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Ressources éducatives : Les rencontres africaines de Dakar tirent un bilan « satisfaisant »

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Ressources éducatives : Les rencontres africaines de Dakar tirent un bilan « satisfaisant »

Les rencontres africaines pour les Ressources éducatives ont été clôturées en beauté ce jeudi 16 juin, après trois jours (les 14, 15 et 16 juin 2022) de travaux intenses au profit du système éducatif des pays d’Afrique subsaharienne francophone. La cérémonie officielle a été présidée par la coordonnatrice du Projet du ministère de l’Éducation pour le développement du téléenseignement (PROMET)–Sénégal, Mme Nafissatou Gassama, en présence du chef du secteur de l’Education au Bureau régional Multisectoriel pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel) de l’Unesco, M. Guillaume Husson, par ailleurs, représentant du directeur du Bureau régional Multisectoriel pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), M. Dimitri Sanga, de la responsable du Pôle livre et édition à l’Institut français, Mme Mariane Cosserat, du directeur de la formation des enseignants au ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique du Tchad, M. Kiwilhou Tossi Awdou, entre autres.
Plusieurs défis à relever
A l’issue des travaux et la table-ronde des décideurs politiques sur « les ressources éducatives en Afrique » qui s’est tenue à huis clos, ces rencontres africaines pour les Ressources éducatives de Dakar, qui ont porté sur « le renforcement de l’efficience des stratégies et politiques et la collaboration entre acteurs des ressources éducatives », ont fait état de plusieurs défis à relever. En effet, faisant la synthèse, Boubacar Niane, professeur titulaire des universités à la FASTEF, université Cheikh Anta Diop de Dakar, a énuméré les défis de ressources éducatives efficaces ; d’un financement soutenable et durable ; de la mise en place d’un socle commun harmonisé et différencié qui tiennent compte des spécificités des 16 pays cibles ; d’avoir des ressources éducatives SMART qui soient spécifiques à la sous-région, au pays et disponible dans le temps ; de la mise en place d’une législation des ressources humaines, notamment les droits d’auteur et autres ; de la constitution et la conservation de stock de ressources éducatives ; de la mise à disposition équitable des ressources éducatives suivant les niveaux et les autres sociaux-géographiques, entre autres.
Pour relever ou minimiser ces défis majeurs, les participants ont proposé en termes de recommandation, l’existence de plateformes dédiées aux ressources éducatives, d’éditeurs privés et la collaboration avec le ministère de la Culture et d’autres ministères parties prenantes pouvant être mobilisés ; de valoriser au maximum les concepteurs des ressources ; éducatives, entre autres.
La feuille de route de la phase 2 du projet, dévoilée
En termes de perspectives pour la phase 2 du projet Ressources éducatives, les chefs de délégations et les équipes du projet sont d’accord pour aller à « une échelle beaucoup plus importante mais progressivement en se conformant à un cahier de charges spécifique pour pouvoir respecter ses engagements et voir aussi les contraintes ». Ils ont aussi émis l’idée d’«amplifier, valoriser et porter à l’échelle les bonnes pratiques » qui ont été engrangées, notamment en matière de ressources éducatives numériques.
Toujours en termes de perspectives, le rapporteur des travaux a annoncé qu’il y aura un appel à manifestation d’intérêt lancé pour la phase 2 du projet Ressources éducatives par l’équipe et les pays qui ont manifesté leurs intérêts à participer au projet. Pr Boubacar Niane a souligné également la nécessité de mettre en place (ou renforcer) de fonds spéciaux dédiés aux ressources éducatives ; l’adoption de normes standards et spécification permettant une inter-opérabilité ; la maximisation des synergies qui existent entre le projet Ressources éducatives et d’autres instruments ou projets, notamment du PME comme le pacte de partenariat où les ressources peuvent être mobilisées par le pays et se concentrer ou mettre en focus sur les ressources éducatives ; l’exploitation judicieuse des dispositions pertinentes de la convention de Florence, entre autres.  
