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«Quand il a vu mes règles…» : cinq femmes, dont une policière, racontent les nuits d’horreur avec leurs violeurs

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«Quand il a vu mes règles…» : cinq femmes, dont une policière, racontent les nuits d’horreur avec leurs violeurs

N. O. N., A. Diagne, M. Boye, D. Ngom et A. Tine ont un horrible point commun. Ces cinq dames ont été toutes violées par un chauffeur de «clando» et son acolyte entre janvier et mars 2022 sur l’axe Kayar-Km 50-Bayakh-Diamniadio-Rufisque.

Le mode opératoire des malfaiteurs était le même : opérant la nuit, ils embarquent les clientes ciblées, attendent d’être seuls avec elles dans leur voiture pour les entraîner dans un endroit isolé et abuser d’elles en les dépouillant des objets qu’elles avaient par devers elles.

Les deux mis en cause ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Ils risquent gros. La gravité des faits contenus dans les dépositions des victimes lors de l’enquête préliminaire, révélées par Les Échos dans son édition de ce mercredi 19 mars, laisse peu de place au doute.

Le duo est tombé à la suite de la plainte de N. O. N., une dame élément de la 16e compagnie du GMI de Rufisque. Elle a croisé la route des violeurs en série le samedi 23 mars 2022, d’après le récit de Les Échos.

Violée, dépouillée

À la fin de son service, peu après 20h, la policière arrive au garage des «clandos» dénommé «Arrêt Sonadis». Elle indique sa destination, Bambilor, et s’installe à l’arrière d’une Peugeot 307 bleue. La voiture fait le plein de clients et s’enfonce dans la nuit. Au fil des arrêts, les autres passagers descendent les uns après les autres jusqu’à ce que la policière se retrouve seule avec le chauffeur.

Puis à l’entrée de Diamaguène, ce dernier appelle quelqu’un au téléphone et l’informe qu’il est à quelques encablures de Bambilor. Quelques minutes plus tard, il s’arrête pile à hauteur d’un homme de teint clair et moyennement costaud, souligne le journal, reprenant le Procès-verbal des enquêteurs.

L’inconnu s’installe à l’arrière, à côté de la dame. Sans prévenir, il sort un couteau et le pointe vers la policière avant de l’étrangler alors que le chauffeur appuie sur l’accélérateur en se dirigeant vers des champs situés non loin de la voie ferrée à Km 50.

La voiture s’arrête à hauteur des buissons. Les deux hommes font descendre leur victime, la ligotent, la bâillonnent avec du ruban adhésif et la violent à tour de rôle. «Après leur forfait, les deux amis dépouillent l’agent du GMI de ses biens matériels, notamment son téléphone portable et son argent, renseigne Les Échos. Et pour éviter d’être suivis par la jeune femme, ils s’emparent d’une corde et lui attachent solidement les pieds. Ils l’abandonnent sur place dans un piteux état.»

N. O. N. parvient à détacher la corde et à atteindre le croisement de la route Km 50. Elle raconte sa mésaventure à des gendarmes en faction.

L’homme au capuchon

Le lendemain, la victime dépose plainte au commissariat de Rufisque. L’enquête ouverte met très vite la police sur la piste des violeurs. Les rabatteurs du garage «Arrêt Sonadis» en service la nuit des faits sont tous convoqués. Les témoignages concordent : l’élément du GMI a voyagé à bord de la Peugeot 307 conduite par un homme en capuchon nommé S. Sy, alias Zale, et appartenant à un certain M. Faty, habitant à Bambilor.

Interpellé, ce dernier confirme que la nuit des faits, il avait confié sa voiture à Zale; lequel se trouverait à ce moment-là dans un garage de mécanicien à Gorom 2. Les enquêteurs se déploient sur place et retrouvent le véhicule, mais pas de trace de Zale. Ils somment Faty de le câbler. Le suspect se présente quelques minutes plus tard, accompagné d’un certain A. Ngom. Tout le monde est embarqué pour le commissariat.

