m, 67  à Matam, dépassant ainsi  de 67 centimètres, la côte d’alerte de 8 mètres, plusieurs localités de la région sont déjà sujettes à des inondations. Après le village de Diamel dans la commune de Matam, qui a été affecté par les eaux du fleuve qui continuent d’affluer à l’intérieur des terres, c’est le village de Sinthiou Diamdior, situé dans la commune de Dabia, qui vient d’être touché de plein fouet par des inondations. Dans ce village totalement envahi par les eaux , où l’on dénombre un effondrement de plusieurs bâtiments et des maisons englouties, les populations dans le désarroi, affirment n’avoir plus la force de lutter contre l’avancée de la crue. Moussa Ciré Sow, le chef du village, fait savoir, que « voilà plus d'une semaine que nous sommes sur le qui- vive, c'est une mobilisation à tout moment, de jour comme de nuit. Enfin de compte nous n'avons pu contrer les eaux, lesquelles, après avoir submergé le marigot du village qui servait de bassin de rétention, ont envahi les concessions, dont la mienne et celle de l'imam rathib ».  Au total, plus d'une vingtaine de maisons, est submergée par les eaux qui ont entièrement détruit 8 concessions, impactant d'autres qui menacent de s'effondrer à tout moment.   Les occupants  des habitations qui ont été relogés à l'école, affirment à l’image de Mariam Sylla,  n'avoir pu sauver que le minimum, tout est resté dans les eaux. « Dans la tourmente et saisis de peur, nous n’avons emporté avec nous que quelques objets, laissant sur place, nos vivres, nos ustensiles et beaucoup de matériels domestiques », clame t-elle.
Au-delà des désagréments notés au niveau du trafic routier (pistes englouties par les eaux), la montée des eaux du fleuve Sénégal est aussi à l’origine d’énormes sinistres dans les périmètres irrigués villageois emblavés en riz. Dans le casier rizicole de Woudourou, où les eaux de crue ont brisé la digue de protection, 35 hectares de riz sont sous les eaux, tout comme à Ndouloumadji Dembé (commune Nabadji Civol), avec plus de 93 hectares de riz et à Gourel Dara (commune d’Aouré) pour 17 hectares. Sur le registre, on enregistre déjà, cent quarante cinq hectares de périmètres irrigués villageois (PIV) emblavés en riz dévastés par la montée des eaux du fleuve Sénégal.
Auteur: Mactar Ndiaye
ESABAT banner

Comments

  • image
    Foutanke il y a 7 mois

    Qu'attendent les autorités, notamment le Ministre en charge de l'hydraulique pour au moins porter secours aux sinistrés, à défaut de n'avoir implémenter aucune démarche proactive, sinon que demander aux populations d'être vigilantes ? C'est extrêmement grave leur mutisme et leur inaction.

  • image
    reply_author il y a 7 mois

    Peut-être que cette montée des eaux ne les concerne pas, ca doit être celle de l'autre. Ils attendent l'année prochaine pour être sur que tous les concerne. Pauvre population qui vote sans réfléchir, ce sera à eux de trouver des solutions pour se reloger, se vêtir, se soigner.... Qui sait peut être que le chiffre du niveau d'eau aussi est faux , une enquête avec notre excellente justice nous édifiera.

  • image
    Pas nous il y a 7 mois

    Cette crue n'est pas notre crue et donc ces inondations ne sont pas les nôtres. Les eaux ont commencé à ressuiler depuis le chateau d'eau au Fouta Djalon depuis avant les élections présidentielles, même si c'est maintenant qu'elles arrivent, nous ne sommes pas concernés.

  • image
    PauvreEsprit il y a 7 mois

    Voilà une zone agricole à fort potentiel qui devait être prise en charge par l'état et les populations pour aider une autosuffisance alimentaire et une création de richesse et d'emploi. Avec tous ces hectares perdus, ceux qui étaient intéressés par la riziculture même risquent de se décourager. On doit entreprendre des mesures proactive et faire des études pour que ces zones de riziculture puissent être protégées. Il est temps d'investir dans l'agriculture pour endiguer cette pauvreté qui sévit dans nos villes et villages et abandonner ces petits commerces de pacotilles chinoises qui ne rapportent rien

  • image
    Mohamed il y a 7 mois

    Le comble dans tout cela est que jusqu’à présent les autorités n’ont pas mis les pieds sur le site pour s’enquérir de la situation. Donc que les populations n’attendent rien de ces incapables.

  • image
    VU SUR RTS il y a 7 mois

    Please!! Je vu le reportage sur la RTS! Si l'armé pouvait faire un geste! ils sont dans le besoin.

  • image
    Badou il y a 7 mois

    Le fouta n'est pas touba

Participer à la Discussion