La nécessité de « bien gérer » les ressources éducatives par les apprenants
Parlant au nom du ministre Mamadou Talla, la coordonnatrice du Projet du ministère de l’éducation pour le développement du téléenseignement (PROMET)/Sénégal, Mme Nafissatou Gassama s’est engagée à « faire (sienne)» les conclusions de ces rencontres mettant en exergue les perspectives de la phase 2 du projet Ressources éducatives. Avant de souligner la nécessité de « bien gérer » les ressources éducatives. « Nous avons pu échanger assez sur les ressources pédagogiques (radiophoniques, télévisuelles et numériques). Cependant, la production n’est pas une fin en soi. Permettez-moi de le dire, le souci est certes permanent mais nous devons plus nous atteler à la gestion de ces ressources, notamment à leur diffusion et à leur accessibilité par les apprenants », a-t-elle insisté.
« Un bilan extrêmement positif »
La responsable du Pôle livre et édition à l’Institut français à Paris, pour sa part, a tiré un bilan « positif ». « Pour nous, c’est un bilan extrêmement positif. Déjà, le fait que tous les 16 pays cibles sont venus et se sont rencontrés, c’est de l’exploit. Pouvoir offrir un cadre satisfaisant pour que des échanges aient lieu et des futurs projets communs d’utilisation des acquis des expériences, c’est un bilan formidable », a laissé entendre Mme Mariane Cosserat.
« L’Unesco est prête à relever les défis et accompagner les pays dans la mise en œuvre des recommandations »
Le chef du secteur éducation du Bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest, quant à lui, a soutenu que ces rencontres africaines de Dakar ont permis de faire le bilan des deux années de la phase pilote du projet Ressources éducatives qui a été déroulé dans 6 sur les 16 pays cibles d’Afrique subsaharienne francophone, et de pouvoir se projeter dans la seconde phase qui, selon lui, va démarrer vers septembre ou octobre 2022 pour une durée de 4 ans environ.
A en croire Guillaume Husson, elles ont permis des « échanges très fructueux entre les cadres des ministères de l'Éducation, des ministères de la Culture des différents pays ».
Le représentant de l’Unesco a, par ailleurs, fait savoir que son institution est prête à « relever ces défis et accompagner les pays dans la mise en œuvre des recommandations qui ont été formulées. Mais, l’aspect le plus important pour Guillaume Husson, c’est « arrimer l’appui aux politiques nationales de production de ressources éducatives à la politique globale du secteur de l’éducation ».
Les interventions des pays ont été « bénéfiques » pour certains pays comme le Tchad
Le directeur de la formation des enseignants du ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique du Tchad s’est réjoui d’avoir pris part à ces rencontres de Dakar. Lesquelles lui ont permis de tirer des « bénéfices » par rapport aux interventions des pays qui sont en avance sur son pays en termes de ressources éducatives.
M. Kiwilhou Tossi Awdou signale que son pays a un problème de formation des enseignants qui, selon lui, a causé « un manque de ressources humaines qualifiées capables d’utiliser des ressources éducatives ». Pour lui, « 64,5% des enseignants au primaire n’ont aucune formation pédagogique ». D’où l’intérêt d’assister à ces rencontres.
Organisées dans l’optique de « renforcer la collaboration et la mutualisation » en matière de ressources éducatives en formant une coalition d’acteurs institutionnels, associatifs et privés engagés en faveur de l’amélioration des apprentissages à l’échelle des 16 pays cibles, ces rencontres africaines pour les ressources éducatives ont été une étape importante d’échange et de capitalisation des expériences de la première phase du projet Ressources éducatives (2020-2022), dont les activités nationales et régionales seront poursuivies jusqu’en 2026 dans ses trois composantes, à savoir : « Agir pour l’avenir » ; « Produire pour apprendre » et « Lire pour apprendre ». Ici, les partenaires ont été d’un appui exceptionnel.
Auteur: Cheikhou AIDARA & Babacar NDIAYE
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Comments

