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Il a avalé quatre boulettes d'héroïne pour échapper à la police
Deux Sénégalais ont été arrêtés en Italie pour trafic de drogue.
Parallèlement à leur mission économique, les douanes sénégalaises contribuent fortement à la défense de l'environnement et de la santé publique.
Abdourahmane Fall et Abdourahmane Ndiaye, tous Médinois, comparaissaient hier devant la barre du tribunal des...
Selon Libération, un prothésiste dentaire a été arrêté pour trafic de drogue.
Découverte de plus d'un kilo de cocaïne sur une femme...
Il a avalé quatre boulettes d'héroïne pour échapper à la police
La Direction de la sécurité publique, qui s’est impliquée dans la lutte contre la grande criminalité, a arrêté 4.473 individus «dont 766 trafiquants de drogue ». C’est ce que renseigne le rapport d’activités 2016 du Ministère de l’Intérieur. Aussi, elle a saisi 17 képas d’héroïne, 16 boules de cocaïne et 06 boulettes de haschisch.
La délinquance prend de plus en plus de l’ampleur au Sénégal. Et les chiffres de l’année 2015 du rapport d’activité de la police nationale en sont une parfaite illustration. Selon le quotidien « Enquête » qui rapporte l’information dans sa parution du jour,
Un dealer sénégalais a été arrêté à Leini (Turin), alors qu’il était en négociation avec deux clients. Cependant son arrestation n’a pas été de tout repos pour les policiers italiens. Il a en effet tenté de fuir, mais il a été rattrapé avant qu’il ne se révolte en donnant de violents coups de pied et de poing aux agents qui ont fini par le maîtriser.
Le bilan de la spéciale Cour d'assises de Dakar sur les cas de drogue est sans appel : 13 nationalités différentes s'activent dans le commerce illicite de stupéfiants au Sénégal. Cette activité est considérée comme le premier des deux crimes relevant du banditisme trans-frontalier à côté du terrorisme.
Le trafic et les saisies de produits narcotiques augmentent au Sénégal. Cette année, plus 3 tonnes de chanvre, 65 kg de cocaïne et 56 grammes d’héroïne ont été saisis, avant d’être incinérés samedi. Plus que les prises de l’année écoulée. Le Sénégal est devenu un passage obligé pour les narcotrafiquants. Les saisies opérées par les forces de sécurité, la police et la gendarmerie, ont encore augmenté cette année, selon Abdoulaye Niang, le directeur de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis).
Berne a alerté les polices cantonales sur les risques de confusion. Trois trafiquants sont sous les verrous. Un homme de 31?ans est décédé par overdose le 26 décembre après avoir sniffé de l’héroïne présentée et vendue comme de la cocaïne. Selon nos informations, l’homme suspecté de lui avoir remis la drogue a été arrêté le 1er janvier à la rue de Saint-Jean. En pleine transaction devant le Moulin Rouge à Plainpalais, il a pris la fuite en voyant les policiers, qui l’ont vite rattrapé. Il s’agit de D., un Sénégalais de 24?ans qui a aussitôt été inculpé d’infraction grave à la loi fédérale sur les stupéfiants, voire homicide par négligence.
Notre pays subit les assauts répétés des réseaux internationaux qui veulent en faire un lieu de prédilection de leurs activités délictuelles. Mais c’est sans compter avec la perspicacité des forces de répression très présentes aux frontières. Les saisies de cocaïne ont notablement baissé cette année aux frontières, surtout aériennes, en raison des nombreuses arrestations de membres de réseaux. Aussi bien au Sénégal que dans les aéroports européens, pour les vols en provenance de Dakar dans le premier semestre de l’année 2006 et durant l’année 2007. Malgré les modus operandi utilisés (boulettes dans l’organisme, double-fond de valise, transport sous forme liquide), la réplique adéquate a été apportée.
Malgré les importantes mesures sécuritaires prises, le Sénégal continue d’être une plaque tournante du trafic de drogue en provenance des pays africains, sud américains. Et depuis quelques années, les trafiquants asiatiques font transiter leur drogue par le Sénégal. Même si la drogue produite au Sénégal continue de perdre du terrain, il n’en demeure pas moins que notre pays demeure une importante plaque tournante de la drogue en partance pour l’Europe ou l’Amérique du nord. ‘La variété de chanvre indien, cultivé au sud du pays, a complètement perdu sa part de marché au profit de deux autres variétés introduites dans le territoire national’, a déclaré hier le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, également directeur de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) Abdoulaye Niang.
L’Afrique de l’Ouest est-elle en phase de devenir une plaque tournante du trafic de drogue dure ? Depuis quelques temps, des saisies colossales de drogue dure comme la cocaïne et l’héroïne sont enregistrées dans la sous-région. Cependant, certains experts se refusent à placer l’Afrique de l’Ouest au rang de plaque tournante, préférant utiliser l’expression moins chargée de zone de transit. Quoiqu’il en soit, le produit de la mort est bien là, même s’il est en transit, avec ses conséquences négatives pour nos économies, notre jeunesse et notre sécurité.