À peine le convoi arrivé, la policière désigne Faty comme l’un de ses violeurs. Selon ses dires, c’est lui qui a été récupéré par le chauffeur en cours de route. «Il a été le premier à m’avoir violée», accuse, catégorique, l’élément du GMI. Cependant, elle se déclare incapable de dire qui de Zale et de A. Ngom était le chauffeur au capuchon.

«Ayant constaté que j’avais mes menstrues…»

Celui-ci sera formellement démasqué plus tard par A. Diagne et M. Boye. Ayant appris l’arrestation d’individus pour viol, ces dernières se présentent au commissariat de Rufisque pour informer qu’elles ont subi le même sort et déposer plainte. Elles désignent A. Ngom et Faty comme leurs bourreaux.

La première affirme avoir été abusée le 18 janvier 2022. Elle a été en plus dépouillée de son téléphone portable et d’un montant non précisé. «Ils me bâillonnent avec un ruban adhésif et me ligotent solidement les mains, rembobine A. Diagne. Le chauffeur se jette sur moi et tente de me violer. Mais ayant constaté que j’avais mes menstrues, il se ravise et me force à le sucer jusqu’à éjaculation. Son acolyte, lui, m’a allongée de force à même le sol et m’a pénétrée. Le chauffeur est finalement revenu à la charge et a lui aussi abusé de moi.»

M. Boye a subi la même mésaventure à peu de détails près. De même qu’une étudiante du nom de D. Ngom et l’enseignante A. Tine. Ces dernières ont été violées en même temps, le 28 mars 2022. «Ils nous ont ligotées, violées à tour de rôle puis dépouillées de nos biens matériels et de notre argent», ont-elles révélé en chœur, selon Les Échos.

M. Faty et A. Ngom attendent au trou leur jugement. La voiture à bord de laquelle ils piégeaient leurs victimes est mise sous scellés.

Auteur: Seneweb News-RP
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Comments

  • image
    Toto il y a 1 mois

    Il foutre ces sauvages en prison pour au moins 20 ans. Ces sauvages n’ont rien à faire dans la société !

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    a castrer il y a 1 mois

    j'espere qu'ils vont prendre perpete ces sauvages ne doivent plus sortir de prison

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    Peine dissuasive il y a 1 mois

    20 ams c est peu. Si c etait aux USA ils auraient la perpétuité

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    Juge il y a 1 mois

    Ils méritent d'être castré ces con

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    Bousbee il y a 1 mois

    C’est navrant quand meme

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    Katilon Ke Katile il y a 1 mois

    Castrer, emprisonnés... faut les faire v.ioler par des pédés sidéens.

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    Mort au pervers il y a 1 mois

    PDM rekkk

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    ibra il y a 1 mois

    Prison à vie, avec un travail forcé

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    Lukewarm il y a 1 mois

    sdsd

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    MANDELA il y a 1 mois

    Il faut les castrer

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    Question il y a 1 mois

    Je ne comprends pas l'image d'acceuille de deux femmes et un enfant dans le dos? Pourquoi l'enfant au dos? bizarre!

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    Porno il y a 1 mois

    vous jouez avec les viols?

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    Barguet il y a 1 mois

    Après on vient nous pomper l'air avec "lakk kate dou togne, lakk kate dafa dioub"

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    ZOLTO NDIAYE il y a 1 mois

    IL FAUT INTERDIRE LES SITES PORNOGRAPHIQUES SUR LE TERRITOIRE

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    senk il y a 1 mois

    i faut les castrer à vie, les emprsonner à vie. sinon les femmes reveillez vous l'islam interdit à une femme de voyager seule c'est à cause de cela. faites vous toujours accompagner par un homme

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    Reacteur il y a 1 mois

    Ces Sauvages meritent la prison a vie. Indesirables dans notre societe.

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