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    il y a 2 ans

    POURQUOI IL FAUT SE BATTRE AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD. L'enjeux qui se joue aujourd'hui dans le pays est le risque d'accaparement du cœur de l'état du Sénégal par des groupes  internationaux transfrontières politicos-économiques de types mafieux qui sont souvant en connivence avec les services secrets qu'ils servent comme bras armés de pays egemonistes qui cherchent à s'accaparer les richesses de pays intermédiaires riches en ressources mais structurellement faible. Ici l'occasion leurs est donnée par l'instabilité créé par un président impopulaire en fin de son dernier mandat, qui s'entête à vouloir s'accrocher par tous les moyens occultes imaginables aux risques même de s'allier avec le diable, et comme on le voit dans ses derniers démarches commence à appeler cette mafia internationale pour qu'il l'aide à rester au pouvoir avec tous les risques qui peuvent en résulter le fait perdre la souveraineté du pays dans des bras occultes qui feront du pays un état bananier à la solde de l'étranger qui contrôle une élite locale corrompue qui règne par la corruption et la force. Il est du devoir de tout un Sénégalais de refuser et de le manifester bruyamment par tous les moyens possibles au nom d'une nation Sénégalaise plurielle, libre et démocratique. 

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    Bla bla rek il y a 2 ans

    Tout a déjà été dit et plusieurs rapports traînent dans les tiroirs du Président et de nos ministre et tout le monde connaît les problèmes de l'éducation National et de l'enseignement supérieur du Sénégal et des pays africains en général  Je me demande donc qu'est-ce que tous ces rigolos vont encore nous répéter et qui ne soient déjà dit et écrits dans les différents rapports résultants de ces genres de rencontres tenues maintes fois et très souvent avec les même personnes ? Toutes ces rencontres dans les hôtels et autres endroits luxueux à Dakar et dans les capitales africaines sont faites pour bouffer de l'argent, passer des vacances gratuites avec prise en charge total des frais d'avions, d'hébergement en pension compléte, des Perdiem et de profiter des "plaisirs locaux". Car si ces rencontres se passaient sur le terrain c a d aller rencontrer les enseignants, élèves et parents d'élèves dans les villages et recoins du Sénégal pour voir et régler leurs problèmes trop urgents, je vous assure que bcp de ces soient experts en éducation ne seraient pas présents.  C'est donc très facile de venir tous les 2 voir 3 ans à ces rencontres qui se passent en général dans la Capital et très loin des endroits ou les problèmes existent vraiment, de papoter et de faire des propositions théoriques, de pondre un rapport et de se dire au revoir pour la prochaine rencontre.  Et puis pourquoi n'ont ils pas fait une rencontre virtuelle en vidéo conférence ? Car ce genre de rencontre pour discuter oeut bien se faire à distance, ce qui est bcp plus moderne, plus économique et bcp plus simple car personne ne va se déplacer, il n'y aura aucun frais de transport, ni d'hôtel et il n'y aura aucune dépense. C'est plus simple non ? Il est donc temps qu'on en finisse avec ces rencontres d'experts qui ne servent à rien.  

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    il y a 2 ans

    B­­o­n­­­j­o­­u­­r, j­e m'a­­p­p­­e­­­lle Alissia, j'ai 21 ans) Dé­­­bu­­­t du mo­­dèle S­­­E­­X­­E 18+) J'a­­­ime êt­­re photo­­­grap­­hiée n­­­u­­­e) Veuil­lez noter me­s phot­­os à l'adr­esse su­­iva­­­nte >> W­­W­W­­.­­­X­2­­­1.­F­­U­N

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    il y a 2 ans

    B­o­­­n­j­­o­­u­r, j­e m'a­­­p­­­p­e­­­lle Alisa, j'ai 21 a­ns) Dé­­bu­t du mo­­dè­­­le S­E­X­E 18+) J'a­­ime êt­­­re pho­­to­­grap­hi­ée n­­­u­e) V­­­e­­u­i­­l­­­lez no­­­ter me­­s phot­­os à l'adr­esse su­­­i­va­­nte --> W­­­W­W­­.­­­X­­2­­­1.­­­F­U­­N id06823805

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