Une réaction mesurée et une analyse éclairée
Daouda Mine, journaliste et analyste politique reconnu, intervient ici pour commenter les récentes déclarations d’Ousmane Sonko. Bien que le contenu exact de la vidéo ne soit pas retranscrit dans l’article, le titre et le contexte suggèrent une prise de position nuancée, probablement fondée sur des éléments factuels et une lecture stratégique du paysage politique sénégalais.
Ce que l’on peut retenir :
• Brillante analyse : Le qualificatif employé par Seneweb laisse entendre que Daouda Mine ne s’est pas contenté d’une réaction émotionnelle ou partisane. Il aurait proposé une grille de lecture qui dépasse les clivages, en mettant en lumière les enjeux institutionnels, sociaux ou économiques liés aux propos de Sonko.
• Réaction à chaud mais réfléchie : Dans un contexte où les déclarations politiques sont souvent suivies de polémiques, Daouda Mine semble avoir choisi la voie de la réflexion plutôt que celle de la confrontation.
• Éclairage pour le public : Ce type d’intervention est précieux pour les citoyens sénégalais, car il permet de décoder les discours politiques, d’en comprendre les implications, et de se forger une opinion éclairée.
Pourquoi c’est important
Dans une démocratie en tension, où les passions peuvent facilement l’emporter sur la raison, des voix comme celle de Daouda Mine jouent un rôle essentiel. Elles permettent de replacer les débats dans leur juste cadre, de rappeler les principes républicains, et d’inviter à une lecture critique mais constructive de l’actualité.
Un passantil y a 3 heures
Avez-vous pris le temps de regarder la vidéo et d'écouter son analyse?
Répondre à David W
Sageil y a 1 heure
Belle analyse certe. Mais faut savoir qu'au Sénégal ce n'est pas probable d'être archi riche sans détournements d'objectifs. En plus des fêtes, des sollicitations parentales. Il faut être parfois un bandit de grands chemins
Répondre à Sage
KEDIREil y a 1 heure
Je ne partage pas l’analyse de Daouda MINE sur deux points:
1) l’article 9 de la loi 61-33 du 15 juin 1961 relative au cadre général de la fonction publique stipule "il est interdit, à tout fonctionnaire, d’exercer, à titre professionnel, une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit. Il peut être exceptionnellement dérogé à cette interdiction dans les conditions qui seront fixées par décret réglementant le cumul.
Tout fonctionnaire en activité, en détachement ou dans une position assimilée qui contrevient à l’interdiction visée à l’alinéa précédent est passible de révocation, après consultation du conseil de discipline".
Dans les faits, les dérogations dont parle la loi ont été accordées à des catégories de fonctionnaires qui ont l’obligation de déclarer les revenus issus de leurs activités annexes. C’est le cas de médecins ou d’enseignants autorisés à faire des vacations dans des établissements privés privés.
2) L’exemple de Mabouba DIAGNE n’est pas pertinent puisqu’il n’est pas un fonctionnaire, bien qu’il occupe une fonction de ministre. Il n’est pas nommé dans cadre permanent de la fonction publique. Il n’existe pas de corps des ministres.
Par ailleurs, les fonds communs ne sont pas des revenus fixes qu’on paye à certains fonctionnaires. Ils sont une partie du produit des amendes, pénalités et confiscations de toutes sortes effectuées par les agents chargés de la répression des infractions à la législation économique. Leur consistance est donc fonction de la performance des agents chargés de les traquer. Ils existent dans tous les pays du monde, sous des formes variées. Les supprimer équivaudrait à favoriser la corruption ben que leur maintien ne l’enraye. Les fonds communs, bien que consistants pour les "chefs", ne peuvent créer des milliardaires.
Commentaires (3)
Une réaction mesurée et une analyse éclairée
Daouda Mine, journaliste et analyste politique reconnu, intervient ici pour commenter les récentes déclarations d’Ousmane Sonko. Bien que le contenu exact de la vidéo ne soit pas retranscrit dans l’article, le titre et le contexte suggèrent une prise de position nuancée, probablement fondée sur des éléments factuels et une lecture stratégique du paysage politique sénégalais.
Ce que l’on peut retenir :
• Brillante analyse : Le qualificatif employé par Seneweb laisse entendre que Daouda Mine ne s’est pas contenté d’une réaction émotionnelle ou partisane. Il aurait proposé une grille de lecture qui dépasse les clivages, en mettant en lumière les enjeux institutionnels, sociaux ou économiques liés aux propos de Sonko.
• Réaction à chaud mais réfléchie : Dans un contexte où les déclarations politiques sont souvent suivies de polémiques, Daouda Mine semble avoir choisi la voie de la réflexion plutôt que celle de la confrontation.
• Éclairage pour le public : Ce type d’intervention est précieux pour les citoyens sénégalais, car il permet de décoder les discours politiques, d’en comprendre les implications, et de se forger une opinion éclairée.
Pourquoi c’est important
Dans une démocratie en tension, où les passions peuvent facilement l’emporter sur la raison, des voix comme celle de Daouda Mine jouent un rôle essentiel. Elles permettent de replacer les débats dans leur juste cadre, de rappeler les principes républicains, et d’inviter à une lecture critique mais constructive de l’actualité.
Avez-vous pris le temps de regarder la vidéo et d'écouter son analyse?
Belle analyse certe. Mais faut savoir qu'au Sénégal ce n'est pas probable d'être archi riche sans détournements d'objectifs. En plus des fêtes, des sollicitations parentales. Il faut être parfois un bandit de grands chemins
Je ne partage pas l’analyse de Daouda MINE sur deux points:
1) l’article 9 de la loi 61-33 du 15 juin 1961 relative au cadre général de la fonction publique stipule "il est interdit, à tout fonctionnaire, d’exercer, à titre professionnel, une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit. Il peut être exceptionnellement dérogé à cette interdiction dans les conditions qui seront fixées par décret réglementant le cumul.
Tout fonctionnaire en activité, en détachement ou dans une position assimilée qui contrevient à l’interdiction visée à l’alinéa précédent est passible de révocation, après consultation du conseil de discipline".
Dans les faits, les dérogations dont parle la loi ont été accordées à des catégories de fonctionnaires qui ont l’obligation de déclarer les revenus issus de leurs activités annexes. C’est le cas de médecins ou d’enseignants autorisés à faire des vacations dans des établissements privés privés.
2) L’exemple de Mabouba DIAGNE n’est pas pertinent puisqu’il n’est pas un fonctionnaire, bien qu’il occupe une fonction de ministre. Il n’est pas nommé dans cadre permanent de la fonction publique. Il n’existe pas de corps des ministres.
Par ailleurs, les fonds communs ne sont pas des revenus fixes qu’on paye à certains fonctionnaires. Ils sont une partie du produit des amendes, pénalités et confiscations de toutes sortes effectuées par les agents chargés de la répression des infractions à la législation économique. Leur consistance est donc fonction de la performance des agents chargés de les traquer. Ils existent dans tous les pays du monde, sous des formes variées. Les supprimer équivaudrait à favoriser la corruption ben que leur maintien ne l’enraye. Les fonds communs, bien que consistants pour les "chefs", ne peuvent créer des milliardaires.
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